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وبلغه أن المنجمين زعموا انه لا يدخل مدينة دهلي بـعـد

الكشك

سفره ذلك فيتوعدهم ولما عاد من سفرة وقرب من الحضرة أمر الكمان وشين بضم ولده أن يبنى له قصرًا وهم يسمونه فبناه في ثلاثة يسمى افغان بور هنالك معجم مسكن على واد ايام وجعل اكثر بنائه بالخشب مرتفعا على الارض قايما على سوارى خشب وأحكمه بهندسة تولّى النظر فيها الملك زاده المعروف بعد ذلك بخواجة جهان واسمه احمد بن ایاس كبير وزراء السلطان محمد وكان اذ ذاك شحنة العمارة وكانت الحكمة التي اخترعوها فيه أنه متى وطمت الغيلة جهة منه وقع ذلك القصر وسقط ونزل السلطان بالقصر واطعم الناس

au sultan que les astrologues prétendaient qu'il n'entrerait pas dans la ville de Dihly, au retour de ce voyage. Il se répandit contre eux en menaces.

Lorsqu'il fut revenu de son expédition et qu'il approcha de la capitale, il ordonna à son fils de lui bâtir un palais, ou, comme ce peuple l'appelle, un coche « kiosque », près d'une rivière qui coule en cet endroit et que l'on nomme Afghân Poûr. Mohammed l'édifia en trois jours, et le construisit pour la majeure partie en bois. Il était élevé au-dessus du sol et reposait sur des colonnes de bois. Mohammed le disposa avec art et dans des proportions que fut chargé de faire observer Almélic Zadeh, connu dans la suite par le titre de Khodjah djihân. Le vrai nom de cet individu était Ahmed, fils d'Ayâs; il devint le principal vizir du sultan Mohammed, et il était alors inspecteur des bâtiments. L'invention qu'imaginèrent ces deux personnages en construisant le kiosque consista à le bâtir de telle sorte qu'il tombât et s'écroulât dès que les éléphants en approcheraient d'un certain côté. Le sultan s'arrêta dans cet édifice, et fit servir à manger au

وتفرقوا واستاذنه ولده فى ان يعرض الفيلة بين يديه وهى مرينة فأذن له وحدثنى الشيخ ركن الدين انه كان يــومـــد مع السلطان ومعهما ولد السلطان المؤثر لديه محمود فجاء محمد ابن السلطان فقال للشيخ يا خوند هذا وقت الـعـصـر انزل فصل قال لى الشيخ فنزلت واتى بالافيال من جهة واحدة حسبما دبّروه فلما وطئتها سقط الكشك على السلطان وولده محمود قال الشيخ فسمعت الفتحة فعُدت ولم اصل فوجدت الكشك قد سقط فامر ابنه ان يوتى بالفوس والمساحي للحفر عنه واشار بالابطاء فلم يوت بهما الا وقد غربت الشمس فحفروا ووجدوا السلطان قد حنا ظَهره على ولده ليقيه الموت فزعم

peuple, qui se dispersa ensuite. Son fils lui demanda la permission de faire passer devant lui les éléphants, couverts de leurs harnais de parade. Le sultan le lui permit.

Le cheïkh Rocn eddîn m'a raconté qu'il se trouvait alors près du sultan, et qu'ils avaient avec eux le fils de ce dernier, son enfant de prédilection, Mahmoûd. Sur ces entrefaites, Mohammed revint et dit au cheïkh : « Ô maître! voici le moment de la prière de l'après-midi; descends et prie. »« Je descendis, continue le cheïkh, et l'on amena les éléphants d'un même côté, ainsi que le prince et son confident avaient imaginé de le faire. Lorsque ces animaux marchèrent de ce côté, le kiosque s'écroula sur le sultan et son fils Mahmoud. J'entendis le bruit, dit toujours le cheïkh, et je revins sur mes pas sans avoir fait ma prière. Je vis que le kiosque était renversé. Le fils du sultan, Mohammed, ordonna d'apporter des pioches et des pelles, afin de creuser la terre et de chercher après son père. Mais il fit signe qu'on tardât d'obéir, et on n'apporta les outils qu'après le coucher du soleil. On se mit alors à creuser et l'on découvrit le sultan, qui avait courbé

انه أُخرج ميتنا وزعم بعضهم انه اخرج حيا فأُجهز بعضهم عليه وجل ليلاً إلى مقبرته التي بناها بخارج البلدة المسماة باسمه تغلق آباد فدفن بها وقد ذكرنا السبب في بنائه لهذه المدينة وبها كانت خزاين تغلق وقصوره وبها القصر الاعظم الذي جعل قراميده مذهبة فاذا طلعت الشمس كان لها نور عظيم وبصيص يمنع البصر من ادامة النظر اليها واختزن بها الاموال الكثيرة ويذكر انه بني صهريجا وافرغ فيه الذهب. افراغا فكان قطعة واحدة فصرف جميع ذلك ولده محمد شاه لما ولى وبسبب ما ذكرناه من هندسة الوزير خواجه جهان في بناء الكشك الذي سقط على تغلق كانت حظوته عند ولده

le dos au-dessus de son fils, afin de le préserver de la mort. Quelques-uns prétendirent que Toghlok fut retiré mort, d'autres, au contraire, qu'il était encore en vie, qu'on l'acheva et qu'on le transporta de nuit dans le mausolée qu'il s'était construit près de la ville appelée, d'après lui, Toghlok Abâd, et où il fut enterré. »

