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the Prime Minister and Minister for Foreign Affairs, and, as instructed by your Lordship's despatch of the 29th January, represented to him the danger arising out of the proceedings of the Bulgarian Committee in Macedonia, and the expediency of using any influence possessed by the Bulgarian Government to discourage and check the lawless acts committed by the agents of that Committee. I mentioned particularly the murder of the Greek, Dr. Sakellarios, at Salonica, and the more recent murderous assault upon a Servian priest at Uskub. || General Petroff did not, as I expected, plead inability to interfere in matters which occurred beyond the limits of the Principality. On the contrary, he said he was fully aware of the danger of the proceedings of the Committee, and the harm they did to the Macedonian cause, and said he had done all he could to get their activity restrained within bounds. He could now do no more, for a provisional Government such as his, within a few days of the end of its existence, could not speak with any authority. The Uskub crime, he said, was committed by an ordinary drunken brawler, and not by an agent of the Committee. || Since I saw General Petroff, I have received from him communication of a copy of a note verbale which he has addressed to the Ottoman Representative here in reply to the inquiries of the Turkish Government as to what measures the Bulgarian Government propose to take with a view to put an end to the agitations directed against the good order and security of the neighbouring provinces of the Empire. I have the honour to inclose it herewith. It protests against the attempt to saddle the Bulgarian Government with the responsibility for occurrences which have taken place, or may be about to take place, in Macedonia; it asserts that of all the accusations brought by the Porte against the Macedonian Committee in Bulgaria the only one which is true is that its agents have levied blackmail upon natives and foreigners in the Principality, and declares that the most stringent orders have been given for the arrest and trial of such persons; it professes the readiness of the Bulgarian Government to punish all public attacks, whether spoken or printed, against the person of the Sultan, but its inability to suppress those which are directed against the maladministration of the Turkish authorities; it refers to the dissolution of the Rifle Clubs; it asserts the efficacy of the measures taken by the Bulgarian Government to assure the security of the frontier; and it concludes by repudiating all responsibility for the disturbance of order in Macedonia, and by throwing it upon the Turco-Albanian Committees, whose impunity in crime is the source of all the evil. || In the course of my conversation with General Petroff, I asked him what was the present

position of affairs as regards Sarafoff and the other members of the Macedonian Committee. He replied that a Congress would shortly be held at Sophia, at which the present members of the Committee would resign, and be replaced by others of more moderate views. Upon my suggesting the possibility of the Congress re-electing the same men, he rejoined that the Government would take good care that that did not happen.

Anlage.
Note Verbale.

Depuis quelque temps, par suite de certains rapports qui lui sont parvenus, la Sublime Porte se montre très préoccupée de l'activité des Comités Macédoniens en Bulgarie et demande quelles mesures compte prendre le Gouvernement Princier pour mettre un terme à des agitations politiques dirigées contre l'ordre et la sécurité des provinces de l'Empire limitrophes de la Principauté. || D'après ces rapports, quelques agents des Comités emploient la menace ou la violence pour faire des collectes d'argent au profit d'une cause révolutionnaire; d'autres publient des journaux, convoquent des meetings où ils excitent l'opinion publique contre les autorités Turques en leur imputant toutes sortes de crimes et d'atrocités; d'aucuns organisent des bandes armées pour commettre des actes de brigandage en Turquie; d'autres encore, avec l'aide d'officiers Bulgares, commandent des exercices militaires afin d'apprendre le maniement des armes à ceux qui devront, à un moment donné, former des bandes révolutionnaires destinées à faire irruption dans les vilayets voisins; et par tous ces moyens, les Comités ne poursuivent qu'un but, celui de provoquer une insurrection générale en Macédoine; et en présence de ces menées subversives, les autorités Bulgares restent inactives ou impuissantes. Ce n'est pas pour la première fois que le Gouvernement Princier se trouve obligé de relever les exagérations voulues des rapports qui parviennent à la Sublime Porte et de répondre à des accusations dénuées de fondement. Ce ne sera pas non plus la dernière fois qu'il aura lieu de constater cette habitude invétérée que l'on a d'exagérer tout ce qui se passe en Bulgarie, ainsi que cette tendance systématique à faire remonter au Gouvernement Bulgare la responsabilité des événements qui se sont produits en Macédoine et même de ceux qui pourraient y survenir. || De tous les faits signalés à la Sublime Porte, un seul est absolument exact: quelques agents des Comités Macédoniens se sont livrés à des manoeuvres de chantage pour extorquer de l'argent à des ressortissants Bulgares et

