Slike strani
PDF
ePub

which I have received from Prince Metternich, forwarding to me Copies (which are likewise enclosed) of the Protocols of the Conferences, which have been held here, relative to the Affairs of Portugal. The Right Hon. the Earl of Dudley.

H. WELLESLEY.

(Enclosure.)-Prinee Metternich to Sir Henry Wellesley.

Vienne, le 29 Octobre, 1827.

LE Prince de Metternich a l'honneur de remettre ci-joint à Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur d'Angleterre, des Copies vidimées des Protocoles des Trois Conférences, relatives aux Affaires du Portugal, auxquelles Monsieur l'Ambassadeur lui a fait l'honneur d'assister chez lui le 18, 20, et 23 Octobre; et il saisit, &c. S. E. Mons. l'Ambassadeur d'Angleterre.

(Sub-Enclosure A.)-PROTOCOLE.-Vienne, le 18 Octobre, 1827.

[blocks in formation]

M. le Prince de Metternich ayant invité M. l'Ambassadeur d'Angleterre et MM. les Plénipotentiaires Portugais à se réunir chez lui le 18 Octobre, et ces Messieurs s'étant rendus à son invitation, il leur proposa de consigner dans un Protocole Officiel, le résultat des Négociations confidentielles qui avoient eu lieu entre lui et Messieurs de Villa Secca et de Villa Real, depuis l'époque de son retour à Vienne, relativement au départ de l'Infant, au voyage de ce Prince, et à la ligne de conduite qu'il se proposait de suivre à son arrivée à Lisbonne; et M. l'Ambassadeur d'Angleterre ainsi que MM. les Plénipotentiaires Portugais, s'étant déclarés d'accord avec cette proposition, il fut décidé qu'on déposerait au Protocole de la présente Conférence les Pièces suivantes,

savoir:

1. Une Copie de la Note de M. le Marquis de Rezende à M. le Prince de Metternich, en date du 19 Septembre, 1827, qui a servi de point de départ dans la présente Négociation. Par cette Note M. l'Envoyé du Brésil annonce officiellement au Cabinet de Vienne, que l'Empereur, Dom Pedro, Son Maître, par un Décret en date du 3 Juillet, a conféré à Son Altesse Royale Monseigneur l'Infant Dom Miguel, avec le titre de Son Lieutenant en Portugal, la Régence du dit

Royaume, aux termes des Lois existantes dans cet Etat, et conformément aux Institutions données par l'Empereur, Son Auguste Frère, à la Monarchie Portugaise.

2.-Une Traduction du susdit Décret du 3 Juillet, de l'Empereur Dom Pedro à Son Altesse Royale l'Infant Dom Miguel.

3. Une Traduction de la Lettre d'accompagnement de ce Souverain à l'Infant, Son Frère.

4.-Une Traduction de la Lettre de l'Empereur Dom Pedro au Roi d'Angleterre.

5.-Une Traduction de la Lettre de l'Empereur Dom Pedro à Sa Majesté l'Empereur d'Autriche.

6.- Une Copie de la Dépêche, que M. le Prince de Metternich adresse aujourd'hui à M. le Prince Esterhazy à Londres, pour charger cet Ambassadeur de porter à la connaissance du Gouvernement Britannique, la détermination que vient de prendre l'Infant de faire venir sur-le-champ des Vaisseaux Portugais en Angleterre, où Il se rendrait directement de Son côté, pour pouvoir s'y embarquer le plus promptement possible pour le Portugal.-Cette Dépêche, qui renferme un Exposé historique et fidèle de toute la Négociation, relative à la situation présente et à venir de l'Infant, ainsi que des dernières déterminations auxquelles s'est arrêté ce Prince, avait été lue dans une réunion confidentielle qui a eu lieu le 16 Octobre dans la soirée, chez M. le Prince de Metternich, et à laquelle sont intervenus M. l'Ambassadeur d'Angleterre et Messieurs les Plénipotentiaires Portugais. Ce n'est qu'après avoir obtenu leur entier assentiment, que cette Dépêche a été expédiée aujourd'hui à Londres.

MM. les Plénipotentiaires Portugais ont annoncé à la Conférence, que l'Infant leur avait également fait part de ses dernières résolutions, relativement à son voyage; que Son Altesse Royale leur avait donné l'ordre de préparer la rédaction des Lettres, qu'elle voulait adresser en conséquence, sans délai, à l'Empereur Dom Pedro, Son Frère, à Sa Majesté le Roi d'Angleterre, et à l'Infante, sa Sœur; qu'Elle leur avait également donné celui de rédiger la Lettre à l'Infante de manière à ce qu'elle puisse être rendue publique, et à ce qu'elle ne puisse en même tems laisser aucun doute sur la ferme volonté de ce Prince, en acceptant la Lieutenance du Royaume que l'Empereur, Son Frère, vient de lui confier, d'en maintenir religieusement les Institutions; de vouer le passé à un entier oubli, mais de contenir en même tems avec force et fermeté, l'esprit de parti et de faction qui a trop long tems agité le Portugal.