Nous avons raconté (ci-dessus, p. 147) pour quel motif il avait bâti cette ville, où se trouvaient ses trésors et ses palais. C'est là qu'était le palais immense qu'il recouvrit de tuiles dorées. Au moment où le soleil se levait, ces tuiles resplendissaient d'une vive lumière, et d'un éclat qui empêchait l'œil de les regarder longtemps. Toghlok déposa dans cette ville de Toghlok Abâd des trésors considérables. On raconte qu'il construisit un bassin, où il versa de l'or fondu, de manière à en former un seul morceau. Son fils Mohammed châh dépensa tout cela lorsqu'il fut monté sur le trône.

Ce fut aux habiles mesures observées par le vizir Khodjah djihân, en construisant le kiosque qui s'écroula sur Toghlok, ainsi que nous l'avons rapporté, qu'il dut la considéra

محمد شاه و ایثاره لديه فلم يكن احد يدانيه في المنزلة

لديه ولا يبلغ مرتبته عنده من الوزراء ولا غيرهم

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ذكر السلطان ابى المجاهد محمد شاه بن السلطان غياث الدين تغلق شاه ملك الهند والسند الذي قدمنا عليه ولما مات السلطان تغلق استولى ابنه محمد على الملك من غير منازع له ولا مخالف عليه وقد قدمنا انه كان اسمه جونة فلها ملك تسمى بحمد واكتنى بابي المجاهد وكل ما ذكرت من شان سلاطين الهند فهو مما أخبرت به وتلقيته او مُعظَمه من الشيخ كمال الدين بن البرهان الغزنوي قاضي القضاة

tion dont il jouissait auprès de Mohammed et la prédilection que celui-ci lui témoignait. Personne, soit vizir ou autre, n'approchait de lui sous le rapport de l'estime où le tenait le sultan, et n'atteignait le rang dont il était en possession près de ce prince.

HISTOIRE DU SULTAN ABOUL'MODJAHID MOHAMMED CHAH, Fils du SULTAN GHIYATH EDDÎN TOGH LOK CHAH, ROI DE L'INDE ET DU SIND, À LA COUR DE QUI NOUS NOUS RENDîmes.

Lorsque le sultan Toghlok fut mort, son fils Mohammed s'empara du royaume, sans rencontrer d'adversaire ni de rebelle. Nous avons dit ci-dessus que son nom était Djaounah; mais quand il fut devenu roi, il se fit appeler Mohammed et fut surnommé Abou'l Modjâhid (le père de celui qui fait la guerre aux infideles). Tout ce que j'ai rapporté touchant l'histoire des sultans de l'Inde, j'en ai été informé et je l'ai appris, au moins pour la plus grande partie, de la bouche du cheïkh Camâl eddîn, fils de Borhân eddîn, de Ghaznah, kâdhi

وأما اخبار هذا الملك فعظمها ممّا شاهدته ايام كونى

ببلاده ،

ذكر وصفه وهذا الملك أحب الناس فى اسداء العطايا واراقة الدماء فلا يخلو بابه عن فقير يُغنى او حَى يقتل وقد شهرت

في الناس حكاياته في الكرم والشجاعة وحكاياته في الفتك والبطش ذلك تواضعا واكثرهم مع بذوى الجنايات وهو اشد الناس اظهارًا للعدل والحق وشعاير الدين عنده محفوظة وله اشتداد في أمر الصلاة والعقوبة على تركها وهو من الملوك الذين اطّردت يمن نقيبتهم ولاكن الاغلب عـلـيـه المعتاد سعادتهم وخرق الكرم وسنذكر من أخباره فيه عجائب لم يُسْمَع بمثلها عن

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des kâdhis. Quant aux aventures de ce roi-ci, la plupart sont au nombre de ce que j'ai vu durant mon séjour dans ses États.

PORTRAIT DE CE ROI.

Mohammed est de tous les hommes celui qui aime davantage à faire des cadeaux et aussi à répandre le sang. Sa porte voit toujours près d'elle quelque fakîr (pauvre) qui devient riche, ou quelque être vivant qui est mis à mort. Ses traits de générosité et de bravoure, et ses exemples de cruauté et de violence envers les coupables, ont obtenu de la celébrité parmi le peuple. Malgré cela, il est le plus humble des hommes et celui qui montre le plus d'équité; les cérémonies de la religion sont observées à sa cour; il est très-sévère en ce qui regarde la prière et le châtiment qui suit son inexécution. Il est au nombre des rois dont la félicité est grande, et dont les heureux succès dépassent ce qui est ordinaire; mais sa qualité dominante, c'est la générosité. Nous raconterons, parmi les traits de sa libéralité, des merveilles dont les semblables n'ont été rapportées d'aucun des princes qui l'ont

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