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تطبخ له وتخدمه وتزوده اذا سافر وترضى منه في مقابلة بايسر شيء من الاحسان وفائدة الخزن ويسمونه البندر ان بسوم معلوم سواء كانت كل سلعة بالمركب حظك يشترى من

السلعة تساوى ذلك او اكثر منه ويسمونه شرع البندر ويكون للبندربيت في كل جزيرة من الخشب يسمونه الجنصار بفتح الباء الموحدة والجيم وسكون النون وفتح الصاد المهمل وآخره سلعة ويبيع راء يجمع به الوالى وهو الكردورى جمع

بها ويشترى

وهم يشترون الفخار اذا جُلب اليهم بالدجاج فتباع عندهم هاذه الجزائر القدر بخمس دجاجات وست وتحمل المراكب السمك الذي ذكرناه وجوز النارجيل والغُوط والوليان والعمائم وهى من القطن ويجلون منها أوانى النحاس فانّها عندهم كثيرة

quelle il se loge lui prépare des aliments, le sert et lui fournit des provisions de route lors de son départ. En retour de tout cela, elle se contente de recevoir de lui le plus petit cadeau. Le profit du trésor, que l'on appelle bender (entrepôt de la douane), consiste dans le droit d'acheter une certaine portion de toutes les marchandises à bord du vaisseau, pour un prix déterminé, soit que la denrée vaille juste cela ou davantage; on nomme cela la loi du bender. Ce bender a, dans chaque île, une maison de bois que l'on appelle bédjensar, où le gouverneur, qui est le cordouéry (plus haut, p. 111, on lit cordoûiy), rassemble toutes les marchandises; il les vend et les échange. Les indigènes achètent, avec des poulets, des poteries quand on leur en apporte; une marmite se vend chez eux cinq ou six poulets.

Les vaisseaux exportent de ces îles le poisson dont nous avons parlé, des noix de coco, des pagnes, des ouilyân et des turbans; ces derniers sont en coton. Ils exportent aussi des vases de cuivre, qui sont très-communs chez les indi

وبجلون الودع ويجلون القنبر بفتح القاف وسكون النون وفتح الباء الموحدة والراء وهو ليف جوز النارجيل وهم يدبغونه في حُفر على الساحل ثم يضربونه بالمرازب ثم يغزله النساء وتصنع منه الحبال لخياطة المراكب وتحمل الى الصين والهند واليمن وهو خير من القُنّب وبهاذه الحبال تخاط مراكب الهند واليمن لان ذلك البحر كثير الحجارة فإن كان المركب مستمرًا (1) بمسامير الحديد صدم الجارة فانكسر واذا كان مخيطا بالحبال أعطى الرطوبة فلم ينكسر وصرف اهل هاذه للجزائر الودع وهو حيوان يلتقطونه في البحر ويضعونه في حُفَر هنالك فيذهب لحمه ويبقى عظمة ابيض ويسمون الماية منه سياه بسين مهمل وياء آخر الحروف ويسمون السبعماية منه الغال بالفاء ويسمون

gènes; des cauris et du kanbar: tel est le nom que l'on donne à l'enveloppe filamenteuse de la noix de coco. Les indigènes lui font subir une préparation dans des fosses creusées près du rivage, puis ils la battent avec des pics; après quoi les femmes la filent. On en fait des cordes pour coudre (ou joindre ensemble) les planches des vaisseaux, et on exporte ces cordages à la Chine, dans l'Inde et le Yaman. Le kanbar vaut mieux que le chanvre. C'est avec des cordes de ce genre que sont cousues les (planches des) navires de l'Inde et du Yaman, car la mer des Indes est remplie de pierres, et si un vaisseau joint avec des clous de fer venait à heurter contre un roc, il serait rompu; mais quand il est cousu avec des cordes, il est doué d'élasticité et ne se brise pas.

La monnaie des habitants de ces îles consiste en cauris. On nomme ainsi un animal (un mollusque) qu'ils ramassent dans la mer, et qu'ils déposent dans des fosses creusées sur le rivage. Sa chair se consume et il n'en reste qu'un os blanc. On appelle cent de ces coquillages syah, et sept cents,

الكاف وتشديد التاء المعلوة بضم الاثني عشر الفا منه الكتى ويسمون الماية الف منه بستو بضم الباء الموحدة والتاء المعلوة

(1)

وبينهما سين مهمل ويُباع بها بقيمة أربعة بساتي بدينار من الذهب وربما رخص حتى يُباع عشر بساتی منه بدينار ويبيعونه من أهل بنجالة بالارز وهو ايضا صرف اهل بلاد بنجالة ويبيعونه من أهل اليمن فيجعلونه عوض الرمل في مراكبهم وهذا (2) الودع ايضا هو صرف السودان في بلادهم رايته يباع بمالى وجوجو بحساب الف وماية وخمسين للدينار

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ذکر نسائها ونساؤها لا يغطين روسهن ولا سلطانتهم تغطى راسها ويمشطن شعورهن ويجمعنها الى جهة واحدة ولا

fal; douze mille se nomment cotta, et cent mille bostoû. On conclut des marchés au moyen de ces cauris, sur le pied de quatre bostou pour un dînâr d'or. Souvent ils sont à bas prix, de sorte qu'on en vend douze bostoú pour un dînâr. Les insulaires en vendent aux habitants du Bengale pour du riz, car c'est aussi la monnaie en usage chez ceux-ci. Ils en vendent également aux gens du Yaman, qui les mettent dans leurs navires comme lest, en place de sable. Ces cauris servent aussi de moyen d'échange aux nègres dans leur pays natal. Je les ai vu vendre, à Mâly et à Djoudjou, sur le pied de onze ccnt cinquante pour un dînâr d'or.

