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لا يدخل عليه حتى يكون هو الذي يدعوه لئلا يتعبه بالقيام له وهو محبّ في الصدقات كثير الإيثار مولع بالإحسان للفقراء والمساكين ،

ذكر ما هم به الشريف ابراهيم من الثورة ومآل حالة وكان الشريف ابراهيم المعروف بالخريطة دار وهو صاحب الكـاغـد

والاقلام بدار السلطان واليا على بلاد حانسی وسرستی تحرك السلطان الى بلاد المعبر وأبوه هو القائم ببلاد المعبر الشريف احسن شاه فلما ارجف بموت السلطان طمع ابراهيم في السلطنة وكان شجاعا كريما حسن الصورة وكنت متزوجا باخته خورنسب وكانت صالحة تتعجد بالليل ولها أوراد من

Kothloû khân ne paraissait en présence du souverain que lorsqu'il était invité par lui, afin de lui épargner la fatigue de se lever. Ce précepteur aimait à faire beaucoup d'aumônes et de libéralités; il était avide d'accomplir des bienfaits, tant envers les fakîrs qu'envers les indigents.

du projet que LE CHÉRÎF IBRAHIM AVAIT FORMÉ de se souleveR, ET DE LA FIN DE SA CARRière.

Le chérîf Ibrâhim, nommé Kharîtheh dâr, c'est-à-dire « le dépositaire du papier et des roseaux à écrire dans le palais du sultan », était gouverneur du pays de Hânsi et de Sarsati quand le souverain partit pour le Ma'bar. Son père, le chérif Ahçan châh, était précisément celui qui s'était insurgé dans ce dernier pays. Lorsque Ibrâhîm entendit annoncer la mort du sultan, il désira beaucoup de s'emparer du pouvoir; il était brave, généreux, et avait une belle figure. J'étais marié avec sa sœur, nommée Hoûrnaçab; elle était trèspieuse, veillait toute la nuit, et s'occupait sans cesse à prier

III.

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ذكر الله عزّ وجلّ وولدت منى بنتا ولا ادرى ما فعل الله فيهما وكانت تقرأ لا كنها لا تكتب فما هم ابراهيم بالثورة اجتاز به امير من أمراء السند معه الاموال يجملها الى دهلى فقال له ابراهيم ان الطريق مخوف وفيه القطع فاقم عندى حتى يصلح الطريق وأُوصلك الى المأمن وكان قصده أن يتحـقـق مـوت

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السلطان فيستولى على تلك الاموال فلما تحقق حياته سرح ذلك

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الامير وكان يسمى ضياء الملك بن شمس الملك ولما وصل السلطان الى الحضرة بعد غيبته سنتين ونصف وصل الشريف ابراهيم اليه فوشي به بعض غلمانه واعلم السلطان بما كان هم به فاراد السلطان أن يعجل بقتله ثمّ تانّى لحبته فيه فاتفق ان

le Dieu très-haut. Elle eut de moi une fille, et je ne sais pas ce qu'elles sont devenues l'une et l'autre. La mère pouvait lire, mais elle n'avait pas appris à écrire. Au moment où Ibrâhîm se proposait de se révolter, il arriva qu'un des émîrs du Sind passa dans le pays avec des trésors qu'il transportait à Dihly. Ibrâhîm lui dit : « La route est dangereuse, car elle est infestée par les brigands; reste ici jusqu'à ce qu'elle soit praticable, et je te ferai parvenir en lieu de sûreté. » Son but était de bien s'assurer de la mort du souverain, et de disposer ensuite des sommes dont cet émîr était porteur. Quand il eut connu que le sultan vivait, il laissa partir ledit émîr, dont le nom était Dhiyâ almolc, fils de Chams almolc.

Lorsqu'après une absence de deux ans et demi, le sultan retourna dans sa capitale, Ibrâhîm alla le trouver. Un de ses pages le dénonça au souverain et lui apprit ce que son maître avait eu le dessein de faire. Le sultan eut d'abord envie de le tuer immédiatement; mais il prit un peu patience à cause de son affection pour le coupable. Un jour il arriva qu'on

يوما الى السلطان بغزال مذبوح فنظر إلى ذبحته فقال ليس بجيد الذكاة اطرحوه فرءاة ابراهيم فقال أن ذكاته جيدة وانا آكله فأخبر السلطان بقوله فانكر ذلك وجعله ذريعة الى اخذه فامر به فقيد وغُلّل ثم قدره على ما رمى به من

انه اراد

اخذ الاموال التي مر بها ضياء الملك وعلم ابراهيم انه انما يريد قتله بسبب ابيه وأنّه لا تنفعه معذرة وخاف أن يُعذَّب فرأى الموت خيرًا له فاقر بذلك فامر به موسط وترك هنالك وعادتهم أنه متى قتل السلطان احدا أقام مطروحا بموضع

