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من

الله فان الكافران اخذ تلك المدينة انتقل الى حصارنا

فالموت تحت السيون أولى بنا فتعاهدوا على الموت وخرجوا

اناه

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من الغد ونزعوا العمائم عن روسهم وجعلوها في اعناق للخيل وهي علامة من يريد الموت وجعلوا ذوى النجدة والابطال

منهم في المقدمة وكانوا ثلاثماية وجعلوا على الميمنة سيف

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الدین بهادور وكان فقيها ورعا شجاعيًا وعلى الميسرة الملك محمد السلحدار وركب السلطان فى القلب ومعه ثلاثة آلاف وجعل الثلاثة الالات الباقين ساقة لهم وعليهم اسد الدین

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على غرة وخيلهم فى المركى فاغاروا عليها وظن الكفار إنهم سراق

rapperheit

crifierons notre vie à Dieu. Si l'idolâtre prend cette ville-là, übert il viendra nous assiéger: mourir par le glaive est préférable(wari) Keroch pour nous. Ils prirent donc entre eux l'engagement de

Penthaltsam

5. Mittagsschlaf

s'exposer à la mort, et se mirent en marche le lendemain, nerfahrenheit

ich leicht häuschen lath. Amaran

ôtant de leurs têtes leurs turbans, et les plaçant au cou des
chevaux, ce qui indique quelqu'un qui cherche le trépas.
Ils postèrent à l'avant-garde les plus courageux et les plus depla

braves d'entre eux, au nombre de trois cents; à l'aile droite
Seïf eddîn Béhâdoûr (le héros), qui était un jurisconsulte
pieux et brave; et à l'aile gauche Almelic Mohammed assi-
lahdar (armiger). Quant au sultan, il se plaça au, centre,
accompagné de trois mille hommes, et mit à l'arrière-garde
les trois mille qui restaient, sous le commandement d'Açad
eddîn Keïkhosrew Alfâricy. Ainsi rangés, les musulmans
se dirigèrent, au moment de la sieste, vers le camp du
prince infidèle, dont les soldats n'étaient pas sur leurs gardes,
et avaient envoyé leurs chevaux au pâturage. Ils fondirent
sur le campement; les idolâtres, s'imaginant que c'étaient

فخرجوا اليهم على غير تعبية وقاتلوهم فوصل السلطان غياث الدين فانهزم الكفّار شر هزيمة واراد سلطانهم أن يركب وكان ابن ثمانين سنة فادركه ناصر الدين بن أن السلطان الذي ولى الملك بعده فاراد قتله ولم يعرفه فقال له احد غلمانه هو السلطان فاسره وجمله الى عمه فاكرمه في الظاهر حتى حبى

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منه الاموال والغيلة والخيل وكان يبعده السراح فلما استصفى

ما عنده ذبحه وسلخه ومُلى جلده بالتين فعلق على سور مترة ورأيته بها معلقاً ولَنَعُد إلى كلامنا فنقول ورحلت عن المحلة فوصلت الى مدينة نتن (بفتح الفاء والتاء المثناة المشددة ونون وهى كبيرة حسنة على الساحل ومرساها عجيب قد صنعت فيه قبّة خشب كبيرة قائمة على الخشب الضخام

On verfolgen crreichen

sqinch

des voleurs, sortirent au-devant d'eux en désordre et les

Hanen combattirent. Sur ces entrefaites, le sultan Ghiyath eddin با جورة

صفا صفون DX

survint, et les Hindous essuyèrent la pire de toutes les dédas Ganze wegnehmeroutes. Leur souverain essaya de monter à cheval, quoiqu'il

fût âgé de quatre-vingts ans. Nâssir eddîn, neveu du sultan, et qui lui succéda, atteignit le vieillard et voulut le tuer, car il ne le connaissait pas. Mais un de ses esclaves lui ayant dit : « C'est le souverain (hindou), » il le fit prisonnier et le mena à son oncle, qui le traita avec une considération apparente, jusqu'à ce qu'il eût extorqué de lui ses richesses, ses éléphants et ses chevaux, en promettant de le relâcher. Quand il lui eut enlevé toutes ses propriétés, il l'égorgea et le fit écorcher; sa peau fut remplie de paille et suspendue sur la muraille de Moutrah, où je l'ai vue dans la même position.

Mais revenons à notre propos. Je partis du camp et arrivai à la ville de Fattan, qui est grande, beile et située sur le rivage. Son port est admirable, on y a construit un grand pavillon de bois, élevé sur de grosses poutres et où l'on

يصعد اليها على طريق خشب مسقف فاذا جاء العدو ضمّوا اليها الاجفان التى تكون بالمرسى وصعدها الرجال والرماة

فلا يصيب العدو فرصة وبهذه المدينة مسجد حسن مبنى بالحجارة وبها العنب الكثير والرمان الطيب ولقيت بها الشيخ الصالح محمد النيسابورى أحد الفقراء المولهين الذين يسدلون شعورهم على أكتافهم ومعه سبع رباه ياكل مع الفقراء

(1)

(2)

ويقعد معهم وكان معه نحو ثلاثين فقيرا لاحدهم غزالة في موضع واحد فلا يعرض لها واقت الاسد تكون مع بمدينة فتن وكان السلطان غياث الدين قد صنع له أحد

