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فشيت عليه ولا أعرف منتهاه فبينا انا في ذلك خرج على اربعين رجلاً من الكفار بايديهم القسي فاحدقوا بي وخفت ان یرسونی رمية رجل واحد ان فررت منهم وكنت غير متدرّع فالقيت بنفسي الى الارض واستاسرت وهم لا يقتلون من فعل ذلك فاخذوني وسلبونى جميع ما على غير جبة وقيص وسروال

ودخلوا بي الى تلك الغابة فانتهوا بى الى موضع جلوسهم منها تلك الاشجار واتونى بخبز ماش وهو الجلبان

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بين على حوض

فاكلت منه وشربت من الماء وكان معهم مسلمان كلماني بالفارسية وسالاني عن شأنى فاخبرتهما ببعضه وكتمتهما انى من جهة السلطان فقالا لى لا بُدَّ أن يقتلك ها ولاء أو غيرهم ولاكن

touffu que traversait un chemin. Je suivis ce dernier, sans savoir où il aboutirait. Tout à coup, environ quarante idolâtres, tenant dans leurs mains des arcs, s'avancent vers moi et m'entourent. Je craignis qu'ils ne fissent tous sur moi une décharge simultanée de leurs flèches, si j'essayais de m'enfuir. Or je n'avais pas de cotte de mailles. Je me jetai donc par terre et me rendis prisonnier; car les Hindous ne tuent pas quiconque agit ainsi. Ils me saisirent et me dépouillèrent de tout ce que je portais, à l'exception de ma tunique, de ma chemise et de mon caleçon; puis ils m'entraînèrent dans cette forêt et me conduisirent à l'endroit de leur campement, près d'un bassin d'eau, situé au milieu des arbres. Ils m'apportèrent du pain de mâch, c'est-à-dire de pois; j'en mangeai et je bus de l'eau.

Il y avait, en compagnie de ces gens-là, deux musulmans qui m'adressèrent la parole en langue persane et m'interrogèrent touchant ma condition. Je leur appris une portion de ce qui me concernait; mais je leur cachai que je venais de la part du sultah. Ils me dirent : . Il faut immanquablement que

بترجمة المسلمين فكلته هذا مقدَّمهم واشارا الى رجل منهم وتلطفت له فوكل بي ثلاثة منهم احدهم شيخ ومعه ابنه والآخر أسود خبيث وكلمنى اولائك الثلاثة ففهمت منهم انهم أُمروا (1) بقتلى فاحتملونى عشى النهار الى كهف وسلّط الله على الاسود منهم حُمَّى مُرعِدة فوضع رجليه على ونام الشيخ وابنه فلها اصبح تكلموا فيما بينهم واشاروا الى بالنزول معهم الى الحوض وفهمت انهم يريدون قتلى فكلّت الشيخ وتلطفت اليه فرقً لى وقطعت كى قیصی واعطيته اياها لكي لا ياخذه أصحابه في ان فررتُ ولما كان عند الظهر سمعنا كلامًا عند الحوض فظنوا انهم اصحابهم فاشاروا الى بالنزول معهم فنزلنا ووجدنا قوما

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ces gens-ci ou bien d'autres te fassent périr. Mais voici leur chef. Ils me montraient un d'entre eux, à qui j'adressai la parole par l'intermédiaire des musulmans. Je m'efforçai de capter sa bienveillance, et il me remit à la garde de trois de ses gens, savoir un vieillard, son fils et un méchant nègre. Ces trois individus me parlèrent, et je compris à leurs discours qu'il avaient reçu l'ordre de me tuer. Le soir de ce même jour, ils me conduisirent dans une caverne. Dieu envoya au nègre une fièvre, accompagnée de frisson. Il plaça ses pieds sur moi; quant au vieillard et à son fils, ils s'endormirent. Lorsque le matin fut arrivé, ils tinrent conseil entre eux, et me firent signe de descendre avec eux près du bassin. Je compris qu'ils voulaient m'assassiner. Je parlai au vieillard et m'efforçai de gagner sa bienveillance. Il eut pitié de moi; je coupai les deux manches de ma chemise et les lui remis, afin que ses camarades ne le punissent pas à mon sujet, si je m'enfuyais.

Vers l'heure de midi, nous entendîmes parler près du bassin. Mes gardiens crurent que c'était la voix de leurs com

آخرين فأشاروا عليهم أن يذهبوا في محبتهم فابوا وجلس ثلاثتهم امامى وانا مواجه لهم ووضعوا حبل قنب كان معهم بالارض وانا انظر اليهم وأقول في نفسي بهذا الحبل يربطونني جاء ثلاثة من اصحابهم عند القتل واقت كذلك ساعة ثم الذين اخذوني فتكلموا معهم وفهمت انهم قالوا لهم لاى شىء

