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معه ولما احترقا جاء وأحجت النار لحرقه وامراته تحرق نفسها اصحابي واخبروا أنها عانقت الميت حتى احترقت معه وبعد ذلك كنت في تلك البلاد ارى المراة من كفار الهنود متزينة راكبة والناس يتبعونها من مسلم وكافر والاطبال والابواق بين يديها ومعها البراهمة وهم كبراء الهنود واذا كان ذلك ببلاد السلطان استاذنوا السلطان في احراقها فياذن لهم فيحرقونها ثم اتفق بعد مدة انى كنت بمدينة اكثر سكانها الكفار تعرف با مجری واميرها مسلم من سامرة السند وعلى مقربة منها الكفار العصاة فقطعوا الطريق يوما وخرج الامير المسلم لقتالهم

Indien idolâtre était mort, qu'un brasier avait été allumé pour consumer son cadavre, et que sa femme se brûlerait en même temps que lui. Lorsque tous deux furent brûlés, mes compagnons revinrent et me racontèrent que la femme avait tenu le mort embrassé, jusqu'à ce qu'elle fût consumée avec lui. Par la suite, je voyais dans l'Inde des femmes idolâtres, toutes parées et montées sur un cheval; la population, tant musulmane qu'idolâtre, les suivait; les timbales et les trompettes résonnaient devant elles. Elles étaient accompagnées des brahmanes, qui sont les chefs des Indous. Lorsque cela se passe dans les états du sultan, ils demandent à ce prince la permission de brûler la femme du mort. Il leur accorde cette autorisation, et alors ils procèdent au brûlement de la veuve.

Au bout d'un certain temps, il arriva que je me trouvai dans une ville dont la plupart des habitants étaient des idolâtres. Cette ville est nommée Amdjery, et son prince était un musulman de la tribu des Sâmirah du Sind. Dans son voisinage habitaient les idolâtres rebelles. Un certain jour, ils commirent des brigandages, et l'émir musulman se mit

وخرجت معه رعيته من المسلمين والكفار ووقع بينهم قتال منهم شدید مات فيه من رعية الكفار سبعة نفر وكان لثلاثة ثلاث زوجات فاتفقن على احراق انفسهن واحراق المرأة بعد زوجها عندهم امر مندوب اليه غير واجب لاكن من احرقت نفسها بعد زوجها أحرز اهل بيتها شرفا بذلك ونسبوا إلى الوفاء ومن لم تُحرق نفسها لبست خشن الثياب واقامت عند اهلها بائسة ممتهنة لعدم وفائها ولكنها لا تـكـره على احراق نفسها ولما تعاهدت النسوة الثلاث اللاى ذكرناهن على احراق انفسهن اقن قبل ذلك ثلاثة أيام في غناء وطرب واكل وشرب كانهن يودعن الدنيا وياتى اليهن النساء من كل جهة وفى

en marche pour les combattre. Ses sujets, tant musulmans qu'infidèles, marchèrent avec lui, et un combat acharné s'engagea, dans lequel périrent sept des derniers, dont trois étaient mariés; leurs femmes convinrent entre elles de se brûler. Le brûlement de la femme, après la mort de son mari, est, chez les Indiens, un acte recommandé, mais non obligatoire. Si une veuve se brûle, les personnes de sa famille en retirent de la gloire, et sont célébrées pour leur fidélité à remplir leurs engagements. Quant à celle qui ne se livre pas aux flammes, elle revêt des habits grossiers et demeure chez ses parents, en proie à la misère et à l'abjection, à cause de son manque de fidélité; mais on ne la force pas à se brûler.

Or donc, quand les trois femmes que nous avons mentionnées furent convenues de se brûler, elles passèrent les trois jours qui devaient précéder ce sacrifice dans les chansons, les réjouissances et les festins, comme si elles avaient voulu faire leurs adieux à ce monde. De toutes parts les autres femmes venaient les trouver. Le matin du quatrième

صبيحة اليوم الرابع اتيت كل واحدة منهن بفرس فركبته وهى متزينة متعطرة وفى يمناها جوزة نارجيل تلعب بها وفي يسراها مرآة تنظر فيها وجهها والبراهمة يحفون بها وأقاربها معها وبين يديها الاطبال والابواق والانفار وكل انسان من الكفار يقول لها ابلغى السلام الى ابى او اني او امی او صاحبى وهى تقول نعم وتضحك اليهم وركبت مع اصحابى لارى كيفية صنعهن في الاحتراق فسرنا معهن نحو ثلاثة اميال وانتهينا الى موضع اشجاره اربع مظلم كثير المياه والاشجار متكاثف الظلال وبين

القباب
الحجارة

صهريج

ماء قد

وبين قباب في كل قبة صنم من تكاثفت عليه الظلال وتزاحت الاشجار فلا تتخللها الشمس

jour, on amena à chacune de ces trois femmes un cheval, sur lequel chacune monta, toute parée et parfumée. Dans la main droite, elles tenaient une noix de cocotier, avec laquelle elles jouaient, et dans la gauche, un miroir, où elles regardaient leur figure. Les brahmanes les entouraient, et elles étaient accompagnées de leurs proches. Devant elles, on battait des timbales et l'on sonnait de la trompette et du clairon. Chacun des infidèles leur disait : « Transmettez mes salutations à mon père, ou à mon frère, ou à ma mère, ou à mon ami. » A quoi elles répondaient, en leur souriant : « Très-bien.

