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سلطان بور وحاصرا مدينة رابرى فبعث خطاب الى السلطان يطلب منه الاغاثة فابطا عليه المدد وهو على مسيرة اربعين من الحضرة فخاف أن يتغلب الكفّار عليه فجمع من قبيلة الافغان من المماليك ونحو أربع ماية من سائر نحو ثلاثماية ومثلهم الناس وجعلوا العمائم في اعناق خيلهم وهي عادة اهل الهند اذا ارادوا الموت وباعوا نفوسهم من الله تعالى وتقدّم خطاب وقبيلته واتبعهم سائر النّاس وفتحوا الباب عند الصبح وحملوا على الكفّار حملةً واحدةً وكانوا نحو خمسة عشر الفا فهزموهم باذن الله وقتلوا سلطانيهم قتم ورجو وبعثوا براسيهما الى السلطان ولم ينج من الكفار الا الشريد ،

la ville capitale s'appelaît Sulthânboûr. Tous deux mirent le siége devant Râbéry, et Khatthab demanda assistance au sultan de l'Inde, qui tarda à le secourir, car la place assiégée se trouvait à quarante journées de Dihly. En conséquence, le commandant craignit que les infidèles ne le vainquissent. Il rassembla environ trois cents hommes de la tribu des Afghans, autant d'esclaves armés, et environ quatre cents individus choisis dans le reste de la population. Tous placèrent leurs turbans déroulés au cou de leurs chevaux, car telle est la coutume des Indiens, lorsqu'ils veulent mourir et qu'ils font à Dieu le sacrifice de leur vie. Khatthåb et ses contribules s'avancèrent, suivis du reste de la troupe. Dès l'aurore, ils ouvrirent les portes de la ville et se précipitèrent comme un seul homme sur les infidèles, qui étaient au nombre d'environ quinze mille. Par la permission de Dieu, ils les mirent en déroute et tuèrent leurs deux rois Katam et Radjoû, dont ils envoyèrent les têtes au sultan de l'Inde. Il n'échappa, parmi les idolâtres, qu'un petit nombre de fugitifs.

الامثال

ذکر امیر علابور واستشهاده وكان امير علابور بدر الحبشي من عبيد السلطان وهو من الابطال الذين تضرب بهم وكان لا يزال يُغير على الكفّار منفردًا بنفسه فيقتل ويسبى حتى

شاع خبره واشتهر أمره وهابه الكفار وكان طوالاً ضخما ياكل آخرها فى اكلة وأخبرت أنّه كان يشرب نحو رطل الشاة

عن

ونصف من السمن بعد غذائه على عادة الحبشة ببلادهم وكان له ابن يدانيه فى الشجاعة فاتفق أن أغار مرة في جماعة من عبيدة على قرية للكفّار فوقع به الفرس في مطمورة واجتمع عليه أهل القرية قضربه احدهم بقتارة والقتارة بقان معقود وتاء معلوة حديدة شبه سكة الحرّث يُدخل الرجل يده فيها

histoire de L'ÉMIR D'ALABOûr et de son MARTYRE.

L'émir d'Alâboûr était Bedr, l'Abyssin, un des esclaves du sultan de l'Inde. C'était un de ces héros dont la bravoure a passé en proverbe. Il ne cessait de faire tout seul des courses contre les infidèles, de tuer et de prendre des captifs, de sorte que sa réputation se répandit au loin, qu'il devint célèbre et que les Hindous le craignirent. Il était de haute taille et fort gros, et mangeait une brebis tout entière en une seule fois. On m'a raconté qu'il avalait environ un rithl et demi de beurre fondu après son repas, selon la coutume observée par les Abyssins dans leur pays natal. Il avait un fils qui approchait de lui en bravoure.

Il arriva un certain jour que Bedr fondit, avec un détachement de ses esclaves, sur un village appartenant à des Hindous, et que son cheval tomba avec lui dans une fosse. Les villageois se rassemblèrent autour de lui, et l'un d'eux le frappa avec une gattârah. On nomme ainsi un fer semblable à un soc de charrue; (il a une extrémité creuse) dans

فتكسو ذراعه ويفضل منها مقدار ذراعين وضربتها لا تبقى فقتله بتلك الضربة وقاتل عبيده أشد القتال فتغلبوا على القرية وقتلوا رجالها وسبوا نساءها وما فيها واخرجوا الفرس من المطمورة سالما فاتوا به ولده فكان من الاتفاق الغريب انه ركب الفرس وتوجه الى دهلى تخرج عليه الكفّار فقاتلهم حتى قتل وعاد الفرس الى اصحابه فدفعوه الى اهله فركبه صهر له فقتله الكفّار عليه ايضا ثم سافرنا الى مدينة كاليور وضبط اسمها بفتح الكان المعقود وكسر اللام وضم الياء آخر الحروف وواو وراء ويقال فيه أيضا كيالير وهى مدينة كبيرة لها حصن الحجارة منيع منقطع في رأس شاهق على بابه صورة فيل وفعّال من