étrangers. Or, le Ministère Princier de l'Intérieur a donné aux Préfectures les ordres les plus catégoriques à l'égard de ces individus dont plusieurs sont arrêtés et seront déférés à la justice pour être jugés conformément aux Articles 330 et 333 du Code Pénal. || En ce qui concerne les délits commis par la voie de la presse ou par la parole en des réunions publiques, la Sublime Porte voudra bien reconnaître que le Gouvernement Bulgare n'a jamais refusé, sur sa demande, de poursuivre d'office ceux qui étaient incriminés pour offenses et outrages envers Sa Majesté le Sultan. Mais, s'il s'agit des critiques et des attaques parfois violentes publiées dans les journaux ou prononcées dans des meetings contre certains agents de l'Administration Turque, le Gouvernement Princier n'y peut rien; il appartient à la Sublime Porte de démontrer que les abus de pouvoir imputés à ses autorités n'existent pas en Turquie. || Quant aux bandes armées qui menaceraient de traverser la frontière pour se livrer au brigandage dans les vilayets voisins, le Gouvernement Princier s'estime heureux de pouvoir affirmer hautement que ce n'est pas sur son territoire que de pareilles bandes tenteraient de s'organiser. Et sans insister davantage sur ce point, il se borne à confirmer la note du 24 Janvier dernier, par laquelle le Ministère des Affaires Étrangères a donné au Commissariat Ottoman l'assurance que les autorités locales ont l'ordre d'exercer, le long de la ligne de démarcation, la surveillance la plus rigoureuse et d'en éloigner tout individu qui leur paraîtrait suspect. || Depuis une dizaine d'années il existe en Bulgarie des Sociétés de Chasse et de Tir dont font également partie des officiers de l'armée active et qui fonctionnent en base de Statuts approuvés par le Ministère de l'Intérieur; mais dans ces derniers temps, il s'en est constitué de nouvelles qui, avant d'avoir obtenu la sanction administrative, ont inauguré des exercices de tir auxquels elles voulurent astreindre même les sujets Ottomans. Et c'est dans ce fait que l'on a cru voir des préparatifs d'enrôlement d'hommes exercés en vue d'une action révolutionnaire entreprise contre l'Empire! La Sublime Porte avouera qu'il faut beaucoup d'imagination pour dénaturer ainsi les faits les plus simples. Quoi qu'il en soit, à cette occasion encore, le Gouvernement Bulgare a pris les mesures nécessaires pour dissoudre les Sociétés qui poseraient des actes contraires à l'ordre public et de nature à affecter les bonnes relations existantes entre la Principauté et les pays voisins. || Mais il a été dit que le Gouvernement Princier n'est pas seulement tenu de rétablir, en leur réalité vraie, les moindres faits ou incidents qui se passent en Bulgarie. Il lui faut en outre donner des explications et dégager sa responsabilité en prévision d'événements qui pourraient surgir en Turquie. || Il est à remarquer que, depuis quelque

