Collection des mémoires relatifs à la révolution française ...

Sprednja platnica
Saint Albin Berville, François Barrière
Baudouin frères, 1822
 

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Priljubljeni odlomki

Stran 357 - Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes.
Stran 383 - Le chef de la nation vient avec confiance au milieu de ses représentants, leur témoigner sa peine et les inviter à trouver les moyens de ramener l'ordre et le calme. Je sais qu'on a donné d'injustes préventions ; je sais qu'on a osé publier que vos personnes n'étaient pas en sûreté.
Stran 383 - ... de ramener l'ordre et le calme. Je sais qu'on a donné d'injustes préventions ; je sais qu'on a osé publier que vos personnes n'étaient pas en sûreté. Serait-il donc nécessaire de vous rassurer sur des bruits aussi coupables, démentis d'avance par mon caractère connu ? Eh bien ! c'est moi qui ne suis qu'un avec ma nation, c'est moi qui me fie à vous!
Stran 323 - Cette enceinte, élevée de quelques pieds en forme de demi-cercle, était tapissée toute entière de velours violet, semé de fleurs de lis d'or. Au fond, sous un superbe baldaquin, garni de longues franges d'or, était placé le trône. Au côté gauche du trône, un grand fauteuil pour la Reine et des tabourets pour les Princesses ; au côté droit, des...
Stran 393 - ... présenter à une foule exaspérée , et tenter de calmer la rébellion par sa présence ; le résultat de son voyage ne pouvait pas se prévoir. Accablée de peines de toute espèce, la reine recueillit ses forces et envoya à minuit le billet suivant à la duchesse de Polignac. « Adieu, la plus tendre des amies ! que » ce mot est affreux ! mais il est nécessaire. Adieu ! » je n'ai que la force de vous embrasser.
Stran 49 - Ce roi , plus grand que sa fortune , Dédaignait comme vous une pompe importune ; On ne voyait jamais marcher devant son char D'un bataillon nombreux le fastueux rempart; Au milieu des sujets soumis à sa puissance, Comme il était sans crainte, il marchait sans défense; Par l'amour de son peuple il se croyait gardé.
Stran 261 - Ce fut sans doute pour donner aux plus héroïques vertus une patrie digne d'elles, que le ciel voulut qu'il existât des républiques; et peut-être, pour punir l'ambition des hommes, il permit qu'il s'élevât de grands empires, des rois et des maîtres.
Stran 335 - ... mon devoir est de rester où la Providence m^a placée et d'opposer mon corps, s'il le faut, aux couteaux des assassins, qui voudraient arriver jusqu'au roi. Je serais indigne du nom de notre mère, qui vous est aussi cher qu'à moi, si le danger me faisait fuir loin du roi et de mes enfants.
Stran 457 - Ce qu'on remarquait dans sa personne était l'union de la grâce et de la dignité la plus imposante. Son esprit n'avait rien de brillant , et elle n'annonçait , à cet égard, aucune prétention. Mais il y avait dans elle quelque...
Stran 465 - France consiste dans cet espèce de silence religieux et sacré dans lequel on ensevelit, en obéissant presque toujours aveuglément aux rois, le droit que l'on ne veut croire avoir de s'en dispenser que dans les occasions où il ne serait pas même de leur service de leur plaire.

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