laquelle on introduit la main, et qui recouvre l'avant-bras; la partie restante est longue de deux coudées, et les coups qu'elle porte sont mortels; l'Hindou tua donc Bedr d'un coup de cette arme. Les esclaves du mort combattirent trèscourageusement, s'emparèrent du village, en tuèrent les habitants, firent prisonnières leurs femmes, etc. retirèrent le cheval sain et sauf de la fosse où il était tombé, et le ramenèrent au fils de Bedr. Une rencontre singulière, c'est que ce jeune homme, étant monté sur le même cheval, prit la route de Dihly. Les idolâtres l'attaquèrent; il les combattit jusqu'à ce qu'il fût tué, et le coursier retourna près des compagnons de son maître, qui le reconduisirent à la famille du défunt. Un beau-frère de celui-ci le prit pour monture; mais les Hindous le tuèrent aussi sur ce même cheval.

D'Alâbour nous nous rendîmes à la ville de Gâlyoûr, appelée encore Gouyâlior (Gualyor), qui est grande et pourvue d'une citadelle inexpugnable, isolée sur la cime d'une haute montagne. On voit à la porte de cette citadelle la figure

وقد مرّ ذكره في اسم السلطان قطب الدين وامير هذه المدينة احمد بن سيرخان فاضل كان يكرمنى أيام اقامتي عنده قبل هذه السفرة ودخلت عليه يوما وهو يريد توسيط رجل من الكفّار فقلت له بالله لا تفعل ذلك فانّي ما رايت أحدا قط يقتل بحضري فامر بسجنه وكان ذلك سبب خلاصه ثم

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رحلنا من مدينة كاليور الى مدينة بَرون وضبط اسمها يفتح الباء المعقودة وسكون الراء وفتح الواو وآخـره نـون مـديـنـة صغيرة للمسلمين بين بلاد الكفار اميرها محمد بن بيرم التركي الاصل والسباع بها كثيرة وذكر لي بعض اهلها ان السبع كان يدخل اليها ليلاً وأبوابها مغلقة فيفترس الناس حتى قتل

d'un éléphant et celle de son cornac, toutes deux en pierre. Il en a déjà été fait mention, à l'article du sultan Kothb eddin (t. III, p. 188, 194 et 195. L'émir de Galyoar, Ahmed, fils de Sîrkhân, personnage distingué, me traitait avec considération pendant mon séjour près de lui, antérieurement au voyage dont il est ici question. J'entrai chez lui un jour, au moment où il voulait faire fendre en deux par le milieu du corps un idolâtre. Je lui dis : « Par Dieu! ne fais pas cela, je n'ai jamais vu tuer personne en ma présence. Il ordonna de mettre en prison cet individu, qui échappa ainsi à la mort.

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Nous partîmes de la ville de Gâlyoûr pour celle de Perouan, petite place située au milieu du pays des idolâtres, mais appartenant aux musulmans. Elle a pour commandant Mohammed, fils de Beïram, Turc d'origine. Les lions sont très-nombreux dans son voisinage. Un de ses habitants m'a raconté qu'un de ces animaux y entrait pendant la nuit, quoique les portes fussent fermées, et y enlevait des hommes, de sorte qu'il tua beaucoup de citadins. On se

من اهلها كثيرًا وكانوا يعجبون في شأن دخوله واخبرني محمد التوفيرى من اهلها وكان جارًا لى بها أنه دخل داره ليلاً وافترس صبيًا من فوق السرير واخبرنى غيره أنّه كان مع جماعة في دار عرس فخرج احدهم لحاجة فافترسه فخرج اصحابه في طلبه فوجدوه مطروحًا بالسوق وقد شرب دمه ولم ياكل لحمه وذكروا أنه كذلك فعله بالنّاس ومن العجب ان بعض الناس اخبرني أن الذي يفعل ذلك ليس بسبع وانما هو آدمى من السحرة المعروفين بالجوكية يتصور في صورة سبع ولما أُخبرتُ بذلك انكرته واخبرنى به جماعة ولنذكر بعضا من اخبار ها ولاء السحرة ،

demandait, avec étonnement, de quelle manière il pouvait entrer. Un habitant de la ville, Mohammed Attaoufiry, dans le voisinage de qui j'étais logé, me rapporta que ce lion s'introduisit nuitamment dans sa maison et emporta un enfant de dessus son lit. Un autre individu m'a raconté qu'il se trouvait en nombreuse société dans une habitation où se célébrait une noce. Un des invités sortit pour satisfaire un besoin, et le lion l'enleva. Les camarades de ce malheureux allèrent à sa recherche, et le trouvèrent étendu dans le marché; le lion avait bu son sang, mais n'avait pas dévoré sa chair. On prétend que c'est ainsi qu'il agit envers les hommes. Ce qu'il y a d'étonnant, c'est que quelqu'un m'a rapporté que l'auteur de ces maux n'était pas un lion, mais un homme, du nombre de ces magiciens appelés djoguis, lequel revêtait la figure d'un lion. Lorqu'on me raconta cela, je n'en voulus riens croire, quoique nombre de personnes me l'affirmassent. Or, transcrivons ici une partie de ce qui concerne les susdits magiciens.

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