Je montai à cheval, avec mes compagnons, afin de voir de quelle manière ces femmes se comporteraient durant la cérémonie de leur brûlement. Nous marchâmes avec elles l'espace d'environ trois milles, et nous arrivâmes dans un endroit obscur, abondamment pourvu d'eau et d'arbres, et couvert d'un ombrage épais. Au milieu des arbres s'élevaient quatre pavillons, dans chacun desquels était une idole de pierre. Entre les pavillons se trouvait un bassin d'eau, audessus duquel l'ombre était extrêmement dense et les arbres

فكان ذلك الموضع بقعة من بقع جهنّم اعاذنا الله منها ولما وصلت الى تلك القباب نزلن الى الصهريج وانغـمـسـن فـيه وجردن ما عليهن من ثياب وحلى فتصدقن به واتيت كل واحدة منهن بثوب قطن خشن غير مخيط فربطت بعضه على وسطها وبعضه على راسها وكتفيها والنيران قد أضرمت على قرب من ذلك الصهريج في موضع منخفض وصبّ عليها روغن كنجت (کنجد) وهو زيت الجلجلان فزاد في اشتعالها وهنالك نحو خمسة عشر رجلا بايديهم حزم من الخطب الرقيق ومعهم نحو عشرة بايديهم خشب كبار واهل الاطبال والابواق وقوف ينتظرون مجى المرأة وقد حجبت النار بملحفة يمسكها الرجال

fort pressés, de sorte que le soleil ne pouvait pénétrer au travers. On eût dit que ce lieu était une des vallées de l'enfer; que Dieu nous en préserve!

Quand j'arrivai à ces tentes, les trois femmes mirent pied à terre près du bassin, s'y plongèrent, dépouillèrent les habits et les bijoux qu'elles portaient, et en firent des aumônes. On apporta à chacune d'elles une grossière étoffe de coton non façonnée, dont elles lièrent une partie sur leurs hanches et le reste sur leur tête et leurs épaules. Cependant des feux avaient été allumés, près de ce bassin, dans un endroit déprimé, et l'on y avait répandu de l'huile de cundjut (cundjud), c'est-à-dire de sésame, qui accrut l'intensité des flammes. Il y avait là environ quinze hommes, tenant dans leurs mains des fagots de bois mince. Avec eux s'en trouvaient dix autres, portant dans leurs mains de grandes planches. Les joueurs de timbales et de trompettes se tenaient debout, attendant la venue de la femme. La vue du feu était cachée par une couverture que des hommes te

بایدیهم ليلا يدهشها النظر اليها فرایت احداهن لما وصلت الى تلك الملحقة نزعتها من ايدى الرجال بعنف وقالت لهم ما را میترسانی از اطش (آتش) من میدانم او اطش است رها كنى مارا وهي تضحك ومعنى هذا الكلام أبالنار تخوفونني انا اعلم انها نار محرقة ثم جمعت يديها على راسها خدمة للنار ورمت بنفسها فيها وعند ذلك ضربت الاطبال والانفار من الخطب عليهـا وجـعــل والابواق ورمى الرجال ما بايديهم من فوقها ليلا تتحرك وارتفعت الاصوات الاخرون تلك الخشب من وكثر الفجيج ولما رايت ذلك كدتُ اسقط عن فرسى لولا اصحابي تداركونى بالماء فغسلوا وجهى وانصرفت وكذلك يفعل أهل الهند ايضا فى الغرق يغرق كثير منهم انفسهم في نهر

الكنك

naient dans leurs mains, de peur que la malheureuse ne fût effrayée en l'apercevant. Je vis une de ces femmes qui, au moment où elle arriva près de cette couverture, l'arracha violemment des mains des gens qui la soutenaient, et leur dit, en souriant, des paroles persanes dont le sens était : « Est-ce que vous m'effrayerez avec le feu? Je sais bien que c'est du feu; laissez-moi. » Puis elle réunit ses mains audessus de sa tête, comme pour saluer le feu, et elle s'y jeta elle-même. Au même instant, les timbales, les clairons et les trompettes retentirent, et les hommes lancèrent sur elle le bois qu'ils portaient dans leurs mains. D'autres placèrent des planches par-dessus la victime, de crainte qu'elle ne se remuât. Des cris s'élevèrent, et la clameur devint considérable. Lorsque je vis ce spectacle, je fus sur le point de tomber de cheval. Heureusement, mes compagnons vinrent à moi avec de l'eau, ils me lavèrent le visage, et je m'en retournai.

Les habitants de l'Inde en usent de même en ce qui touche la submersion. Beaucoup d'entre eux se noient volontaire

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