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ذكر سجنه لابن تاج العارفين وقتله لاولاده وكان الشيخ الصالح شمس الدين ابن تاج العارفين ساكنا بمدينة كول منقطعا للعبادة كبير القدر ودخل السلطان الى مدينة كول نبعث عنه فلم ياته فذهب السلطان اليه ثم لما قارب منزله انصرف ولم يره واتفق بعد ذلك ان اميرا من الامراء خالف على السلطان ببعض الجهات وبايعه الناس فنقل للسلطان انه وقع ذكر هذا الامير بمجلس الشيخ شمس الدين فاتني عليه

et tu pensais venir ensuite me combattre en compagnie de ces Turcs.» (Il ajouta, en s'adressant à ses gardes) : « Coupezlui le cou. » Il fut tué. Que Dieu ait pitié de lui!

DE L'EMPRISONNEMENT DU CHEIKH FILS DE TÂDJ AL'ÂRIFÎN, ET DE LA CONDAMNATION À MORT DES FILS DE CE cheÏKH, LE TOUT

PAR L'ORDRE DU SULTAN.

Le pieux cheïkh Chams eddîn, fils de Tâdj al'ârifìn (le diadème des contemplatifs), habitait la ville de Cowil, s'occupant tout à fait d'actes de dévotion; et c'était un homme de grand mérite. Une fois le sultan entra dans cette cité, et l'envoya quérir; mais il ne se rendit pas chez le souverain. Celui-ci se dirigea lui-même vers sa demeure; puis, quand il en approcha, il rebroussa chemin, et ne vit pas le cheïkh.

Plus tard il arriva qu'un émîr se révolta contre le sultan dans une province, et que les peuples lui prêtèrent serment. On rapporta au souverain que, dans une réunion chez le cheikh Chams eddîn, on avait parlé de cet émîr, que le cheikh avait fait son éloge, et dit qu'il méritait de régner.

وقال انه يصلح للملك فبعث السلطان بعض الامراء الى الشيخ فقيدة وقيد اولاده وقيّد قاضي كول ومحتسبها لانه ذكر أنهما كانا حاضرين للمجلس الذي وقع فيه ثناء الشيخ على الامير المخالف وأمر بهم فهجنوا جميعا بعد أن سمـل عـيـنى القاضي وعيني المحتسب ومات الشيخ بالسجن وكان القاضي والمحتسب يخرجان مع بعض السجانين فيسألان الناس ثم يردان الى السجن وكان قد بلغ السلطان أن أولاد الشيخ كانوا يخالطون كفار الهنود وعُصاتهم ويحبونهم فلما مات أبوهم اخرجهم من السجن وقال لهم لا تعودوا الى ما كنتم تفعلون فقالوا له وما فعلنا فاغتاظ من ذلك وأمر بقتلهم جميعًا فقتلوا

Le sultan envoya près du cheïkh un commandant, qui lui mit des liens aux pieds, et agit ainsi avec ses fils, avec le juge de Cowil et son inspecteur des marchés; car on avait su que ces deux derniers personnages se trouvaient présents dans l'assemblée où il avait été question de l'émîr insurgé, et où son éloge avait été fait par le cheïkh Chams eddîn. Le souverain les fit mettre tous en prison, après avoir toutefois privé de la vue le juge et l'inspecteur des marchés. Quant au cheïkh, il mourut dans la prison; le juge et l'inspecteur en sortaient tous les jours, accompagnés par un geôlier; ils demandaient l'aumône aux passants, et étaient reconduits dans leur cachot.

Le sultan avait été averti que les fils du cheïkh avaient eu des rapports avec les Indiens infidèles, ainsi qu'avec les rebelles Hindous, et avaient contracté amitié avec eux. A la mort de leur père, il les fit sortir de prison et leur dit : « Vous n'agirez plus comme vous l'avez fait. Ils répondirent : « Et qu'avons-nous fait?» Le sultan se mit en colère, et ordonna de les tuer; ce qui eut lieu. Il fit venir après

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ثمّ استحضر القاضي المذكور فقال اخبرني بمن كان يرى رأى هولاء الذين قتلوا ويفعل مثل افعـالـهـم فاملى اسماء رجال كثيرين من كبار البلد فمّا عُرض ما أملاه على السلطان قال هذا يجب ان يُخرب البلد اضربوا عنقه فضربت عنقه رحمه الله تعالى ،

ذكر قتله للشيخ الحيدري وكان الشيخ على الحيدري ساكنا بمدينة كنباية من ساحل الهند وهو عظیم القدر شهير الذكر بعيد الصيت ينذر له التجار بالبحر النذور الكثيرة واذا قدموا بدوا بالسلام عليه وكان يكاشف باحوالهم وربّما نذر احدهم النذر وندم عليه فاذا اتى الشيخ للسلام عليه

cela le juge susmentionné, et lui dit : « Fais-moi connaître ceux qui (dans Cowil) pensent comme les individus qui viennent d'être exécutés, et agissent comme ils l'ont fait. » Le kâdhi dicta les noms d'un grand nombre de personnes, parmi les grands du pays. Lorsque le monarque vit cela, il dit : « Cet homme désire la destruction de la ville. » (Eť, s'adressant à ses satellites, il ajouta): « Coupez-lui le cou. » Ils le lui coupèrent. Que Dieu ait pitié de lui!