Tous les Membres de la Conférence n'ont pu que rendre unanimement la plus entière justice à des dispositions aussi louables de la part de l'Infant; M. Le Prince de Metternich a personnellement ajouté, que du moment où les Lettres de l'Infant seraient écrites et signées, il s'offrait de les faire parvenir promptement en Angleterre par M. de

Neumann, qui n'attendait que leur expédition pour partir, et d'en transmettre des Duplicats en Portugal par un Courier du Cabinet qu'il se proposait d'expédier incessamment par Madrid à Lisbonne.—MM. les Plénipotentiaires Portugais ayant accepté ces offres, le Prince de Metternich a cru devoir observer encore à cette occasion, que l'Infant devait, sans aucun doute, prendre, avant tout, dans les Lettres, qu'Il se propose d'adresser au Roi d'Angleterre et à l'Infante Sa Sœur, le titre de Lieutenant du Royaume, puisque c'est sous ce titre, que l'Empereur lui en confie la Régence; mais qu'il lui paraissait convenable et même nécessaire, que l'Infant pris conjointement avec le titre de Lieutenant, celui de Regent du Royaume, attendu qu'étant appelé par le Décret de l'Empereur Dom Pedro du 3 Juillet, à succéder à l'Infante, sa Sœur, dans l'exercice de la Régence,-il serait également contraire à sa dignité personnelle, à celle de la Nation Portugaise, et à la volonté de l'Empereur Dom Pedro, qu'Il prit un titre au-dessous de celui que l'Infante a porté; qu'il ne pouvait d'ailleurs exister aucun doute sur les intentions de ce Souverain à cet égard; qu'elles ressortaient clairement de la teneur de la Note du Marquis de Rezende, du 19 Septembre, de celle des Instructions dont cet Envoyé était muni, de celle enfin de la Lettre de l'Empereur Dom Pedro au Roi d'Angleterre, puisque dans ces différentes Pièces il est explicitement ou implicitemente dit, que ce Souverain confère la Régence à l'Infant. -Il n'y a aucun doute enfin, que le Décret de l'Empereur Dom Pedro à l'Infant, Son Frère, en date du 3 Juillet, portait sur l'Adresse l'inscription: "A l'Infant Dom Miguel, Régent du Royaume de Portugal."

M. l'Ambassadeur d'Angleterre a observé qu'étant informé déjà depuis plusieurs semaines de l'opinion du Cabinet de Vienne à cet égard, il en avait rendu compte à son Gouvernement; qu'à la vérité, il n'avait point encore reçu de réponse sur cet objet, mais qu'il se flattait qu'elle serait conforme à l'opinion du Cabinet Autrichien. Quant à MM. les Plénipotentiaires Portugais, ils se sont prononcés en faveur de celle que venait d'énoncer M. le Prince de Metternich, et ils se sont chargés d'en rendre compte à l'Infant, en observant que, dans l'intérêt du Portugal, il était sans aucun doute désirable, que l'Infant n'hésitât point à prendre, conformément aux intentions de l'Empereur Dom Pedro, Son Frère, le titre de Régent du Royaume. MM. de Villa-Secca et de Villa-Real ont ajouté, qu'ils avaient l'ordre de l'Infant de déclarer que, pénétré de reconnaissance pour les bontés paternelles que Lui avait constamment temoignés Sa Majesté l'Empereur d'Autriche, depuis les premiers moments de son arrivée à Vienne, et plus particulièrement encore dans cette dernière circonstance, Son Altesse Royale se ferait un devoir d'en exprimer Elle même verbalement sa sensible et respectueuse reconnaissance à Sa

Majesté Impériale, mais qu'Elle tenait à ce que ces sentimens à cet égard fussent portés à la connaissance de la Conférence.

M. le Prince de Metternich s'est chargé, avec empressement, de se rendre en attendant auprès de l'Empereur Son Auguste Maître l'organe des sentimens de Son Altesse Royale, en ajoutant que Sa Majesté Impériale en agréerait l'expression avec la plus sincère satisfaction.

METTERNICH.

LEBZELTERN.

NEUMANN.

H. DE BOMBELLES.

H. WELLESLEY.

CONDE DE VILLA-REAL.

BARAO DE VILLA-SECCA.

(Annex 1 to Sub-Enclosure A.)

M. le Marquis de Rezende à M. le Prince de Metternich.

Vienne, le 19 Septembre, 1827.

