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وذهبوا بشيء منها فامر بضرب الخطيب حتى مات رحمه الله

تعالى ،

ومن

ذکر تخريبه لدهلي ونفى اهلها وقتل الاعمى والمقعد اعظم ما كان يُنقم على السلطان إجلاوه لاهل دهلى عنها

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وسبب ذلك أنهم كانوا يكتبون بطائق فيها شتمه وسبه ويختمون عليها ويكتبون عليها وحق راس خوند عالم ما يقرأها غيرة ويرمونها بالمشور ليلاً فاذا فصّها وجد فيها شتمه وسبّه فعزم على تخريب دهلى واشترى من اهلها جميعا دورهم ومنازلهم ودفع لهم ثمنها وأمرهم بالانتقال عنها إلى دولة آباد فابوا ذلك

le souverain ordonna de frapper le prédicateur, de telle sorte qu'il en mourut. Que Dieu ait pitié de lui!

DE LA DESTRUCTION DE LA VILLE DE DIHLY; DE L'EXIL DE SES HABITANTS; DE LA MORT DONNÉE À UN AVEUGLE ET À UN INDIVIDU

PERCLUS.

Un des plus graves reproches qu'on fait à ce sultan, c'est d'avoir forcé tous les habitants de Dihly à quitter leurs demeures. Le motif en fut que ceux-ci écrivaient des billets contenant des injures et des invectives contre le souverain; ils les cachetaient, et traçaient sur ces billets les mots suivants: «Par la tête du maître du monde (le sultan), personne, excepté lui, ne doit lire cet écrit. » Ils jetaient ces papiers nuitamment dans la salle d'audience, et lorsque le monarque en brisait le cachet, il y trouvait des injures et des invectives à son adresse. Il se décida à ruiner Dihly; il acheta des habitants toutes leurs maisons et leurs auberges, il leur en paya le prix, et leur ordonna de se rendre à Daoulet Âbâd. Ceux-ci ne voulurent d'abord pas obéir; mais

فنادى منادية أن لا يبقى بها احد بعد ثلاث فانتقل معظمهم في الدور فامر بالبحث عمن بقى بها فوجد واختفى بعضهم عبيده بازقتها رجلين احدها مقعد والأخير أعمى فاتوا بهما قامر بالمقعد فرمى به فى المنجنيق وأمر ان يجر الاعمى من دهلى الى دولة آباد مسيرة أربعين يوما فتمزق في الطريق ووصل منه رجله ولما فعل ذلك خرج أهلها جميعا وتركوا اتـقـالهـم وامتعتهم وبقيت المدينة خاوية على عُرُوشها فحدثنى من اثق به قال صعد السلطان ليلةً الى سطح قصره فـنـظـر الى دهلی وليس بها نار ولا دخان ولا سراج فقال الان طاب قلبي وتهدن

le crieur ou héraut du monarque proclama, qu'après trois jours nul n'eût à se trouver dans l'intérieur de Dihly.

La plupart des habitants partirent, et quelques-uns se cachèrent dans les maisons; le souverain ordonna de rechercher minutieusement ceux qui étaient restés. Ses esclaves trouvèrent dans les rues de la ville deux hommes, dont l'un était paralytique et l'autre aveugle. Ils les amenèrent devant le souverain, qui fit lancer le perclus au moyen d'une baliste, et commanda que l'on traînât l'aveugle depuis Dihly jusqu'à Daoulet Åbâd, c'est-à-dire l'espace de quarante jours de marche. Ce malheureux tomba en morceaux durant le voyage, et il ne parvint de lui à Daoulet Åbâd qu'une seule jambe. Tous les habitants de Dihly sortirent, ils abandonnèrent leurs bagages, leurs marchandises et la ville resta tout à fait déserte. (Littéral. détruite de fond en comble. Conf. Koran, I 261; XVIII, 40; xxn, 44.

Une personne qui m'inspire de la confiance, m'a assuré que le sultan monta un soir sur la terrasse de son château, qu'il promena son regard sur la ville de Dihly, où il n'y avait ni feu, ni fumée, ni flambeau, et qu'il dit: • Maintenant mon cœur est satisfait et mon esprit est tran

خاطرى تم كتب الى أهل البلاد أن ينتقلوا الى دهلى ليعمروها فخربت بلادهم ولم تعمر دهلى لاتساعها وضخامتها وهى من اعظم مدن الدنيا وكذلك وجدناها لما دخلنا اليها خالية ليس بها إلا قليل عمارة وقد ذكرنا كثيرا من مآثر هذا السلطان وممّا نُقم عليه ايضا فلنذكر جُملاً من الوقائع والحوادث

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ذكر ما افتتح به امره اول ولايته من منه على بها دور بوره ولما ولى السلطان الملك بعد أبيه وبايعه الناس احضر السلطان غيات الدين بهادور بورة الذي كان أسره السلطان تغلق من عليه وفك قيوده واجزل له العطاء من الاموال والخيل والغيلة

quille. » Plus tard, il écrivit aux habitants de différentes provinces de se rendre à Dihly pour la repeupler. Ils ruinèrent leurs pays, mais ne peuplèrent point Dihly, tant cette ville est vaste, immense; elle est, en effet, une des plus grandes cités de l'univers. A notre entrée dans cette capitale, nous la trouvâmes dans l'état auquel on vient de faire allusion; elle était vide, abandonnée et sa population très-clair semée.