DE LA CONDAMNATION À MORT DU CHEIKH ALHAÏDARY

PAR LE SULTAN.

Le cheïkh'Aly alhaïdary habitait la ville de Cambaie, sur le littoral de l'Inde; c'était un homme d'un grand mérite, d'une réputation immense, et il était célèbre dans les pays, même les plus éloignés. Les négociants qui voyageaient sur mer lui vouaient de nombreuses offrandes, et à leur arrivée, ils s'empressaient d'aller saluer ce cheïkh, qui savait découvrir leurs secrets, et leur disait la bonne aventure. Il arrivait souvent que l'un d'eux lui avait promis une offrande,

أعلمه بما نذر له وامر بالوفاء به واتفق له ذلك مرات واشتهر به فلما خالف القاضي جلال الافغاني وقبيلته بتلك الجهات بلغ السلطان ان الشيخ اللحيدري دعا للقاضي جلال واعــطــاه شاشيته من راسه وذكر ايضا انه بايعه فلما خرج السلطان اليهم بنفسه وانهزم القاضي جلال خلف السلطان شرف الملك امير بخت أحد الوافدين معنا عليه بكنباية وامره بالبحث عن اهل الخلاف وجـعـل مـعـه فقهاء يحكم بقولهم فاحضر الشيخ علي الحيدري بين يديه وثبت انه اعطى للقائم شاشيته ودعا له فحكموا بقتله فلما ضربة السياف لم يفعل شياً

et que depuis il avait regretté son vou. Quand il se présentait devant le cheïkh pour le saluer, celui-ci lui rappelait sa promesse, et lui ordonnait d'y satisfaire. Pareille chose s'est passée un grand nombre de fois, et le cheïkh 'Aly est renommé sous ce rapport.

Lorsque le kâdhi Djélâl eddîn alafghâny et sa peuplade s'insurgèrent dans ces contrées, on avertit le sultan que le cheïkh Alhaïdary avait prié pour le juge susnommé; qu'il lui avait donné sa propre calotte, et on assurait même qu'il lui avait prêté serment. Le souverain ayant marché en personne contre les rebelles, Djélâl eddîn s'enfuit. Alors le sultan partit, et laissa en sa place, à Cambaie, Chéref almolc, émîr bakht, qui est un de ceux qui arrivèrent avec nous chez le monarque de l'Inde. Il lui commanda d'ouvrir une enquête sur les gens qui s'étaient révoltés, et lui adjoignit des jurisconsultes pour l'aider dans les jugements à intervenir.

Émîr bakht se fit amener le cheïkh 'Aly alhaïdary; il fut établi que ce dernier avait fait cadeau de sa calotte au juge rebelle, et qu'il avait fait des vœux pour lui. En conséquence, il fut condamné à mourir; mais quand le bour

وعجب الناس لذلك وظنوا انه يعفى عنه بسبب ذلك فامر سيافا آخر بضرب عنقه فضربها رحمه الله تعالى ،

ذكر قتله لطوغان واخيه وكان طوغان الفرغاني واخوه من

كبار اهل مدينة فرغانة فوفدا على السلطان فاحسن اليهما واعطاها عطاء جزيلاً وأقاما عنده مدة فلما طال مقامهما ارادا الرجوع الى بلادها وحاولا الفرار فوشى بهما أحد أصحابهما إلى السلطان فامر بتوسيطهما فوسطا واعطى للذى وشى بهما جميع ما لهما وكذلك عادتهم بتلك البلاد اذا وشى احد باحد وثبت ما وشى به فقتل اعطى ماله

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reau voulut le frapper, il n'y réussit pas. Le peuple fut sort émerveillé de ce fait, et il pensa qu'on pardonnerait au condamné, à cause de cela; mais l'émîr ordonna à un autre bourreau de lui couper le cou, ce qui fut fait. Que Dieu ait pitié de ce cheïkh!

DU MEURTRE ORDONNÉ PAR LE SULTAN À L'égard de THOUGHÂN ET DE SON FRÈRE.

Thoughân alferghâny et son frère étaient deux grands de la ville de Ferghânah, qui étaient venus trouver le sultan de l'Inde. Il les accueillit fort bien, il leur fit de riches présents, et ils restèrent près de lui assez longtemps. Plus tard, ils désirèrent retourner dans leur pays, et voulurent prendre la fuite. Un de leurs compagnons les dénonça au souverain, qui ordonna de les fendre en deux par le milieu du corps; ce qui fut exécuté. On donna à leur dénonciateur tout ce qu'ils possédaient; car tel est l'usage dans ces pays de l'Inde. Quand un individu en accuse un autre, que sa déclaration est trouvée fondée et qu'on tue l'accusé, les biens de celui-ci sont livrés au délateur.

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