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قتل اصحابه وكانت له جارية يحبّها فاستحضرها واطعمها التنبول واطعمته وعانقها مودعا ثم طرح للفيلة وسلخ جلدة وملى تبنا فلما كان من الليل خرجت الجارية من الدار فرمت بنفسها في بئر هنالك تقرب من الموضع الذي قتل فيه فوجدت والغد فأخرجت ودفن الجمـة معها في قـبـر واحـد ميتة

من

ذلك قبور (گور) عاشقان و تفسير ذلك بلسانهم قبر وسمى العاشقين ثم سافرنا من مدينة ظهار الى مدينة اجين وضبط اسمها بضم الهمزة وفتح الجيم وياء ونون مدينة حسنة كثيرة الملك من العمارة وكان يسكنها الملك ناصر الدين بن عين الفضلاء الكرماء العلماء استشهد بجزيرة سندابور حين افتتاحها وقد زرت قبره هنالك وسنذكره وبهذه المدينة

subi ses camarades. Le malheureux avait une concubine qu'il chérissait; il la manda, lui fit manger du bétel, et en accepta de sa main; puis il l'embrassa en signe d'adieu et fut jeté aux éléphants. Il fut écorché et sa peau remplie de paille. Lorsque la nuit fut arrivée, la jeune femme sortit de la maison et se précipita dans un puits voisin, non loin du lieu où son amant avait péri. Le lendemain, elle fut trouvée morte; on la retira du puits et l'on ensevelit son corps dans le même tombeau où furent déposées les chairs du neveu du vizir. Cet endroit fut appelé Koboûr (Goûr) 'Achikân, ce qui signifie en persan « le tombeau des amants. »

De la ville de Dhår nous nous rendîmes à celle d'Oudjaïn, cité belle et bien peuplée, où résidait le roi Nâssir eddîn, fils d'Ain Almulc, homme distingué, généreux et savant, qui souffrit le martyre dans l'île de Sendâboûr, lorsqu'elle fut conquise. J'ai visité son tombeau dans cet endroit-là, ainsi qu'il en sera fait mention. C'est aussi à Oudjaïn qu'ha

كان سكنى الفقيه الطبيب جمال الدين المغربي الغرناطي الاصل ثم سافرنا من مدينة أجين الى مدينة دولة آباد وفي المدينة الحمة العظيمة الشّان الموازية لحضرة دهلي في رفعة (1) قدرها واتساع خطتها وهي منقسمة ثلاثة اقسام احدها دولة آباد وهو مختص بسكنى السلطان وعساكره والقسم الثاني يسمى الكتكة بفتح الكافين والتاء المعلوة التي بينهما والقسم الثالث قلعتها التي لا مثل لها ولا نظير فى الحصانة وتسمى الدويقير بضم الدال المهمل وفتح الواو وسكون الياء وقاف معقود مكسور وياء من وراء وبهذه المدينة سكنى الخان الاعظم قطلو خان معلم السلطان وهو اميرها والنائب عن السلطان بها وبـبـلاد صاغر وبلاد التلفك وما أضيف الى ذلك وعمالتها مسيرة ثلاثة

bitait le jurisconsulte et médecin Djemâl eddîn, le Maghrébin, originaire de Grenade.

D'Oudjaïn nous allâmes à Daoulet Abâd, qui est une ville considérable, illustre, égale à la capitale Dihly par l'élévation de son rang et la vaste étendue de ses quartiers. Elle est divisée en trois portions, dont l'une est Daoulet Abâd (proprement dite). Celle-ci est particulièrement destinée à l'habitation du sultan et de ses troupes. La seconde portion est nommée Catacah. Quant à la troisième, c'est la citadelle, qui n'a pas sa pareille sous le rapport de la force, et qui est appelée Doueïguir.

C'est à Daoulet Abâd que demeure le très-grand khân, Kothloû khan, précepteur du sultan. Il en est le commandant et y tient la place du monarque, ainsi que dans les pays de Sâghar, de Tiling et dépendances. Le territoire de ces provinces comprend un espace de trois mois de marche,

اشهر عامرة كلها لحكمة ونوابه فيها وقلعة الدويـقـيـر التي ذكرناها هي قطعة حجر في بسيط من الارض قد نحـتـت وبنى باعلاها قلعة يصعد اليها بسُلَّم مصنوع من جلود ويرفع ليلاً ويسكن بها المغردون وهم الزماميون باولادهم وفيها سجن اهل الجرائم العظيمة في جبوب بها وبها فيران ضخام اعظم من القطوط والقطوط تهرب منها ولا تطيق مدافعتها لانها تغلبها ولا تصاد الا بجيل تُدار عليها وقد رايتها هنالك فتجبت

منها،

حكاية اخبرنى الملك خطاب الافغاني أنه سجن مرة في جب بهذه القلعة يُسمى جبّ الغيران قال فكانت تجتمع على ليلاً

parfaitement peuplé. Le tout est soumis aux ordres de Kothloû khân, et ses lieutenants y exercent l'autorité. La forteresse de Doueïguir, dont nous avons fait mention, est un rocher situé au milieu d'une plaine. Il a été taillé, et l'on a bâti sur le sommet un château où l'on monte avec une échelle de cuir, que l'on enlève la nuit.

