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ميل وعليه الكنائس فيها الاصنام قد مثل بها المسلمون وفي وسطه ثلاث قباب من الحجارة الحمر على ثلاث طباق وعلى أركانه الاربعة اربع قباب ويسكن هنالك جماعة من الجوكية وقد لبدوا شعورهم وطالت حتى صارت في طولهم وغلبت عليهم صغرة الالوان من الرياضة وكثير من المسلمين يتبعونهم ليتعلموا منهم ويذكرون أن من كانت به عاهة من برص او جذام ياوى اليهم مدة طويلة فيبرا باذن الله تعالى وأوّل ما رأيت هذه الطائفة بحلة السلطان طرمشيرين ملك ترکستان وكانوا نحو خمسين فحفر لهم غار تحت الارض وكانوا مقيمين به لا يخرجون الا لقضاء حاجة ولهم شبه القرن

d'environ un mille et près duquel il y a des temples où sont des idoles, que les musulmans ont mutilées. Au milieu de l'étang s'élèvent trois pavillons de pierres rouges hauts de trois étages; il a à chacun de ses quatre angles un autre pavillon. Ce lieu est habité par une troupe de djoguis, qui ont agglutiné leurs cheveux au moyen d'une substance gluante et les ont laissés croître, de sorte qu'ils sont devenus aussi longs que leurs corps. Le teint de ces gens-là est extrêmement jaune, par suite de leur abstinence. Beaucoup de musulmans les suivent, afin d'apprendre leurs secrets. On raconte que quiconque est atteint d'une infirmité, telle que la lèpre ou l'éléphantiasis, se retire près d'eux pendant un long espace de temps, et est guéri par la permission du Dieu très-haut.

La première fois que je vis des gens de cette classe, ce fut dans le camp du sultan Thermachîrîn, souverain du Turkistân. Ils étaient au nombre d'environ cinquante. On leur creusa une fosse sous la terre, et ils y séjournèrent sans en sortir, sinon pour satisfaire quelque besoin. Ils ont

يضربونه أول النهار وآخره وبعد العتمة وشأنهم كله عجب ومنهم الرجل الذي صنع للسلطان غياث الدين الدامغانی سلطان بلاد المعبر حبوبا ياكلها تقوية على الجماع وكان من اخلاطها برادة الحديد فاعجـبـه فعلها فاكل منها أزيد من مقدار للحاجة فمات وولى ابن أخيه ناصر الدين فاكرم هذا الجوكى ورفع قدره ثم سافرنا الى مدينة جنديري وضبط اسمها بفتح الجيم المعقود وسكون النون وكسر الدال المهمل ويـاء مـد وراء مدينة عظيمة لها أسواق حافلة يسكنها امير امراء تلك البلاد عزّ الدين البنتاني بالباء الموحدة ثم النون ثم التاء المثناة مفتوحات ثم الف ونون وهو المدعو باعظم ملك وكان خيرًا فاضلاً يجالس اهل العلم وتمن كان يجالسه الفقيه عز

une espèce de corne dont ils sonnent au commencement du jour, vers sa fin et après la nuit close. Tout ce qui les concerne est extraordinaire. L'homme qui prépara pour le sultan Ghiyâth eddîn Addâméghâny, souverain de la côte de Coromandel, des pilules que ce prince avalait pour se fortifier dans l'accomplissement de l'acte vénérien, cet homme, dis-je, était un des leurs. Parmi les ingrédients de ces pilules se trouvait de la limaille de fer. Leur effet plut au sultan; il en prit plus que la quantité nécessaire et mourut. Il eut pour successeur son neveu Nâssir eddîn, qui traita avec considération ce djogui et l'éleva en dignité.

Cependant nous partîmes pour la ville de Tchandîry, qui est grande et pourvue de marchés magnifiques. C'est là qu'habite le chef des émirs de la contrée, 'Izz eddîn Albénétâny, que l'on appelle A'zham Mélic (le plus grand roi), et qui est un homme excellent et distingué. Il admet dans sa familiarité les savants, et parmi eux: 1o le jurisconsulte

الدين الزبيري والفقيه العالم وجيه الدين البياني نسبة الى مدينة بيانة التي تقدم ذكرها والفقيه القاضي المعروف بقاضي خاصة وامامهم شمس الدين وكان النائب عنه على أمور الخزن يسمى قمر الدين ونائبه على امور العسكر سعادة التلنكى من كبار الشجعان وبين يديه تعرض العساكر واعـظـم ملك لا الجمعة أو في غيرها نادرًا ثم سرنا من جنديري يظهر الا في يوم الى مدينة ظهار وضبط اسمها بكسر الظاء المعجم وهى مدينة المالوة اكبر عمالة تلك البلاد وزرعها كثير خصوصا القح هذه المدينة تحمل اوراق التنبول الى دهلى وبينهما أربعة وعشرون يوما وعلى الطريق بينهما اعمدة منقوش عليها عدد الاميال فيما بين (1) كل عمودين فاذا أراد المسافر ان يعلم عدد

ومن

'Izz eddîn Azzobeïry; 2° le savant légiste Wédjîh eddîn Albiâny, originaire de la ville de Biânah, dont nous avons parlé ci-dessus; 3° le jurisconsulte et kâdhi nommé Kâdhi Khâssah; et, enfin, 4° l'imâm Chams eddîn. Le lieutenant d'A'zham Mélic, pour ce qui concerne les affaires du trésor, est appelé Kamar eddîn, et son lieutenant, pour les choses qui regardent l'armée, Sé àdah Attilinguy, un des principaux héros, devant qui les troupes passent en revue. A'zham Mélic ne se montre que le vendredi, et rarement les autres jours.

