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من حدود الله تعالى قصاص او حرابـه هـذا

الشرع في حد من على اتساع المملكة وانفساح البلاد واختلان الطوائف ولم من الاعصار ولا فيما تباعد من. يُسمع بمثل ذلك فيما تقدم. الاقطار واما شجاعته فقد علم ما كان منه في المواطن الكريمة من قتال بني عبد الوادي وغيرهم ولقد يوم الثبات والاقدام مثل سمعت خبر ذلك اليوم ببلاد السودان وذكر ذلك عند سلطانهم فقال ها كذا والا فلا قال ابن جزي لم يزل الملوك الاقدمون تتفاخر بقتل الاساد وهزائم الأعادي (1) ومولانا من قتل الشاة على أيده الله كان قتل الاسد عليه أهون

le 5 janvier 1356), je ne l'ai vu faire périr personne, à moins que la sentence de mort ne fût rendue par le code religieux, dans quelques-unes de ces lois établies par le Dieu très-haut, soit comme peine du talion, soit comme punition de guerre. Cela a eu lieu malgré l'étendue du royaume, la grandeur des provinces et la diversité des populations. On n'a point entendu raconter une pareille chose, ni pour les temps passés, ni pour les contrées les plus éloignées. »

Au sujet de sa valeur ou de son courage, on sait les preuves de constance et de généreuse audace qu'il a données sur d'illustres champs de bataille, comme dans la journée du combat contre les Bénoû 'Abdalouâdy et autres adversaires. J'avais entendu raconter les nouvelles de ce fait d'armes dans le pays des nègres, et on les mentionna en présence de leur sultan qui fit : « C'est ainsi que l'on doit se conduire, ou bien il ne faut pas s'en mêler.»

Ibn Djozay dit : « Les anciens rois ne cessaient point de lutter entre eux de gloire à qui tuerait les lions et mettrait en fuite les ennemis. Notre maître, lui (que Dieu le fortifie!), a tué un lion plus facilement qu'un lion ne tue

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الاسد فانّه لما خرج

على الجيش بوادى النجارين الاسد

المعمورة حوز) سلا وتحامته الابطال وفرت أمامه الفرسان والرجال برز الله مولانا ايده الله غير محتفل به ولا متهيب منه فطعنه بالرمح ما بين عينيه طعنةً خرّ بها صريعا لليدين والغم واما هزائم الأعادي فانّما اتفقت للملوك بثبوت (2) جيوشهم واقدام فرسانهم فيكون حظ الملوك الثبوت والتحريض على القتال واما مولانا ايده الله فانّه أقدم على عدوه منفردًا بنفسه الكريمة بعد علمه بغرار الناس وتحققه انه لم يبق معه من يُقاتل فعند ذلك وقع الرعب في قلوب الاعداء

une brebis. Or il arriva qu'un lion assaillit les troupes de ce sultan dans la vallée des Charpentiers, qui se trouve dans Alma'moûrah, ou partie cultivée du district de Salé. Les braves eux-mêmes cherchaient à l'éviter, les cavaliers et les fantassins fuyaient devant le lion. Notre maître (que Dieu l'assiste!) s'élance contre cette bête féroce sans aucun souci, sans nulle crainte, et il la perce entre les deux yeux d'un tel coup de lance, qu'elle en tombe morte sur le sol. Sur les mains et sur la bouche! (Proverbe dont le sens est Dieu merci! Cf. Journal asiatique, Ve série, t. V, p. 445, note 4.)

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Quant à l'action de mettre en fuite les ennemis, cela arrive aux rois au moyen de la fermeté de leurs troupes, ou de leurs fantassins, et de la bravoure de leurs cavaliers. Le lot des rois est d'avoir de la constance et d'exciter les guerriers au combat. Notre maître (puisse Dieu l'assister!) s'est avancé tout seul et de sa noble personne contre ses ennemis, après avoir vu fuir toutes ses troupes et s'être bien assuré qu'il ne restait plus aucun soldat qui combattît auprès de lui. Alors l'épouvante saisit les coeurs des ennemis,

وانهزموا أمامه فكان من العجائب فرار الأمم امام واحد وذلك فضل الله يُؤتيه من يشاء والعاقبة للمتقين وما هو إلا ثمرة ما (1) أعلى الله مقامه من التوكل على الله والتفويض اليـه يمتن به

(2)

واما اشتغاله بالعلم فها هو أيده الله تعالى يعقد مجالس

العلم في كل

يوم

بعد صلاة الصبح ويحضر لذلك اعلام الفقهاء

ونجباء الطلبة بمسجد قصره الكريم فيقرأ بين يديه تفسير القرآن العظيم وحديث المصطفى صلى الله عليه وسلم وفروع الله عنه وكتب المتصوفة وفي كل علم منها مذهب مالك رضی له القدح المعلَّى يجلو مُشكلاته بنور فهمه ويلقى نكته

qui s'enfuirent devant notre maître, et ce fut une chose étonnante de voir des nations entières prendre la fuite en présence d'un seul adversaire. C'est là une grâce que Dieu accorde à qui il veut. (Coran, v, 59; LVII, 21, et LXII, 4.) Le succès est pour ceux qui craignent Dieu. (Coran, vII, 125; xxvIII, 83.) Au reste, tout ceci n'est que le fruit des faveurs que notre maître obtient de Dieu, par suite de sa confiance dans l'Être suprême et de son entier abandon à lui. (Que Dieu élève toujours la dignité de notre sultan!) »

