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ذلك يسبكونه قطعا كلما ذكرناه وأنما بيعهم وشراوهم بقطع كاغد كل قطعة منها قدر الكف مطبوعة بطابع السلطان وتسمى الخمس والعشرون قطعة منها بالشت بباء موحدة والف ولام مكسور وشين معجم مسكن وتاء معلوة وهو بمعنى الدينار عندنا واذا تمزقت تلك الكواغد في يد انسان جلها الى داركدار السلّة عندنا فاخذ عـوضها جددًا ودفع تلك ولا يُعطى على ذلك أجرة ولا سواها لان الذين يتولون عملها لهم الارزاق الجارية من قبل السلطان وقد وكل بتلك الدار امير من كبار الامراء واذا مضى الانسان الى السوق بـدرهم فضة أو دينار يُريد شراء شيء لم يؤخذ منه ولا يلتفت عليه حتى يصرفه بالبالشت ویشتری به ما اراد ،

gots, comme nous venons de le dire. Ils vendent et ils achètent au moyen de morceaux de papier, dont chacun est aussi large que la paume de la main, et porte la marque ou le sceau du sultan. Vingt-cinq de ces billets sont appelés bâlicht (bálich), ce qui revient au sens du mot dinar, ou de pièce d'or chez nous. Lorsque quelqu'un se trouve avoir entre les mains de ces billets usés ou déchirés, il les rapporte à un palais dans le genre de l'hôtel de la monnaie de notre pays, où il en reçoit de nouveaux en leur place, et livre les vieux. Il n'a de frais d'aucune sorte à faire pour cela; car les gens qui sont chargés de confectionner ces billets sont payés par le sultan. La direction dudit palais est confiée à un des principaux émîrs de la Chine. Si un individu se rend au marché avec une pièce d'argent, ou bien avec une pièce d'or, dans le dessein d'acheter quelque chose, on ne la lui prend pas, et l'on ne fait aucune attention à lui, jusqu'à ce qu'il l'ait changée contre le bâlicht ou les billets, avec lesquels il pourra acheter ce qu'il désirera.

ذكر التراب الذي يُوقدونه مكان الفحم وجميع أهل الصين والخطا انّما فحمهم تراب عندهم منعقد كالطفل عندنا ولونه لون الطفل تاتى الفيلة بالاجال منه فيقطعونه قطعا على قدر قطع الفحم عندنا ويشعلون النار فيه فيقد كالفحم وهو اشد حرارة من نار الفحم واذا صار رمادًا عجنوه بالماء ويتسوه وطبخوا به ثانية ولا يزالون يفعلون به كذلك الى ان يتلاشى هذا التراب يصنعون اواني الفخار الصيني ويُضيفون اليه ومن حجارة سواه كما ذكرناه ،

ذكر ما خُصّوا به من إحكام الصناعات واهل الصين اعظم الأمم احكاما للصناعات واشدهم اتقانا فيها وذلك

DE LA TERRE QUE LES CHINOIS BRÛLENT AU LIEU DE CHARBON.

Tous les habitants de la Chine et du Khitha (Catay, ou Chine septentrionale) emploient comme charbon une terre ayant la consistance ainsi que la couleur de l'argile de notre pays. On la transporte au moyen des éléphants, on la coupe en morceaux de la grosseur ordinaire de ceux du charbon chez nous, et l'on y met le feu. Cette terre brûle à la manière du charbon, et donne même une plus forte chaleur. Quand elle est réduite en cendres, on les pétrit, en y versant de l'eau, on les fait sécher et l'on s'en sert encore une seconde fois pour cuisiner. On continue d'agir de la sorte jusqu'à ce qu'elles soient entièrement consumées. C'est avec cette terre que les Chinois fabriquent les vases de porcelaine, en y ajoutant une autre pierre, comme nous l'avons déjà raconté.

DU TALENT POUR LES ARTS, PARTICULIER AUX CHINOIS.

Le peuple de la Chine est de tous les peuples celui qui a le plus d'habileté et de goût pour les arts. C'est là un fait gé

من

مشهور من حالهم قد وصفه الناس في تصانيفهم فاطنبوا فيه واما التصوير فلا يُجاريهم أحد فى احكامة من الروم ولا من سواهم فان لهم فيه اقتدارًا عظيما ومن عجيب ما شاهدت لهم ذلك أن ما دخلت قط مدينة من مدنهم ثم عدت اليها إلا ورايت صورتی وصور اصحابی منقوشة في الحيطان والكواغد موضوعة فى الاسواق ولقد دخلت الى مدينة السلطان فررتُ على سوق النقاشين ووصلت الى قصر السلطان مع اصحابى ونحن على زى العراقيين فلما عُدت من القصر عشيًّا مررت بالسوق المذكورة فرايت صورتي وصور أصحابي منقوشة في كاغد قد الصقوة بالحائط فجعل كل واحد منا ينظر الى صورة