2

الجوكية حبوباً للقوة على الجماع وذكروا أن من جملة اخلاطها

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g

monte par un chemin en planches, recouvert d'une toi-conxentor ture. Quand arrive l'ennemi, on attache à ce pavillon les vaisseaux qui se trouvent dans le port; les fantassins et les archers y montent, et l'assaillant ne trouve aucune occasion de nuire. Dans cette ville, il y a une belle mosquée bâtie de pierres, et on y voit beaucoup de raisin, ainsi que d'excellentes grenades. Je rencontrai à Fattan le pieux cheïkh Mohammed Anncïçâboûry, un de ces fakîrs dont l'esprit est troublé, et qui laissent pendre leurs cheveux sur leurs épaules. Il était accompagné d'un lion qu'il avait apprivoisé, qui mangeait avec les fakîrs et s'accroupissait près d'eux. Le cheïkh avait près de lui environ trente fakîrs, dont l'un possédait une gazelle qui habitait dans le même endroit que le lion, et à laquelle celui-ci ne faisait aucun mal. Je séjournai dans la ville de Fattan.

Cependant un djogui avait préparé pour le sultan Ghiyâth eddîn des pilules destinées à augmenter ses forces lors de la copulation charnelle. On dit que, parmi les ingrédients

عن

بسوی

برادة الحديد فاكل منها فوق الحاجة فمرض ووصل الى فـتن فخرجت الى لقائه وأهديت له هدية فما استقر بها بعث قائد البحر خواجة سرور فقال له لا تشتغل المراكب المعيَّنة للسفر إلى الجزائر واراد ان يُعطينى (1) قيمة الهدية فابيت ثم ندمت لانه مات فلم آخذ شيا واقام بفتن نصف شهر ثم رحل الى حضرته وأقمت انا بعده نصف شهر ثم رحلت الى حضرته وهي مدينة مترة (بضم الميم وسكون التاء المعلوة وفتح الراء مدينة كبيرة متسعة الشوارع واول أخذها حضرة صهرى السلطان الشريف جلال الدين احسن شاه وجعلها شبيهة بدهلى واحسن بناءها ولما

من

قدمتها وجدت بها وباء يموت منه الناس موتاً ذريعا فن

6 dari "schnell de ces pilules, se trouvait de la limaille de fer (cf. ci-dessus, p. 41). Le sultan en avala plus qu'il n'était nécessaire et tomba malade. Dans cet état il arriva à Fattan; je sortis à sa rencontre et lui offris un présent. Quand il fut établi dans la ville, il manda l'amiral Khodjah Soroûr et lui dit : « Ne t'occupe que des vaisseaux désignés pour l'expédition aux Maldives. » Il voulut me remettre le prix du cadeau que je lui avais fait; je refusai, mais je m'en repentis ensuite, car Ghiyâth eddîn mourut, et je ne reçus rien. Le sultan resta la moitié d'un mois à Fattan, puis il partit pour sa capitale; je demeurai encore une quinzaine de jours après son départ, et je me mis en route pour sa résidence, qui était Moutrah, ville grande et possédant de larges rues. Le premier prince qui la prit pour sa capitale fut mon beau-père, le sultan chérîf Djélâl eddîn Ahçan Châh, qui la rendit semblable à Dihly, et la construisit avec soin. A mon arrivée à Moutrah, j'y trouvai une maladie contagieuse, dont on mourait en peu de temps. Ceux qui en

مرض

موته فإلى يوم مرضه أو ثالثه وإن أبطاً قانی مات

من

الرابع فكنت اذا خرجت لا ارى الا مريضا او مينا واشتريت بها جارية على أنها صحيحة فماتت في يوم آخر ولقد جاءت

الى فى بعض الايام امراة كان زوجها من وزراء السلطان احسن

02

شاه ومعها ابن لها سنه ثمانية أعوام نبيل كيس فطن

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فشكت ضعف حالها فاعطيتهما نفقة وها صحيحان سويان فلما الغد جاءت تطلب لولدها المذكور كفنا واذا كان من به قد توفى من حينه وكنت أرى بمشور السلطان حين مات

المثين من الخدم اللاتى أتى بهنّ لدق الارز المعمول منه الطعام

لغير السلطان وهن مريضات قد طرحن انفسهن في الشمس

étaient atteints succombaient dès le second ou le troi-cdel vouche

talentvoll

sième jour. Si leur trépas était retardé, ce n'était que jus- Intelligent

Kafan

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qu'au quatrième jour. Quand je sortais, je ne voyais que malades ou morts. J'achetai en cette ville une jeune esan clave, sur l'assurance qu'on me donna qu'elle était saine; odunlatten mais elle mourut le lendemain. Un certain jour une femme, Leichentuch dont le mari avait été au nombre des vizirs du sultan Ahçan das Zeradosen. Châh, vint me trouver, avec son fils âgé de huit ans, et qui était un enfant plein d'esprit, de finesse et d'intelligence. Elle se plaignit de son indigence, et je lui donnai, ainsi qu'à son fils, une somme d'argent. Tous deux étaient sains et bien constitués; mais dès le lendemain la mère revint, demandant pour son fils un linceul, car il était mort subitement. Je voyais dans la salle d'audience du sultan, au moment de sa mort, des centaines de servantes qui avaient été amenées afin de broyer le riz destiné à préparer de la nourriture pour d'autres personnes que le souverain; je voyais, dis-je, ces femmes qui, étant malades, s'étaient jetées par terre, exposées à l'ardeur du soleil.

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