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من الكفار موتلون قتله ثلاثاً فاذا كان بعد الثلاث أخذه طائفة

apporta devant le souverain une gazelle égorgée; celui-ci l'examina et dit : « Cet animal n'a pas été convenablement jugulé; or, jetez-le ». Ibrâhîm la regarda à son tour et dit : Cette gazelle est tuée suivant toutes les règles, et je la mangerai ». Le monarque, ayant appris ce propos, le désapprouva et s'en servit comme d'un prétexte pour faire saisir Ibrâhîm. On lui mit des liens aux pieds, on lui attacha les mains au cou, et on le força à confesser ce dont on l'accusait, savoir que son intention avait été de s'emparer des trésors que portait avec lui Dhiyâ almolc, lorsqu'il passa par Hânsi. Ibrâhîm comprit que le sultan voulait se défaire de lui, à cause de la révolte de son père, et qu'aucune justification ne lui servirait. Il craignit d'être torturé, il préféra la mort et avoua immédiatement l'accusation. Il fut condamné à être coupé en deux moitiés par le milieu du corps, et, après l'exécution, il fut abandonné sur la place.

La coutume qu'on observe dans l'Inde, c'est que, toutes les fois que le souverain a ordonné de faire mourir quelqu'un, on le laisse exposé, pendant trois jours après sa mort, dans le lieu du supplice; puis il est enlevé par une bande

بذلك فحملوه الى خندق خارج المدينة يطرحونه به وهم يسكنون حول الخندق لئلا ياتى اهل المقتول فيرفعونه وربما لهولاء الكفار مالا فتجافوا له عن قتيله حتى بعضهم

أعطى

يدفنه وكذلك فعل بالشريف ابراهيم رحمه الله تعالى ، ذكر خلاف نائب السلطان ببلاد التلنك ولما عاد السلطان من التلنك وشاع خبر موته وكان ترك تاج الملك نصرة خان نائبا عنه ببلاد التلنك وهو من قدماء خواصه بلغه ذلك فعمل عزاء السلطان ودعى لنفسه وبايعه الناس بحضرة بدركوت فبلغ خبرة الى السلطان فبعث مُعلّمه قطلو خان في عساكر

d'infidèles chargés de cet office, qui portent ce corps dans une fosse creusée à l'extérieur de la ville, et l'y jettent. Ils ont pour habitude de demeurer toujours à l'entour du fossé, afin d'empêcher que les parents de la victime ne viennent et ne l'enlèvent. Souvent il arrive que l'un de ceux-ci donne de l'argent à ces infidèles, qui se détournent alors du cadavre, jusqu'à ce qu'il l'ait inhumé. C'est ce qu'on pratiqua à l'égard du chérîf Ibrâhîm. Que le Dieu très-haut ait pitié de lui!

DE LA RÉBEllion du lieutenant dU SULTAN DANS LE PAYS

DE TILING.

Lorsque le sultan revint du Tiling, il laissa pour son lieutenant dans ce pays Tâdj almolc Nosrah khân, un de ses anciens courtisans. Celui-ci, ayant entendu les nouvelles de la mort du souverain, fit célébrer ses obsèques, s'empara du pouvoir et reçut le serment des peuples dans la capitale, Badracoût. Dès que le sultan apprit ces choses, il expédia son précepteur, Kothloû khân, à la tête de troupes

أُمم من الناس عظيمة فحصره بعد قتال شديد هلك فيه

واشتد الحصار على أهل بدركوت وهى منيعة واخذ قطلو خان في نقبها فخرج اليه نصرة خان على الامان في نفسه فامنه وبعث به الى السلطان وامن اهل المدينة والعسكر، ذكر انتقال السلطان لنهر الكنك وقيام عين الملك ولما استولى التحط على البلاد انتقل السلطان بعساكره الى نـهـر الكنك الذى تتج اليه الهنود على مسيرة عشر من دهلی وامر الناس بالبناء وكانوا قبل ذلك صنعوا خياما من حشيش الارض فكانت النار كثيرا ما تقع فيها وتؤدى الناس حتى كانوا يصنعون كهوفا تحت الارض فاذا وقعت النار رموا امتعتهم

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nombreuses. Un combat terrible eut lieu, dans lequel périrent des multitudes tout entières; ensuite Kothloû khân cerna son adversaire dans la ville. Badracoût était fortifié; mais le siége apporta beaucoup de dommage à ses habitants, et Kothloû khân commença à ouvrir une brèche. Alors Nosrah khân se rendit avec un sauf-conduit chez le commandant ennemi, qui lui assura la vie et l'envoya près du sultan. Il pardonna aussi aux citadins et aux troupes.

DE LA MARCHE DU SULTAN VERS LE FLEUVE GANGE,

ET DE L'INSURRECTION DE 'AÏN ALMOLC.

La disette ayant dominé dans différentes provinces, le sultan partit avec ses troupes pour s'établir au bord du Gange, à dix journées de Dihly. C'est la rivière où les Indiens ont pour habitude de se rendre en pèlerinage. Cette fois, le souverain donna l'ordre aux gens de sa suite de bâtir solidement, au bord du fleuve. Jusque-là, ils faisaient des cabanes avec des plantes sèches, et où le feu, se mettant souvent, causait de grands dommages. On en était venu à creuser des cavernes sous le sol; et quand un incendie éclatait, on jetait

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