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قد مروا او ناموا فخرجت حينئذ واتبعت اثر للخيل والليل مير وسرت حتى انتهيت الى باين آخر عليه قبة فنزلت اليه وشربت من مائه واكلت من عساليج الخردل التي كانت عندى ودخلت القبة فوجدتها مملوة بالعشب مما يجعه الطير فنمت بها وكنت احس حركة حيوان فى تلك العشب اظنّه حيَّة بي من الجهد فلما أصبحت سلكت طريقاً واسعةً لما فلا ابالی بها تغضى الى قرية خربة وسلكت سواها فكانت كمثلها واقت كذلك أياما وفى بعضها وصلت الى اشجار ملتفة بينها حوض وداخلها شبه بيت وعلى جوانب الحوض نبات الارض كالنجيل وغيره فاردت ان أقعد هنالك حتى يبعث الله من يوصلنى

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partis ou bien endormis. Je sortis alors de ma cachette et suivis la trace des chevaux, car il faisait clair de lune. Je marchai jusqu'à ce que je fusse arrivé à une autre citerne surmontée d'un dôme. J'y descendis, je bus de son eau et mangeai des pousses de sénevé, que j'avais sur moi; puis j'entrai dans le pavillon, et le trouvai rempli de foin rassemblé par des oiseaux. Je m'endormis là-dessus; je sentais sous ce foin des mouvements d'animaux, que je supposais être des serpents; mais je ne m'en inquiétais pas, tant j'étais fatigué.

Lorsque le matin fut venu, je suivis un large chemin qui aboutissait à un bourg en ruines. J'en pris alors un autre qui était en tout semblable au premier. Je passai ainsi płusieurs jours, pendant un desquels j'arrivai à des arbres très-serrés entre lesquels se trouvait un bassin d'eau. L'espace compris entre eux ressemblait à une maison, et, sur les côtés du bassin, il y avait des plantes pareilles au pourpier et d'autres. Je voulus m'asseoir en cet endroit, jusqu'à ce que Dieu envoyât quelqu'un qui me fît parvenir à

الى العمارة ثم أني وجدت يسيـر قـوة فـنـهضت على طريــق وجدت بها أثر البقر ووجدت ثورًا عليه بردعة ومنجل فاذا تلك الطريق تغضى الى قرى الكفار فاتبعت طريقا أخرى فافضت بي الى قرية خربة ورايت بها اسودين عريانين فخفتهما واقت تحت اشجار هنالك فلما كان الليل دخلت القرية ووجدت دارًا في بيت من بيوتها شبه خابية كبيرة يصنعونها لاختزان الزرع وفى اسفلها نقبُ يَسع منه الرجل فدخلتها ووجدت داخلها مفروشا بالتبن وفيه حجر جعلت راسي عليه ونمت وكان فوقها طاير يرفرف بجناحيه اكثر الليل وأظنّه كان يخاف فاجتمعنا خائفين واقت على تلك الحال سبعة أيام من يوم أسرت وهو يوم

un lieu habité; mais, ayant recouvré un peu de force, je me remis en route sur un chemin où je trouvai des traces de bœufs. Je rencontrai un taureau chargé d'un bât et d'une faucille. Or ce chemin aboutissait à des villages d'idolâtres. J'en suivis donc un autre, qui me conduisit à une bourgade en ruines, où je vis deux nègres tout nus. J'eus peur d'eux et restai sous des arbres situés près de là. Lorsque la nuit fut venue, j'entrai dans la bourgade, et trouvai une maison dans une des chambres de laquelle il y avait une espèce de grande jarre, que les Hindous disposent pour y serrer les grains. A ta partie inférieure de ce vaisseau de terre, il y a un trou par lequel un homme peut passer. J'y entrai et en trouvai le fond couvert de paille; il y avait aussi une pierre sur laquelle je posai ma tête et m'endormis. Sur cette jarre était perché un oiseau qui battit des ailes la majeure partie de la nuit. Je crois bien qu'il était effrayé; ainsi nous nous trouvions deux à avoir peur.

Je restai dans cet état pendant sept jours, à partir de celui où je fus fait prisonnier, et qui était un samedi. Le

السبت وفى السابع منها وصلت الى قرية للكفّار عامرة وفيها ماء ومنابت خضر فسالتهم الطعام فابوا أن يعطوني حوض فوجدت حول بئر بها اوراق فجل فاكلته وجئت القرية فوجدت جماعة كفار لهم طليعة فدعاني طليعتهم فلم اجبه وقعدت الى الارض فاتى احدهم بسيف مسلول ورفعه ليضربني به فلم التفت اليه لعظيم ما بى من الجهد ففتشنى فلم يجد شيا فاخذ القميص الذى كنت أعطيت كميه للشيخ عندی العطش وعدمت بي ولما كان في اليوم الثامن اشتدّ الموكل

بی

الماء ووصلت الى قرية خراب فلم اجد بها حوضا وعادتهم بتلك القُرَى ان يصنعوا أحواضا يجتمع بها ماء المطر فيشربون

septième jour, j'arrivai à un village d'idolâtres, bien peuplé, et où se trouvaient un bassin d'eau et des champs de légumes. Je demandai à manger aux habitants; mais ils refusèrent de m'en donner. Je trouvai, autour d'un puits situé près du village, des feuilles de raifort, que je mangeai. J'entrai ensuite dans la bourgade, et y vis une troupe d'idolâtres qui était gardée par des sentinelles. Celles-ci m'appelèrent; mais je ne répondis pas et m'assis par terre. Un des Hindous s'avança avec une épée nue, qu'il leva, afin de m'en frapper. Je ne fis aucune attention à lui, tant ma fatigue était grande. Il me fouilla, et ne trouva rien sur moi; il prit la chemise dont j'avais donné les manches au vieillard chargé de ma garde.

