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يزال يصب له حتى يشير له أو يكف وعادة الكفار ببلاد المليبار أن لا يدخل المسلم دورهم ولا يطعم في آنيتهم فإن طعم فيها كسروها أو أعطوها للمسلمين واذا دخل المسلم موضعا منها لا يكون فيه دار للمسلمين طبخوا له الطعام وصبوه له على اوراق الموز وصبّوا عليه الادام وما فضل عنه ياكلوه الكلاب والطير وفي جميع المنازل بهذا الطريق ديار المسلمين ينزل عندهم المسلمون فيبيعون منهم جميع ما يحتاجون اليه ويطبخون لهم الطعام ولولاهم لما سافر فيه مسلم وهذا الطريق الذي ذكرنا أنّه مسيرة شهرين ليس فيه موضع شبر فما فوقه دون

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il leur verse à boire dans leurs mains, et cela sans s'arrêter, jusqu'à ce qu'ils lui en donnent le signal, ou qu'ils l'emper pêchent de continuer. La coutume des idolâtres dans le pays de Malabar, c'est qu'aucun musulman n'entre dans

I Leigfinger.

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· leurs maisons, ni ne mange dans leur vaisselle. Dans le cas contraire, ils brisent le vase ou le donnent aux mahométans. Quand un de ceux-ci entre dans une localité de ce pays où il ne se trouve aucune maison appartenant à des musulmans, les infidèles lui font cuire des aliments, les lui servent sur des feuilles de bananier, et versent par-dessus des condiments. Les chiens et les oiseaux mangent ce qui reste. Dans toutes les stations du chemin qui traverse le Malabar, il y a des maisons de musulmans chez lesquels logent leurs coreligionnaires, et qui vendent à ceux-ci toutes les choses dont ils ont besoin. Ces gens-là leur font cuire leurs aliments. Sans ce secours, aucun musulman ne voyagerait dans cette contrée.

Sur ce chemin, dont nous avons dit qu'il s'étendait l'espace de deux mois de marche, il n'y a pas un emplacement d'un palme ou davantage qui ne soit cultivé. Chaque

عمارة وكل انسان له بستـانـه على حدة ودارة في وسطه وعلى الجميع حائط خشب والطريق يمر فى البساتين فاذا انتهى الى خشب يصعد عليها ودرج درج حائط بستان كان هنالك اخر يُنزل عليها الى البستان الاخر هاكذا مسيرة الشهرين ولا يسافر احد في تلك البلاد بدابة ولا تكون الخيل الا عند السلطان واكثر ركوب اهلها في دولة على رقاب الـعـبـيـد او المستاجرين ومن لم يركب في دولة مشى على قدميه كائنا من كان ومن كان له رحل او متاع من تجارة وسواها اكترى رجالاً يجملونه على ظهورهم فترى هنالك التاجر ومعه الماية فما دونها منهم عود غليظ له كل واحد منهم أو فوقها يحملون أمتعته وبيد

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رج حديد وفي اعلاه مخطان حديد فاذا أعـيـا ولم يجـد

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v.

mide sein

homme a son jardin séparé, et sa maison au milieu de ce gallein für six jardin. Le tout est entouré d'une enceinte de planches, et le chemin passe à travers les jardins. Lorsqu'il arrive à l'enclos d'un verger, on voit en ce lieu des degrés de bois par lesquels on monte, et d'autres, à l'aide desquels on descend dans le verger voisin. Cela continue ainsi l'espace de deux mois de marche. Personne ne voyage dans ce pays avec une monture, et il n'y a de chevaux que chez le sultan. Le principal véhicule des habitants est un palanquin porté sur les épaules d'esclaves ou de mercenaires; ceux qui ne montent pas dans un palanquin, quels qu'ils soient, marchent à pied. Les gens qui ont des bagages on du mobilier, soit ballots de marchandises ou autre chose, louent des hommes qui portent cela sur leur dos. Tu verras en ce pays-là un marchand accompagné de cent individus, plus ou moins, portant ses denrées. Dans la main de chacun, il y a un bâton grossier, terminé à son extrémité inférieure par une pointe en fer, et à l'extrémité supérieure par un crochet

دكانة

يستريح

عليها ركز عوده بالارض وعلق جمله منه فاذا

2,

استراح اخذ جله من غير معين ومضى به ولم ار طريقا الطريق وهم يقتلون السارق على الجوزة الواحدة هذا

آمین

من

فاذا سقط شيء من الثمار لم يلتقطه احد حتى ياخذه صاحبه وأخبرت أن بعض الهنود مروا على الطريق فالتقط احدهم جوزة وبلغ خبرة الى الحاكم فامر بعود فركز في الارض وبرى طـرفـه الاعلى وأُدخِل في لوح خشب حتَّى برز منه ومد الرجل على اللوح وركز فى العود وهو على بطنه حتى خرج من ظهره وترك عبرةً للناظرين ومن هذه العيدان على هذه الصورة بتلك الطرق كثيرًا ليراها الناس فيتعظوا ولقد كنا

Dusi) auffflanger du même métal. Lorsque le porteur est fatigué et qu'il ne d'estrade pour se reposer, il fiche en terre son

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trouve pas
bâton et y suspend son fardeau. Quand il s'est reposé, il

3a Zum Torochain prend sa charge sans auxiliaire et se remet en marche.