Or, nous avons mentionné assez au long les vertus de ce souverain, de même que ses vices. Parlons maintenant, sommairement, des combats et des événements qui se passèrent sous son règne.

DE LA GRÂCE QUE LE SULTAN, AU COMMEncement de sON EMPIRE, ACCORDA À BÉHÂDOÛR BOÛRAH.

Lorsque le sultan fut investi du pouvoir, à la mort de son père, et que les peuples lui eurent prêté le serment d'obéissance, il fit venir le sultan Ghiyâth eddîn Béhâdoûr Boûrah, que le sultan Toghlok avait fait captif. Il lui pardonna, brisa ses liens, lui fit de nombreux cadeaux en ar

وصرفه إلى مملكته وبعث معه ابن أخيه ابراهيم خان وعاهده على أن يكون تلك المملكة مشاطرة بينهما وتكتب اسماؤها معا في السلّة ويُخطب لهما وعلى أن يصرف غيات الدين ابنه محمدا المعروف ببرباط يكون رهينة عند السلطان فانصرف غیاث الدين الى مملكته والتزم ما شرط عليه إلا انه لم يبعث ابـنـه وادعى انه امتنع واساء الادب فى كلامه فبعث السلطان العساكر الى ابن اخيه ابراهيم خان واميرهم دلجي التترى فقاتلوا غياث الدين فقتلوه وسلخوا جلده وحشى بالتين وطيف به على البلاد،

gent, chevaux, éléphants, et le renvoya dans son royaume (le Bengale). Il expédia avec lui le fils de son frère, Ibrâhîm khân; il convint avec Béhâdoûr Boûrah qu'ils posséderaient ledit royaume par égales moitiés; que leurs noms figureraient ensemble sur les monnaies; que la prière serait faite en leur nom commun, et que Ghiyâth eddîn enverrait son fils Mohammed, dit Berbâth, comme otage près du souverain de l'Inde.

Ghiyâth eddîn partit, et observa toutes les promesses qu'il avait faites; seulement, il n'envoya pas son fils, comme il avait été stipulé. Il prétendit que ce dernier s'y était refusé, et, dans son discours, il blessa les convenances. Le sou verain de l'Inde fit marcher au secours du fils de son frère, Ibrâhîm khân, des troupes dont le commandant était Doldji attatary. Elles combattirent Ghiyâth eddîn et le tuèrent; elles le dépouillèrent de sa peau, qu'on rembourra de paille, et qu'on promena ensuite dans les provinces.

ذكر ثورة ابن عمته وما اتصل بذلك وكان للسلطان تغلق ابن اخت يسمى بهاء الدين كشت اسب بضم الكاف وسكون الشين المعجم وتاء معلوة واسب بالسين المهمل والباء الموحدة مُسكّنين فجعله اميرا ببعض النواحى فلما مات خاله امتنع

وصبر كلا

من بيعة ابنه وكان شجاعا بطلا فبعث السلطان اليه العساكر الامراء الكبار مثل الملك بجير والوزير خواجة جهان امير على الجميع فالتقى الفرسان واشتد القتال العسكرين ثُمّ كانت الكرة لعسكر السلطان فقر بهاء الدين الى ملك من ملوك الكفار يعرف بالرأى كنبيلة والرأى عندهم ما هو بلسان الروم عبارة عن السلطان وكنبيلة اسم الاقليم الذي هو به وهو بفتح الكاف وسكون النون وكسر الباء الموحدة

كمثل

DU SOULÈVEMENT DU FILS DE SA TANTE PATERNELLE,

ET DE CE QUI SE RATTACHE À CE SUJET.

Le sultan Toghlok avait un neveu, fils de sa sœur, appelé Béhâ eddîn Cuchtasb (Hystaspe), qu'il avait nommé commandant d'une province. Quand son oncle fut mort, il refusa de prêter serment à son fils; c'était un brave guerrier, un héros. Le souverain envoya contre lui des troupes, à la tête desquelles se trouvaient de puissants émîrs, comme le roi Modjîr, ainsi que le vizir Khodjah Djihân, qui était le commandant en chef. Les cavaliers des deux côtés s'attaquèrent, le combat fut acharné et les deux armées montrèrent un grand courage. Enfin les troupes du sultan l'emportèrent, et Béhâ eddîn s'enfuit chez un des rois hindous nommé le râï Canbîlah «raïa ou râdja ». Le mot rấï chez ces peuples, de même que chez les chrétiens, veut dire roi. (L'auteur fait sans doute allusion aux Espagnols, et à leur terme rey.) Quant à Canbîlah, c'est le nom du pays

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