ما قتلتموه فاشار الشيخ الى الاسود كانه اعتذر بمرضه وكان احد هاولاء الثلاثة شاباً حسن الوجه فقال لي اتريد ان اسرحك فقلت نعم فقال اذهب فاخذت الجبّة التي كانت على فاعطيته اياها واعطاني مُنَيّرة (1) بالية عنده واراني الطريق فذهبت وخفت أن يبدو لهم فيدركونني فدخلت غيضة

pagnons, et me firent signe de descendre avec eux. Nous descendîmes et trouvâmes que c'étaient d'autres individus. Ceux-ci conseillèrent à mes conducteurs de les accompagner; mais ils refusèrent; ils s'assirent tous trois devant moi et j'avais le visage dirigé vers eux. Ils placèrent à terre une corde de chanvre qu'ils avaient avec eux. Pendant ce temps je les considérais et je disais en moi-même : « C'est avec cette corde qu'ils me lieront au moment de me tuer. » Je restai ainsi une heure, au bout de laquelle arrivèrent trois de leurs camarades qui m'avaient capturé. Ils s'entretinrent avec eux et je compris qu'ils leur disaient : « Pourquoi ne l'avez-vous pas tué?» Le vieillard montra le nègre, comme s'il voulait s'excuser sur la maladie de celui-ci. Un des trois personnages arrivés en dernier lieu était un jeune homme d'une belle figure. Il me dit : « Veux-tu que je te mette en liberté? » Certes, répondis-je. « Va-t'en, » reprit-il. J'ôtai la tunique dont j'étais couvert et la lui donnai. Il me remit un pagne bleu, tout usé, qu'il portait, et m'indiqua le chemin. Je partis, et comme je craignais que ces gens-là ne changeassent

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قصب واختفيت فيها الى ان غابت الشمس ثم خرجت وسلكت الطريق التى ارانيها الشاب فافضت بي الى ما فشربت منه وسرت الى ثلث الليل فوصلت الى جبل فنمت تحته فلها اصبحت سلكت الطريق فوصلت ضحى الى جبل من الصخر عال فيه شجرام غيلان والسدر ) فكنت اجنى النبق فأكله حتى اتر الشوك في ذراعى اثارا هي باقية به حتى الآن ثم نزلت من ذلك للجبل الى ارض مزدرعة قطنا وبها اشجار الخروع وهنالك باين والباين عندهم بئر متسعة جدا مطوية بالحجارة لها درج ينزل عليها الى ورد الماء وبعضها يكون في وسطه وجوانبه القباب من الحجر والسقايف والنجالس ويتفاخر ملوك البلاد وامرأوها

d'avis et qu'ils ne me rattrapassent, j'entrai dans une forêt de bambous et je m'y cachai, jusqu'à ce que le soleil eût disparu. Je sortis alors et suivis le chemin que m'avait montré le jeune homme, et qui me conduisit près d'une source d'eau. Je m'y désaltérai et continuai de marcher jusqu'à la fin du premier tiers de la nuit. J'arrivai à une montagne, au pied de laquelle je m'endormis. Quand le matin fut arrivé, je me remis en route et parvins, vers dix heures, à une haute montagne de rochers, sur laquelle croissaient des acacias et des lotus. Je cueillis des fruits de ce dernier arbre et les mangeai; mais leurs épines imprimèrent sur mon bras des traces qui y restent encore.

Après être descendu de cette montagne, je me trouvai dans un terrain planté de coton, et où se voyaient aussi des arbustes de ricin. Il y avait encore un bâïn, nom par lequel les Indiens désignent un puits très-spacieux, maçonné en pierres, et pourvu de marches au moyen desquelles on descend jusqu'à la surface de l'eau. Quelques-uns de ces puits ont au centre et sur les côtés des pavillons construits en pierres, des

الى

بعمارتها في الطرقات التي لا ماء بها وسنذكر بعض ما رأيناه منها فيما بعد ولما وصلت الى الباين شربت منه ووجدت من عساليج الخردل قد سقطت لمن غسلها فاكلت عليه شيئًا منها وادخرت باقيها ونمت تحت شجرة خروع فبينما أنا كذلك ورد الباين نحو اربعين فارسا مدرعين فدخل اذ بعضهم المزرعة ثم ذهبوا وطمس الله ابصارهم دونى ثم جاء بعدهم نحو خمسين في السلاح ونزلوا الى الباين واتى احدهم الى شجرة في ازاء الشجرة التي كنت تحتها فلم يشعر بي ودخلت اذذاك مزرعة القطن واقت بها بقية نهاري واقاموا على الباين يغسلون

ثيابهم ويلعبون فلما كان الليل هذات أصواتهم فعلمت أنهم

bancs et des siéges. Les rois et les chefs du pays s'efforcent de se surpasser les uns les autres, en construisant de pareilles citernes dans les chemins où il n'y a pas d'eau. Nous décrirons ci-après quelques-unes de celles que nous avons vues.

Quand je fus arrivé au bâïn en question, je m'y désaltérai. J'y trouvai quelques branches de sénevé que quelqu'un avait laissées tomber en les lavant; j'en mangeai une partie et mis le reste de côté; puis je m'endormis sous un ricin. Pendant ce temps arrivèrent au bâïn environ quarante cavaliers revêtus de cuirasses. Plusieurs entrèrent dans le champ et s'en allèrent; Dieu les empêcha de m'apercevoir. Après leur départ, il en survint environ cinquante tout armés, qui s'arrêtèrent près de la citerne. Un d'eux s'approcha d'un arbre situé vis-à-vis de celui sous lequel j'étais; mais il n'eut pas connaissance de ma présence. J'entrai alors dans le champ de coton, et y passai le reste du jour. Les Hindous demeurèrent près de la citerne, occupés à laver leurs habits et à jouer. Lorsque la nuit fut arrivée, leurs voix cessèrent de se faire entendre, et je sus par là qu'ils étaient

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