C'est là qu'habitent, avec leurs enfants, les Mofred, qui sont les mêmes que les Žimámy (soldats inscrits sur les listes de l'armée). On y emprisonne dans des fosses les individus qui se sont rendus coupables de grands crimes. Il y a dans ces fosses des rats énormes, plus gros que les chats. Ces derniers animaux s'enfuient devant eux et ne peuvent leur résister, car ils seraient vaincus. Aussi ne les prend-on qu'en ayant recours à des ruses. J'ai vu ces rats à Doueïguir et j'en ai été émerveillé.

HISTORIETTE.

Le roi Khatthâb, l'Afghân, m'a raconté qu'il fut une fois mis en prison dans une fosse située dans cette forteresse, et que l'on appelait la Fosse aur rats. « Ces animaux, dit-il, se

لتاكلني فاقاتلها والقى من ذلك جهدًا ثم أني رأيت في القوم قائلاً يقول لى اقرا سورة الاخلاص ماية الف مرة ويفرج الله عنك قال فقرأتها فلما اتهمتها أخرجت وكان سبب خروجي ان ملك مل كان مسجونا في جب يجاورنى فمرض واكلت الغيران أصابعه وعينيه فمات فبلغ ذلك السلطان فقال أَخرجوا خطابًا لللا يتفق له مثل ذلك والى هذه القلعة لجأ ناصر الدين بن ملك مل المذكور والقاضي جلال حين هزمهما السلطان واهل بلاد دولة آباد هم قبيل المـرهـتـة الـذيـن خـص الله نساءهم بالحسن وخصوصا في الانوف والحواجب ولهن من طيب

rassemblaient près de moi, la nuit, afin de me dévorer. Je me défendais contre eux, non sans éprouver de la fatigue. Je vis ensuite dans un songe quelqu'un qui me dit : « Lis cent mille fois le chapitre de la Piété sincère (cxir chapitre du Koran), et Dieu te délivrera. » Je récitai ce chapitre, continue Khatthâb, et, lorsque je l'eus achevé, je fus tiré de prison. Le motif de ma sortie de captivité fut le suivant : le roi Mell était emprisonné dans une citerne voisine de la mienne. Or il tomba malade, les rats mangèrent ses doigts et ses yeux, et il mourut. Cette nouvelle étant parvenue au sultan, il dit : «Faites sortir Khatthâb, de peur qu'il ne lui arrive la même chose.»

Ce fut dans la forteresse de Doueïguir que se réfugièrent Nassir eddîn, fils du même roi Mell, et le kâdhi Djélâl eddîn, lorsqu'ils furent mis en déroute par le sultan.

Les habitants du territoire de Daoulet Abâd appartiennent à la tribu des Mahrattes, dont Dieu a daigné gratifier les femmes d'une beauté particulière, surtout en ce qui concerne le nez et les sourcils. Elles possèdent des talents que n'ont pas les autres femmes, dans l'art de procurer du plaisir aux hommes et dans la connaissance des

(1)

الخلوة والمعرفة بحركات الجماع ما ليس لغيرهن وكفار هذه المدينة اصحاب تجارات واكثر تجاراتهم ) في الجوهر واموالهم طائلة وهم يسمون الساهة وأحدهم ساه بالهال السين وهم مثل بدیار مصر وبدولة آباد العنب والرمان ويثمران مرتين الاكارم في السنة وهى من اعظم البلاد بحبى واكبرها خراجا لكثرة عمارتها واتساع عمالتها وأخبرت أن بعض الهنود التزم مغارمها و عمالتها جميعا وهى كما ذكرناه مسيرة ثلاثة اشهر بسبعة عشر كرورًا والكرور ماية لك واللك ماية الف دينار ولاكنه لم يف بذلك فبقى عليه بقية وأخذ ماله وسلخ

جلده،

divers actes qui ont rapport à l'union des sexes. Les idolâtres de Daoulet Abâd sont voués au négoce, et leur principal commerce consiste en perles. Leurs richesses sont considérables; on donne à ces marchands le nom de Saha (sanscrit Sârthaváha, pali Sâtthavâha, prononcé à Ceylan Sâttvahé ou Sáttbahé), mot dont le singulier est sûh, et ils ressemblent aux Câremis de l'Égypte.

On trouve à Daoulet Abâd des raisins et des grenades; la récolte de ces fruits a lieu deux fois chaque année. Cette place est au nombre des villes les plus importantes et les plus considérables, en ce qui regarde les taxes et l'impôt foncier, et cela, à cause de sa nombreuse population et de l'étendue de son territoire. On m'a raconté qu'un certain Hindou prit à ferme, moyennant dix-sept coroúrs, les contributions de la ville et celles de son district. Ce dernier s'étend, ainsi que nous l'avons dit, l'espace de trois mois de marche. Quant au coroûr, il équivaut à cent lacs, et un de ces derniers, à cent mille dînârs. Mais l'Hindou ne satisà ses engagements; un reliquat demeura à sa charge, ses trésors furent saisis et lui-même fut écorché.

fit

pas

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