néralement connu, que beaucoup d'auteurs ont noté dans leurs ouvrages, et sur lequel ils ont fort insisté. Pour ce qui regarde la peinture, aucune nation, soit chrétienne ou autre, ne peut rivaliser avec les Chinois : ils ont pour cet art un talent extraordinaire. Parmi les choses étonnantes que j'ai vues chez eux à ce sujet, je dirai que toutes les fois que je suis entré dans une de leurs villes, et que depuis il m'est arrivé d'y retourner, j'y ai toujours trouvé mon portrait et ceux de mes compagnons peints sur les murs et sur des papiers placés dans les marchés. Une fois je fis mon entrée dans la ville du sultan (Pékin), je traversai le marché des peintres, et arrivai au palais du souverain avec mes compagnons; nous étions tous habillés suivant la mode de l'Irak. Au soir, quand je quittai le château, je passai par le même marché; or je vis mon portrait et les portraits de mes compagnons peints sur des papiers qui étaient attachés aux murs. Chacun de nous se mit à examiner la figure de son camarade, et nous trouvâmes que la ressemblance était parfaite.

من شبهه وذُكر لي ان السلطان أمرهم صاحبه لا تخطى شيا بذلك وانهم اتوا الى القصر ونحن بـه فجعلوا ينظرون الينا ويصورون صورنا ونحن لم نشعر بذلك وتلك عادة لهم في تصوير كل من يمر بهم وتنتهى حالهم في ذلك الى ان الغريب اذا فعل ما يوجب فرارة عنهم بعثوا صورته الى البلاد وبحث عنه فحيثما وُجد شبه تلك الصورة أُخذ قال ابن جزي هذا مثل ما حكاه أهل التأريخ من قضيّة سابور ذى الاكتان ملك الفرس حين دخل الى بلاد الروم متنكرا وحضر وليمةً صنعها ملكهم وكانت صورته على بعض الاواني فنظر اليها بعض خدام قیصر فانطبعت على صورة سابور فقال لملكه أن هذه الصورة

On m'a assuré que l'empereur avait donné l'ordre aux peintres de faire notre portrait; que ceux-ci se rendirent au château pendant que nous y étions; qu'ils se mirent à nous considérer et à nous peindre, sans que nous nous en fussions aperçus. C'est, au reste, une habitude établie chez les Chinois de faire le portrait de quiconque passe dans leur pays. La chose va si loin chez eux à ce propos, que s'il arrive qu'un étranger commette quelque action qui le force à fuir de la Chine, ils expédient son portrait dans les différentes provinces, en sorte qu'on fait des recherches, et en quelque lieu que l'on trouve celui qui ressemble à cette image, on le saisit.

Ibn Djozay ajoute : « Ceci est conforme aux récits des historiens touchant l'aventure de Sâboûr Dhou'l Actâf, ou Sapor aux épaules, roi des Persans, lorsqu'il entra déguisé dans le pays des Romains, et qu'il assista à un festin que donnait leur roi. Le portrait de Sapor se trouvait sur un vase, ce que voyant un des serviteurs de l'empereur de Constantinople, et s'apercevant que c'était tout juste l'image de Sapor, qui était présent, il dit à son souverain: « Ce portrait m'informe

تخبرني ان كسرى معنا في هذا المجلس فكان الامر على ما قاله وجرى فيه ما هو مسطور في الكتب ،

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ذكر عادتهم في تقييد ما في المراكب وعادة أهل الصين اذا اراد جنك من جنوكهم السفر صعد اليه صاحب البحر وكتابه وكتبوا من يُسافر فية من الرماة والخدام والبحرية وحينئذٍ يُباح لهم السفر فاذا عاد الجنك الى الصين صعدوا اليه أيضا وقابلوا ما كتبوه باشخاص الناس فان فقدوا احدا تمن قيدوه طلبوا صاحب الجنك بـه فاما ان ياتي ببرهان على موته أو فرارة أو غير ذلك مما يحدث عليه والا أُخذ فيه فاذا

que Cosroës est avec nous, dans ce salon. » Or la chose était ainsi; et il arriva à Sapor ce que racontent les livres d'histoire. (Cf. Mîrkhond, Hist. des Sassanides, texte persan, p. 200 et suiv. etc.)

DE L'USAGE DES CHINOis d'enregistrer tout ce qui se tTROUVE

SUR LES NAVIRES.

Lorsqu'une jonque chinoise veut entreprendre un voyage, il est d'habitude, chez le peuple de la Chine, que l'amiral et ses secrétaires montent à bord, pour noter le nombre des archers qui sont embarqués, celui des domestiques et des marins. Ce n'est qu'après l'accomplissement de cette formalité qu'on leur permet de partir. Quand la jonque retourne en Chine, lesdits personnages montent de nouveau à bord. Ils comparent les personnes présentes avec les chiffres de leurs registres, et s'il manque quelqu'un de ceux qu'ils ont notés, ils en rendent responsable le patron du navire. Il faut que celui-ci fournisse la preuve que l'individu en question est mort, ou bien qu'il s'est enfui, ou encore qu'il lui est arrivé tel autre accident déterminé; sinon il est pris et puni.

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