LE Soussigné, Envoyé Extraordinaire et Ministre Plénipotentiaire de Sa Majesté l'Empereur du Brésil, est autorisé, par un Ordre spécial de son Auguste Maître, à s'adresser à M. le Prince de Metternich, Chancelier de Cour et d'Etat de Sa Majesté Impériale et Royale Apostolique, pour notifier à Son Altesse la Résolution Souveraine du 3 Juillet de cette Année, par laquelle Sa Majesté Très Fidèle a conféré à Son Altesse Royale Monseigneur l'Infant Dom Miguel, avec le titre de Son Lieutenant en Portugal, la Régence du dit Royaume, aux termes des Lois existantes dans cet Etat, et conformément aux Institutions données par Son auguste Frère à la Monarchie Portugaise.

Le Soussigné n'hésite pas à croire, que Sa Majesté Impériale et Royale Apostolique, et Son Gouvernement, s'empresseront de reconnoître cet Acte de Sa Majesté Très Fidèle, et de prèter Sa co-opération efficace, pour qu'il puisse recevoir par le plus prompt départ de Monseigneur l'Infant Dom Miguel pour le Portugal, son entière et pleine exécution.

Le Soussigné saisit cette occasion, etc. S. E. Le Prince de Metternich.

REZENDE.

(Annex 2 to Sub-Enclosure A.)—(Traduction.)

Décret de Sa Majesté l'Empereur Dom Pedro à Son Altesse Royale Monseigneur l'Infant Dom Miguel.

PORTE par des motifs dignes de Ma Royale considération, et attendu que la sûreté de l'Etat doit être la Loi suprême pour tout Souverain qui a à cœur le bien être et le bonheur de ses Sujets : et ayant d'ailleurs en vue les qualités, l'activité, et la fermeté de caractère qui distinguent Mon très cher et aimé Frère, l'Infant Dom Miguel; je le nomme Mon Lieutenant, lui accordant tous les pouvoirs qui,

comme Roi de Portugal et des Algarves, m'appartiennent, et qui se trouvent désignés dans la Charte Constitutionnelle, afin qu'il gouverne et régisse les mêmes Royaumes conformément aux dispositions de la susdite Charte.

L'Infant Dom Miguel, mon très cher et aimé Frère, l'exécutera

ainsi.

Donné au Palais de Rio Janeiro, le 3 Juillet, 1827.

S. A. R. L'Infant Dom Miguel.

(Annex 3 to Sub-Enclosure A.)-(Traduction.)

R.

Sa Majesté l'Empereur Dom Pedro à Son Altesse Royale Monseigneur l'Infant Dom Miguel.

MON CHER FRERE,

Rio Janeiro, le 3 Juillet, 1827. J'AI la satisfaction de vous annoncer, que prenant en considération votre conduite régulière et votre loyauté reconnue, je viens de vous nommer mon Lieutenant dans le Royaume de Portugal, afin que vous le gouverniez en mon nom, et d'après la Constitution que j'ai octroyée au dit Royaume. Je m'attends, mon cher Frère, à ce que vous envisagiez cette résolution comme la plus grande preuve que je puisse vous donner de ma confiance, et de l'amour que je vous porte. S. A. R. L'Infant Dom Miguel.

(Annex 4 to Sub-Enclosure A.)-(Traduction.)

PEDRO.

Sa Majesté l'Empereur Dom Pedro à Sa Majesté Britannique. MONSIEUR Mon Frere et COUSIN, Rio Janeiro, le 3 Juillet, 1827. La nécessité de rétablir l'ordre en Portugal et de consolider le Systême Constitutionnel qui y a été juré, m'oblige, comme Roi légitime du Pays, d'ordonner, sous la date d'aujourd'hui, à l'Infant Dom Miguel, mon Frère et mon gendre, d'aller gouverner ce Royaume en mon nom, en qualité de mon Lieutenant; et dans la confiance que je place en l'amitié inaltérable qui subsiste entre Nous, je supplie Votre Majesté de m'aider, de Son côté, non seulement à faire que cette Régence entre promptement en fonctions, mais encore à effectuer, que la Charte Constitutionnelle, octroyée par moi et jurée dans ce pays, devienne la Loi Fondamentale du Royaume. Je saisis, &c.

Sa Majesté Britannique.

(Annex 5 to Sub-Enclosure A.)-(Traduction.)

PEDRO.

Sa Majesté l'Empereur Dom Pedro à Sa Majesté Impériale et Royale

Apostolique.

MON TRES-CHER BEAU-PERE ET AMI, Rio Janeiro, le 3 Juillet, 1827.

Les événemens récens et inattendus, en Portugal, et la conduite ferme, constante, et loyale, que mon Frère, l'Infant Dom Miguel, a démontrée auprès de Votre Majesté Impériale et Royale Apostolique, me mettent dans le cas de lui ordonner de partir pour le Portugal,

« PrejšnjaNaprej »