Le huitième jour étant arrivé, ma soif devint extrême, et je n'avais pas d'eau pour la satisfaire. Je vins à une bourgade déserte, ou je ne trouvai pas de bassin. Cepen. dant, les Hindous de ces villages ont coutume de faire des bassins où se rassemble l'eau de pluie, dont ils boivent du

منه جميع

الى بئر غير مطوية بی السنة فاتبعت طريقا فافضت

عليها حبل مصنوع من نبات الارض وليس فيه آنية يُستَقَى بها فربطت خرقة كانت على راسي في الحبل وامتصصت ما تعلّق بها من الماء فلم يُرونى فربطت حتى واستقيت به فلم يرونى فاستقیت به ثانيا فانقطع الحبل ووقع الخف في البير فربطت الخف الاخر وشربت حتى رويت ثم قطعته فربطت أعلاه على رجلي بحبل البير وبخِرَق وجدتها هنالك فبينا انا اربطها وافكر في حالى اذ لاح لى شخص فنظرت اليه فاذا رجل اسود اللون بيدة ابريق وعكاز وعلى كاهله جراب فقال لى سلام عليكم

rant toute l'année. Je suivis un chemin qui me conduisit à un puits non maçonné, auquel était adaptée une corde tressée avec des plantes; mais il n'y avait aucun vase pour puiser de l'eau. Je liai en conséquence à la corde un morceau d'étoffe qui me couvrait la tête, et je suçai l'eau dont il s'imprégna dans le puits. Cela ne me désaltéra pas; j'attachai à la corde une de mes bottines, et m'en servis pour puiser de l'eau, sans être plus désaltéré. Je voulus tirer de l'eau une seconde fois par le même moyen; mais le câble se rompit, et ma chaussure tomba dans le puits. Je liai alors mon autre bottine, et bus jusqu'à ce que je fusse désaltéré. Alors je coupai ma bottine en deux, et attachai sa portion supérieure à un de mes pieds, avec la corde du puits et avec des guenilles que je trouvai en cet endroit. Tandis que j'étais ainsi occupé, tout en réfléchissant à ma position, voici qu'apparaît devant moi un individu; l'ayant considéré, je vis que c'était un homme de couleur noire, tenant dans ses mains une aiguière et un bâton, et portant sur son épaule une besace. Il me dit : « Que le salut soit sur vous! »

فقلت له عليكم السلام ورحمة الله وبركاته فقال لى بالفارسية جیکش چه کسی ) معناه من انت فقلت له انا تائه فقال لى وانا كذلك ثم ربط ابريقه بحبل كان معه واستقى ماء فاردت ان اشرب فقال لى اصبر ثم فتح جرابه فاخرج منه غرفة حمص اسود مقلو مع قليل ارز فاكلت منه وشربت وتوضا وصلى ركعتين وتوضات انا وصليت وسالني عن اسمى فقلت محمد وسالته عن اسمه فقال لى القلب الخارج فتفاءلت بذلك وسُررت فشيت معه قليلاً نعم الله ترافقني فقلت بسم به ثم قال لى ثم وجدت فتورًا فى اعضاءى ولم استطع النهوض فقعدت فقال ما شأنك فقلت له كنت قادرًا على المشي قبل ان القاك

Je lui répondis : « Sur vous soient le salut, la miséricorde de Dieu et ses bénédictions! » Il reprit en persan : «Qui es-tu? Je répliquai : « Je suis un homme égaré.—Et moi de même,» reprit-il. Là-dessus il attacha son aiguière à une corde qu'il avait sur lui, et puisa de l'eau. Je voulus boire; mais il me dit : « Prends patience. » Puis il ouvrit sa sa » coche, et en tira une poignée de pois chiches noirs, frits avec un peu de riz; j'en mangeai et je bus. Cet individu fit ses ablutions, et une prière de deux génuflexions; de mon côté, j'en fis autant. Il me demanda mon nom, ct je répondis : « Mohammed. » Je l'interrogeai touchant le sien, et il me répondit : Alkalb Alfarih, « le coeur joyeux. * Je tirai de cela un présage favorable, et m'en réjouis.

a

Il me dit ensuite : Au nom de Dieu, accompagne-moi.— Oui,» répliquai-je, et je marchai quelque peu avec lui; puis j'éprouvai du relâchement dans mes membres et ne pus plus avancer. En conséquence, je m'assis. « Qu'as-tu donc? » me demanda mon compagnon. Je lui répondis : « Avant de te rencontrer, je pouvais marcher; mais à présent que j'ai

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