De Tchandîry nous nous rendîmes à la ville de Zhihâr (Dhâr), qui est la capitale du Malwa, le plus grand district de ces régions. Les grains y abondent, surtout le fronment. De cette ville, on exporte à Dihly des feuilles de bétel. Il y a entre les deux places vingt-quatre jours de distance. Sur le chemin qui les sépare se trouvent des colonnes sur lesquelles est gravé le nombre de milles qu'il y a entre deux colonnes. Quand le voyageur désire savoir combien de che

ما سار في يومه وما بقى له الى المنزل او الى المدينة التي يقصدها قرأ النقش الذي في الاعمدة فعرفه ومدينة ظهار اقطاع للشيخ ابراهيم الذي من اهل ذيبة المهد،

حكاية كان هذا الشيخ ابراهيم قدم على هذه المدينة ونزل بخارجها فاحيي أرضاً مواتاً هنالك وصار يزدرعها بطيخا فتاتي الناس ويزرع في الغاية من الحلاوة ليس بتلك الارض مثلها بطيخا في ما يجاورة فلا يكون مثله وكان يـطـعـم الـفـقـراء والمساكين فلما قصد السلطان الى بلاد المعبر اهدى اليه هذا الشيخ بطيخا فقبله واستطابة واقطعة مدينة ظهار وامره ان يعمر زاوية بربوة تشرف عليها فعمرها احسن عمارة وكان

min il a parcouru dans sa journée, et combien il lui en reste pour arriver à la station ou à la ville vers laquelle il se dirige, il lit l'inscription qui se trouve sur les colonnes et connaît ce qu'il veut apprendre. La ville de Zhihâr est un fief appartenant au cheïkh Ibrâhîm, originaire de Dhibat almahal (les îles Maldives).

HISTORIETTE.

Le cheïkh Ibrâhîm, étant arrivé près de cette ville, fixa son habitation en cet endroit. Il rendit à la fertilité un terrain inculte, situé dans le voisinage, et y sema des pastèques. Celles-ci se trouvèrent extrêmement douces, et on n'en voyait pas de pareilles en ce canton. Les cultivateurs avaient beau semer des pastèques dans les terres voisines, elles ne ressemblaient pas à celles-là. Ibrâhîm donnait à manger aux fakirs et aux indigents. Lorsque le sultan se dirigea vers le pays de Ma'bar, le cheïkh lui fit présent d'une pastèque, qu'il accepta et trouva excellente. Aussi lui donna-t-il en fief la ville de Dhâr, et lui prescrivit-il de construire un ermitage sur une colline qui dominait cette ville. Ibrâhîm éleva cet

يطعم بها الوارد والصادر وأقام على ذلك أعواما ثم قدم على السلطان وحمل اليه ثلاثة عشر لكا فقال هذا فضل مما كنت اطعمه الناس وبيت المال احق به فقبضه منه ولم يُعجب السلطان فعله لكونه جمع المال ولم ينفق جميعه في اطعام الطعام وبهذه المدينة اراد ابن اخت الوزير خواجة جهان ان يفتك بخالة ويستولى على أمواله ويسير الى القائم ببلاد المعبر فنى خبرة الى خاله فقبض عليه وعلى جماعة من الامراء وبعثهم الى

السلطان فقتل الامراء وردّ ابن اخته اليه فقتله الوزير، حكاية ولمارة ابن اخت الوزير اليه امربه أن يُقتل كما

édifice avec le plus grand soin; il y servait des aliments à tout venant. Il persévéra dans cette conduite durant plusieurs années; après quoi il alla trouver le sultan et lui porta treize lacs (de drachmes), lui disant : « Voici ce qui me reste de l'argent que j'ai employé à donner à manger au public; le fisc y a plus de droits que moi. » Le sultan accepta la somme; mais il n'approuva pas l'action du cheïkh, d'avoir amassé des richesses et de n'en avoir pas dépensé la totalité à distribuer des aliments.

C'est dans cette même ville de Dhâr que le fils de la sœur du vizir Khodjah Djihân voulut assassiner son oncle, s'emparer des trésors de celui-ci et se rendre ensuite près du chef rebelle, dans le pays de Ma'bar (conf. t. III, p. 329, 331). Ce complot étant parvenu à la connaissance de son oncle, il se saisit de lui et de plusieurs émirs et les envoya au sultan. Le souverain mit à mort les émîrs et renvoya leur chef à son oncle, le vizir, qui le fit périr.

ANECDOTE.

Quand le neveu du vizir eut été renvoyé à son oncle, celuici ordonna de lui faire éprouver le même supplice qu'avaient

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