Relativement à son zèle pour la science, certes notre maître (que le Dieu très-haut l'assiste!) noue des conférences savantes tous les jours après la prière de l'aurore, dans la mosquée de son illustre palais; les princes des jurisconsultes et les plus distingués d'entre les disciples y assistent. On lit devant le souverain le commentaire du noble Coran, les traditions sur l'Élu, ou Mahomet, les règles de la doctrine de Mâlic, et les ouvrages des soûfis, ou religieux contemplatifs. Dans toutes ces sciences, notre maître tient le premier rang; il dissipe leurs obscurités avec la lumière de son intelligence, et tire de sa mémoire ses admirables sail

حفظه وهذا شان الائمة المهتدين والخلفاء الرائقة

من

الراشدين ولم أر من ملوك الدنيا من بلغت عنايته بالعلم الى هذه النهاية فقد رايت ملك الهند يتذاكر بين يديه بعد . صلاة الصبح في العلوم المعقولات خاصة ورايت ملك الجاوة يتذاكر بين يديه بعد صلاة الجمعة في الفروع على مذهب الشافعي خاصة وكنت اعجب من ملازمة ملك تركستان لصلاتي العشاء الآخرة والصبح فى الجماعة حتى رايت ملازمة

(1)

مولانا أيده الله في العلوم ( كلها في الجماعة ولقيام رمـضـان والله يختص برحمته من يشاء قال ابن جزي لو ان عالما ليس

lies, ou bons mots. C'est là, sans nul doute, la conduite des imâms, ou chefs, bien dirigés et des califes orthodoxes. Parmi tous les autres rois de la terre, je n'en ai connu aucun dont la sollicitude pour la science atteignît un si haut degré. Pourtant, j'ai vu chez le souverain de l'Inde que l'on conférait tous les jours en sa présence, et après la prière de l'aurore, spécialement sur les sciences fondées sur le raisonnement, ou métaphysiques. J'ai vu aussi que le roi de Djaouah (Sumatra) assistait à des conférences que l'on tenait devant lui, après la prière du vendredi, surtout au sujet des règles ou doctrines, d'après le rite de Châfi'y. J'avais admiré l'assiduité du roi du Turkestân aux prières de la nuit close et de l'aurore dans la réunion des fidèles; mais mon admiration a cessé, depuis que j'ai vu l'assiduité de notre maître (que Dieu l'aide!) dans la mosquée, pour toutes les sciences, et pour l'exacte observance des cérémonies du ramadhân. Dieu fait part de sa miséricorde à qui il veut. (Coran, 11, 99; 111, 67.)

Ibn Djozay ajoute : « Si l'on supposait un savant, sans nulle autre occupation que d'étudier la science, la nuit

(1)

له شغل إلا بالعلم ليلاً ونهارًا لم يكن يصل الى ادنى مـراتــب مولانا ايده الله فى العلوم مع اشتغاله بامور الائمة (2) وتدبيره لسياسة الاقاليم النائية ومباشرته من حال ملكه ما لم يباشرة ذلك احد من الملوك ونظرة بنفسه في شكايات المظلومين ومع كله فلا تقع بمجلسه الكريم مسألة علم في اي علم كان إلا جلا مشكلها وباحث في دقائقها واستخرج غوامضها واستدرك على علماء مجلسه ما فاتهم من مغلقاتها ثم سَمـا أيده الله الى العلم الشريف التصوف ففهم إشارات القوم وتخلق باخلاقهم وظهرت آثار ذلك في تواضعه مع رفعته (3) وشفقته على رعيته جزيلاً من نفسه ورفقه في أمره كله وأعطى للآداب حظا جزيلاً

comme le jour, il n'atteindrait même pas au premier degré de l'instruction de notre maître (que Dieu l'assiste !) dans toutes les sciences. Cependant, il donne aussi ses soins aux affaires qui regardent les chefs des peuples, il gouverne des régions éloignées, il examine par lui-même la situation de son royaume, mieux que roi au monde ne l'a jamais fait, et il juge en personne les plaintes de ceux qui ont été lésés. Malgré tout cela, il ne se présente pas dans sa noble audience de question savante, sur quelque science que ce soit, qu'il n'en dissipe l'obscurité, qu'il n'en expose les finesses, n'en mette au jour les points cachés, et ne fasse comprendre aux savants qui assistent à la séance les détails difficiles qu'ils n'avaient pas saisis.

Ensuite il s'éleva (que Dieu l'assiste!) jusqu'à la sublime science de l'ordre des soûfis, ou contemplatifs; il comprit leurs symboles et adopta leurs mœurs. Les preuves en furent manifestes dans son humilité, malgré sa position illustre, dans sa commisération, ou sa clémence pour ses sujets, et sa douceur en toute chose. Il s'adonna beaucoup à l'étude des

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