DES FEMMES DES MALDIVES.

Les femmes de ces îles ne se couvrent pas la tête; leur souveraine elle-même ne le fait pas. Elles se peignent les cheveux et les rassemblent d'un seul côté. La plupart d'entre

يلبسن أكثرهن الا فوطة واحدة تسترها من السرة إلى أسفل وسائر اجسادهن مكشوفة وكذلك يمشين في الاسواق وغيرها ولقد جهدت لما ولّيتُ القضاء بها أن اقطع تلك العادة وامرهن باللباس فلم استطع ذلك فكنتُ لا تدخل الى منهن امرأة في خصومة الا مستترة الجسد وما عدا ذلك لم تكن لى عليه قدرة ولباس بعضهن قصَّ زائدة على الغوطة وقصهن قصار الاكام عراضها وكان لى جوار كسوتهن لباس اهل دهلى وغطين روسهن فعابهن ذلك اكثر مما زانهن اذا لم يتعودنه وحليهن الاساور تجعل المرأة منها جملة في ذراعيها بحيث تملا ما بين الكوع والمرفق وهى من الغضّة ولا يجعل أساور الذهب

elles ne revêtent qu'un pagne, qui les couvre depuis le nombril jusqu'à terre; le reste de leur corps demeure à découvert. C'est dans ce costume qu'elles se promènent dans les marchés et ailleurs. Lorsque je fus investi de la dignité de kâdhi dans ces îles, je fis des efforts pour mettre fin à cette coutume et ordonner aux femmes de se vêtir; mais je ne pus y réussir. Aucune femme n'était admise près de moi pour une contestation, à moins qu'elle n'eût tout le corps couvert; mais, à cela près, je n'obtins aucun pouvoir sur cet usage. Quelques femmes revêtent, outre le pagne, des chemises qui ont les manches courtes et larges. J'avais de jeunes esclaves dont l'habillement était le même que celui des habitantes de Dihly. Elles se couvraient la tête; mais cela les défigurait plutôt que de les embellir, puisqu'elles n'y étaient pas habituées.

La parure des femmes des Maldives consiste en bracelets; chacune en place un certain nombre à ses deux bras, de sorte que tout l'espace compris entre le poignet et le coude en est couvert. Ces bijoux sont d'argent; les femmes seules

ذلك

الا نساء السلطان وأقاربه ولهن الخلاخيل ويسمونها البايل بباء موحدة والف وياء آخر الحروف مكسورة وقلائد ذهب يجعلنها على صدورهن ويسمونها البسّدَرد بالباء الموحدة وسكون السين المهمل وفتح الدال المهمل والراء ومن عجيب افـعـالـهـن انهن يستاجرن انفسهن للخدمة بالديار على عدد معلوم من يرين خسة دنانير فما دونها على مستاجرهن نفقتهن ولا عيبا ويفعله أكثر بناتهم فتجد في دار الانسان الغنى منهن العشرة والعشرين وكل ما تكسرة من الاواني يحسب عليها قيمته واذا ارادت الخروج من دار الى دار أعطاها اهل الدار التي تخرج اليها العدد الذي في مرتهنة فيه فتدفعه لاهل الدار التي خرجت منها ويبقى عليها للاخرين واكثر شغل هولاء

du sultan et de ses proches portent des bracelets d'or. Les habitantes des Maldives ont des khalkhal (anneaux placés à la cheville du pied), que l'on appelle bâïl, et des colliers d'or qu'elles mettent à leur gorge, et que l'on nomme besdered. Une de leurs actions singulières consiste à s'engager comme servantes dans les maisons, moyennant une somme déterminée, qui ne dépasse pas cinq pièces d'or. Leur entretien est à la charge de celui qui les prend à gage. Elles ne regardent pas cela comme un déshonneur, et la plupart des filles des habitants en usent ainsi. Tu trouveras dans la demeure d'un homme riche dix et vingt d'entre elles. Le prix de tous les vases qu'une de ces servantes casse demeure à sa charge. Lorsqu'elle veut passer d'une maison dans une autre, les maîtres de celle-ci lui donnent la somme dont elle est redevable; elle la remet aux gens de la maison dont elle sort, et cette créance sur elle demeure aux autres (c'est-à-dire à ses nouveaux maîtres). La principale occupation de ces femmes à gage, c'est de filer le kanbar (voy. ci-dessus, p. 121).

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