Les luttes religieuses en France au seizième siècle

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E. Plon et cie., 1879 - 415 strani
 

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Stran 237 - Le roi que nous demandons est déjà fait par la nature, né au vrai parterre des fleurs de lys de France, rejeton droit et verdoyant du tige de saint Louis. Ceux qui parlent d'en faire un autre se trompent, et ne sauraient en venir à bout. On peut faire des sceptres et des couronnes, mais non pas des rois pour les porter. On peut faire une maison, mais non pas un arbre ou un rameau...
Stran 213 - Si vous ne souhaitez ma conversion que pour la crainte que vous avez qu'un jour je vous contraigne, vous avez tort. Mes actions répondent à cela. La façon de laquelle je vis, et avec mes amis, et avec mes ennemis, en ma maison et à la guerre, donnent assez de preuves de mon humeur.
Stran 232 - Princes sous lesquels nous sommes nés ; c'est celle-là qui nous a garantis de la tyrannie des Anglais, et les a extirpés des entrailles de la France, où les discordes civiles les avaient fourrés. Bref c'est celle qui maintient toutes les autres, qui est l'appui de nos fortunes, la sûreté de notre repos, l'ornement et la grandeur de l'Etat.
Stran 258 - Ainsi prié-je cette souveraine bonté qu'elle soit pitoyable à celui qui le fut à tant de gens ; qu'elle pardonne à celui qui pardonna à tant d'ennemis, et qu'elle reçoive cette âme réconciliée à sa gloire, qui en reçut tant en sa grâce après leur réconciliation...
Stran 315 - Ne m'alléguez point la religion catholique; je l'aime plus que vous, je suis plus catholique que vous ; je suis fils aîné de l'Eglise, nul de vous ne l'est, ni ne le peut être. Vous vous abusez si vous pensez être bien avec le Pape ; j'y suis mieux que vous.
Stran 258 - Roy defunct, fut celuy par lequel, se rendant enfant de l'Eglise, il se rendit père de la France; se rendant brebis du grand Pasteur, il se rendit pasteur de tant de peuples, et convertissant son cœur à Dieu, il convertit celuy de tous les bons Catholiques à soy.
Stran 155 - , tentèrent un louable effort pour arrêter les horreurs qui donnaient à Paris entier l'aspect d'une ville prise d'assaut ; ils vinrent se plaindre au roi des « pilleries, saccagements et meurtres » que commettaient « plusieurs, tant de la suite de Sa Majesté que des princes, « princesses et seigneurs de la cour, tant gentilshommes, archers, « soldats de la garde et suite, que toute sorte de gens et peuples « mêles parmi et sous leur ombre3 ». Le roi, revenu à lui, leur la liste des morts.
Stran 69 - Qu'eut pu faire une pauvre femme ayant par la mort de son mari cinq petits enfants sur les bras et deux familles en France , qui pensaient d'envahir la couronne , la nôtre et celle des Guise?
Stran 89 - Havre lui était entièrement livrée, et celui qui y commanderait pour elle avait le pouvoir de limiter le nombre des Français, même ceux de la religion, qui seraient admis à résider dans cette ville. Elle ne pouvait être tenue de la rendre qu'après la restitution de Calais et le remboursement de 140.000 couronnes 2.

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