Histoire de la conquête de l'Angleterre par les Normands, Kolièina 1

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Ardant, 1825 - 240 strani
 

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Stran 303 - Au moment où les troupes allaient se mettre en marche, le duc, élevant la voix, leur parla en ces termes : " Pensez à bien combattre, et mettez tout à mort, car si nous les vainquons, nous serons tous riches. Ce que je gagnerai, vous le gagnerez ; si je conquiers, vous conquerrez ; si je prends la terre, vous l'aurez. Sachez pourtant que je ne suis pas venu ici seulement pour prendre mon dû, mais pour venger notre nation entière des félonies, des parjures et des trahisons de ces Anglais. Ils...
Stran 304 - Taillefer, poussa son cheval en avant du front de bataille, et entonna le chant, fameux dans toute la Gaule, de Charlemagne et de Roland. En chantant, il jouait de son épée, la lançait en l'air avec force, et la recevait dans sa main droite; les Normands répétaient ses refrains ou criaient: Dieu aide! Dieu aide!
Stran 476 - Dans ce moment il reçut par derrière un coup de plat d'épée entre les épaules ; et celui qui le lui porta lui dit : " Fuis, ou tu es mort." Il ne fit pas un mouvement ; les hommes d'armes entreprirent de le tirer hors de l'église, se faisant scrupule de l'y tuer. Il se débattit contre eux, et déclara fermement qu'il ne sortirait point, et les contraindrait à exécuter sur la place même leurs intentions ou leurs ordres.
Stran 475 - Où est l'archevêque ? — Le voici, répondit Becket ; mais il n'ya pas de traître ici. Que venez-vous faire dans la maison de Dieu avec un pareil vêtement ? quel est votre dessein ?— Que tu meures.
Stran 87 - Vient un petit oiseau qui traverse la salle à tire d'aile, entrant par une porte, sortant par l'autre; l'instant de ce trajet est pour lui plein de douceur, il ne sent plus ni la pluie, ni l'orage; mais cet instant est rapide, l'oiseau a fui en un clin d'œil, et de l'hiver il repasse dans l'hiver.
Stran 293 - Le duc ne vint à terre que le dernier de tous ; au moment où son pied touchait le sable, il fit un faux pas et tomba sur la face. Un murmure s'éleva ; des voix crièrent : " Dieu nous garde! c'est mauvais signe.
Stran 296 - Saxon fut contraint de modérer sa fougue ; il fit halte à la distance de sept milles du camp des Normands, et, changeant tout d'un coup de tactique, se retrancha, pour les attendre, derrière des fossés et des palissades. Des espions, parlant le français, furent envoyés près de l'armée d'outre-mer, pour observer ses dispositions et ses forces.
Stran 305 - Normands, ne pouvant pénétrer dans les redoutes ni en arracher les pieux, se replièrent, fatigués d'une attaque inutile, vers la division que commandait Guillaume. Le duc alors fit avancer de nouveau tous ses archers, et leur ordonna de ne plus tirer droit devant eux, mais de lancer leurs traits en haut, pour qu'ils tombassent par-dessus le rempart du camp ennemi.
Stran 325 - ... du pouvoir qu'ils lui avaient remis. Mais cette élection préalable, sans laquelle le titre de roi ne pouvait être qu'une vaine moquerie et une insulte amère du plus fort, n'eut point lieu pour le duc de Normandie. Il sortit de son camp, et marcha entre deux haies de soldats jusqu'au monastère, où l'attendaient quelques Saxons craintifs ou bien affectant une contenance ferme et un air de liberté, dans leur lâche et servile office. Au loin, toutes les avenues de l'église, les places, les...
Stran 278 - Tous les aventuriers de profession , tous les enfants perdus de l'Europe occidentale accoururent à grandes journées ; les uns étaient chevaliers et chefs de guerre, les autres simples piétons et sergents d'armes, comme on s'exprimait alors ; les uns demandaient une solde en argent, les autres seulement le passage et tout le butin qu'ils pourraient faire. Plusieurs voulaient de la terre chez les Anglais, un domaine , un château, une ville; d'autres enfin souhaitaient...

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