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-5)(u) ausdehnow.

Je n'ai pas vu de chemin plus sûr que celui-là; car les streehand Hindous tuent l'homme qui a dérobé une noix. Aussi, 69 Acachtung DP. v. Sge, olx quand quelque fruit tombe par terre, personne ne le ra

masse, jusqu'à ce que le propriétaire le prenne. On m'a raconté que plusieurs Hindous passèrent par ce chemin, et qu'un d'eux ramassa une noix. Le gouverneur ayant appris cela, ordonna d'enfoncer en terre un pieu, d'en tailler l'extrémité supérieure, de fixer celle-ci dans une tablette de bois, de sorte qu'une portion dépassât au-dessus de la planche. Le coupable fut étendu sur cette dernière et fiché sur le pieu, qui lui entra dans le ventre et lui sortit par le dos; il fut laissé dans cette posture, pour servir d'exemple aux spectateurs. Sur ce chemin, il y a beaucoup de pieux semblables à celui-là, afin que les passants les voient et en tirent un avertissement.

تلقى الكفار بالليل في هذه الطريق فاذا راونا تنخوا عن الطريق حتى نجوز والمسلمون اعزّ النّاس بها غير انهم كما ذكرناه لا يواكلونهم ولا يدخلونهم دورهم وفى بلاد المليبار اثنا عشر الكفار منهم القوى الذي يبلغ عسكره خمسين الفا الضعيف الذى عسكره ثلاثة آلاف ولا فتنة بينهم

سلطانا من

ومنهم

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می

البتة ولا يطمع القوى منهم فى انتزاع ما بيد الضعيف وبين بلاد احدهم وصاحبه باب خشب منقوش فيه اسم الذي هو مبدا عمالته ويسمونه باب امان فلان واذا فرّ مسلم أو كافر بسبب جناية من بلاد أحدهم ووصل باب امان الاخر أمن على نفسه ولم يستطع الذي هرب عنه اخذه وإن كان القوى

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Or, nous rencontrions pendant la nuit, sur la route, des infidèles, qui, dès qu'ils nous voyaient, se détournaient du chemin, jusqu'à ce que nous eussions passé. Les mans sont les gens les plus considérés dans ce pays-là, si anfang gin ce n'est que les indigènes, ainsi que nous l'avons dit, ne mangent pas avec eux et ne les font pas entrer dans leurs

maisons.

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II y a dans le Malabar douze sultans idolâtres, parmi lesquels il s'en trouve de puissants, dont l'armée s'élève à cinquante mille hommes, et de faibles, dont l'armée ne monte qu'à trois mille hommes. Mais il n'y a parmi eux aucune discorde, et le puissant ne convoite pas la conquête de ce que possède le faible. Entre les États de chacun d'eux, il У a une porte de bois sur laquelle est gravé le nom de celui dont le domaine commence en cet endroit. On l'appelle la la porte de sûreté de N. Lorsqu'un musulman ou un idolâtre s'est enfui des États d'un de ces princes, à cause de quelque délit, et qu'il est arrivé à la porte de sûreté d'un autre prince, il se trouve en sécurité, et celui qu'il fuit ne

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صاحب العدد والجيوش وسلاطين تلك البلاد يورتون ابن الاخت ملكهم دون اولادهم ولم أر من يـفـعـل ذلـك الا

(1)

مسوفة أهل الثلم ( اللثام ) ) وسنذكرهم فيما بعد فاذا اراد
السلطان من أهل بلاد المليبار منع الناس من البيع
والشراء امر بعض غلمانه فعلق على الحوانيت بعض اغصان
أحد ولا يشترى ما دامت عليها
يبيع
الاشجار باوراقها فيلا
تلك الاغصان ،
ذكر الفلفل وشجرات الفلفل شبيهة بدوالى العنب وهم
يغرسونها ازاء النارجيل فتصعد فيها كصعود الدوالى إلا انها

(2)

ليس لها عسلون وهو الغزل كما للدوالى واوراق شجره تشبه

Act peut le prendre, quand bien même il serait puissant et agar disposerait de nombreuses armées.

Les souverains de ce pays-là laissent leur royauté en héritage au fils de leur sœur, à l'exclusion de leurs propres enfants. Je n'ai vu personne qui agisse ainsi, excepté les Messoûfah, porteurs du lithẩm (voile qui couvre la partie inférieure du visage), et que nous mentionnerons par la suite. Lorsqu'un souverain du Malabar veut empêcher ses sujets d'acheter et de vendre, il donne ses ordres à un de ses esclaves, qui suspend aux boutiques un rameau d'arbre muni de ses feuilles. Personne ne vend ni n'achète tant que ces rameaux restent sur les boutiques.

(a)

DU POIVRE.

Les poivriers ressemblent à des ceps de vigne; on les plante vis-à-vis des cocotiers, autour desquels ils grimpent à l'instar des ceps, sauf qu'ils n'ont pas, comme ceux-ci, de 'asloûn, c'est-à-dire de bourgeons. Leurs feuilles sont pa

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