temps, le brigandage et les assassinats, les désordres et même les plus petits incidents qui ont lieu dans les vilayets voisins sont toujours attribués à des émissaires de Comités Révolutionnaires ou à des bandes armées venues de Bulgarie. Cependant, les autorités Impériales ne peuvent jamais fournir des preuves ni des indications précises à l'appui de leurs assertions. Il suffira de rappeler la récente affaire de Ichtib; la Sublime Porte n'a pu démontrer que les perturbateurs avaient été envoyés par le Comité Macédonien de Sophia. Elle n'a pas expliqué non plus pourquoi et comment ces troubles se sont produits, ni à qui en doivent réellement incomber les responsabilités. Mais la lumière est faite aujourd'hui; tout le monde sait que, pour opérer l'arrestation d'un individu suspect, qui s'était caché dans une maison de Novo-Selo, faubourg de Ichtib, la gendarmerie et les troupes Turques envoyées sur les lieux ont brûlé plusieurs maisons, emprisonné et maltraité un grand nombre de personnes innocentes et abandonné toute une population paisible à la merci d'une horde d'Albanais Musulmans qui s'est livrée au pillage et aux pires violences. Voilà la vérité sur les troubles" de Ichtib. Et pour donner le change à l'opinion publique en regard de pareilles répressions de troubles imaginaires, les autorités Impériales croient s'être justifiées en dénonçant les Comités Macédoniens. || La Sublime Porte n'ignore pas que, loin de vouloir défendre les Comités envers et contre tous, le Gouvernement Princier est fermement résolu de sévir contre eux au cas où ils se rendraient coupables d'actes attentatoires à l'ordre public en Bulgarie et en Turquie. Elle peut de son côté prendre à leur égard telles mesures qui lui paraîtront opportunes et justes. Mais le Gouvernement Bulgare n'admet pas qu'on le rende par avance responsable de tout ce qui pourrait survenir dans les vilayets voisins; il s'élève énergiquement contre ce procès de tendance qui lui est fait depuis quelque temps devant l'opinion publique, à cause des Comités Macédoniens; et il dénonce à son tour les Comités Turco-Albanais qui, par les attentats et les crimes qu'ils commettent impunément dans ces provinces, répandent la terreur et l'exaspération parmi la population Bulgare. C'est dans cette funeste organisation des Comités Turco-Albanais que réside tout le mal; et le jour où la Sublime Porte prendra des mesures rigoureuses pour l'extirper et punir les coupables et qu'elle donnera la paix, la tranquillité, et le bien-être à ses populations, elle n'aura plus lieu de se préoccuper des Comités Macédoniens.

Le 5 (18) Février, 1901.

Nr. 12772. GROSSBRITANNIEN. Der Gesandte in Sofia an den Minister des Ausw. Antwort der Pforte

auf die bulgarische Note.

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Sophia, March 6, 1901. (March 12.)

(Extract.) || Nedjib Effendi Melhame, the Ottoman Commissioner at Sophia, has shown me the note verbale which he has addressed to the Bulgarian Government in reply to theirs, of which a copy was inclosed in my despatch of the 27th ultimo. I have the honour to transmit a copy of it herewith. || Nedjib Effendi tells me that he has instructions formally and peremptorily to demand of the Bulgarian Government the dissolution of the Macedonian Committee; that he did not act on them in the time of General Petroff, being reluctant to flog a willing horse; but that now a Government has come into power which is credited with the intention of not interfering with the Committee, he shall execute them at once. I told him that I proposed to repeat to the new Minister, on the first opportunity, the representations in regard to the Macedonian Committee which I had made to General Petroff by your Lordship's instructions. I told Nedjib Effendi that I had heard that bands were openly being recruited in the neighbourhood of Kustendil for the invasion of the frontier; he said he had the same information, and had sent to verify it. Such occurrences, however, gave him no apprehension, the Turkish forces in Macedonia being quite strong enough to deal with any disturbances either from within or from without. || The day before yesterday, the anniversary of the Treaty of San Stefano, a demonstration was made at Sophia by the Macedonian Society, a procession being organized to the monuments of the Emperor Alexander II and of the Martyr Levsky. At the latter place a speech was made by Boris Sarafoff, who eulogized those who had given their lives for the country, and called upon all present to imitate their example and prepare for the approaching struggle.

Anlage.
Note Verbale.

Le Commissariat Impérial a relevé avec satisfaction de la note No. 28 du Ministère Princier des Affaires Étrangères les assurances que la Principauté a bien voulu lui renouveler au sujet de l'agitation Macédonienne, ainsi que ses heureuses dispositions tendant à réprimer tous actes susceptibles d'affecter les bonnes relations de l'Empire avec la Principauté. | Toutefois ce Commissariat Impérial ne peut s'empêcher d'exprimer ses regrets de voir encore une fois le Ministère Princier revenir sur une thèse

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