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يقطع يد سارق بها فعشى على جماعة منهم كانوا بالمجلس ولا تطرقهم لصوص الهند ولا تذعرهم لانهم جربوا ان من لهم شيئًا أصابته مصيبة عـاجـلة وإذا اتـت اجـغـان اخذ العدو الى ناحيتهم اخذوا من وجدوا من غيرهم ولم يعرضوا لاحد منهم بسوء وإن اخذ احد الكـــار ولو ليمونة عاقبه امیر الکفار وضربه الضرب المبرح خوفا من عاقبة ذلك ولـولا

(1)

هذا لكانوا أهون الناس على قاصدهم بالقتال لضعف بِنْيَتِهِم" وفي كل جزيرة من جزائرهم المساجد الحسنة واكثر عمارتهم بالخشب وهم اهل نظافة وتنزّه عن الاقدار واكثرهم يغتسلون مرتين في اليوم تنظّفا لشدّة للحرّ بها وكثرة العرق ويكثرون

la prière. J'ordonnai un jour, en ce pays, de couper la main (droite) d'un voleur; plusieurs des indigènes qui se trouvaient dans la salle d'audience s'évanouirent. Les voleurs de l'Inde ne les attaquent pas et ne leur causent pas de frayeur; car ils ont éprouvé que quiconque leur prenait quelque chose était atteint d'un malheur soudain. Quand les navires ennemis viennent dans leur contrée, ils s'emparent des étrangers qu'ils rencontrent; mais ils ne font du mal à aucun des indigènes. Si un idolâtre s'approprie quelque chose, ne fût-ce qu'un limon, le chef des idolâtres le punit et le fait frapper cruellement, tant il redoute les suites de cette action. S'il en était autrement, certes ces gens-là seraient les plus méprisables des hommes aux yeux de leurs agresseurs, à cause de la faiblesse de leurs corps. Dans chacune de leurs îles il y a de belles mosquées, et la plupart de leurs édifices sont en bois.

Ces insulaires sont des gens propres; ils s'abstiennent de ce qui est sale, et la plupart se lavent deux fois le jour, par mesure de propreté, à cause de l'extrême chaleur du climat et de l'abondance de la transpiration. Ils con

من الادهان العطرية كالصندلية وغيرها ويتلطخون بالغالية المجلوبة من مقدشو ومن عادتهم انهم اذا صلوا الصبح انت كل امراة الى زوجها او ابنها بالمكحلة وبماء الورد ودهن الغالية فيكحل عينيه ويدهن بماء الورد ودهن الغالية فتصقل بشرته وتزيل التحوب عن وجهه ولباسهم فوط يشدون الغوطة منها على أوساطهم عوض السراويل ويجعلون على ظهورهم الوليان بكسر الواو وسكون اللام وياء آخر الحروف وهي تياب (1) شبه الأحاريم وبعضهم يجعل عمامة وبعضهم منديلاً صغيرًا عوضا منها واذا لقى احدهم القاضي أو الخطيب وضع توبه عن كتفيه وكشف ظهره ومضى معه كذلك حتى يصل الى منزله

somment beaucoup d'huiles de senteur, comme l'essence de bois de sandal, etc., et s'oignent de musc apporté de Makdachaou. C'est une de leurs coutumes, quand ils ont récité la prière de l'aurore, que chaque femme vienne trouver son mari ou son fils, avec la boîte au collyre, de l'eau de rose et de l'huile de musc; celui-ci s'enduit les cils de collyre, et se frotte d'eau de rose et d'huile de musc, de manière à polir son épiderme, et à faire disparaître de son visage toute trace de fatigue.

Le vêtement de ces gens-là consiste en pagnes; ils en attachent un sur leurs reins, au lieu de caleçon, et placent sur leur dos des étoffes dites alouilyán, qui ressemblent à des ihrâm (pièce d'étoffe dont se servent les musulmans pendant le pèlerinage). Les uns portent un turban, d'autres le remplacent par un petit mouchoir. Quand un d'entre eux rencontre le kâdhi ou le prédicateur, il ôte de dessus ses épaules son vêtement, se découvre le dos et accompagne ainsi ce fonctionnaire jusqu'à ce qu'il soit arrivé à sa demeure. Une

ومن عوائدهم انه اذا تزوج الرجل منهم ومضى الى دار زوجته بسطت له ثياب القطن من باب دارها الى باب البيت وجعل

من الودع عن يمين طريقه الى البيت وشماله عليها غُرفات وتكون المراة واقفة عند باب البيت تنتظره فاذا وصل اليها رمت على رجليه ثوبًا ياخذه خدامه وان كانت المرأة هي التي تاتى الى منزل الرجل بسطت داره وجُعِل فيها الودع ورمت المراة عند الوصول اليه الثوبَ على رجليه وكذلك عادتهم في السلام على السلطان عندهم لا بد من ثوب يرمى عند ذلك وسنذكره وبنيانهم بالخشب ويجعلون سطوح البيوت مرتفعة عن الارض توقيا من الرطوبات لان ارضهم ندية وكيفية ذلك

autre de leurs coutumes, c'est que, quand un d'entre eux se marie et qu'il se rend à la demeure de sa femme, celle-ci étend, en son honneur, des étoffes de coton depuis la porte de la maison jusqu'à celle de la chambre (nuptiale); elle place sur ces étoffes des poignées de cauris, à droite et à gauche du chemin qu'il doit suivre, et elle-même se tient debout à l'attendre auprès de la porte de l'appartement. Lorsqu'il arrive près d'elle, elle lui jette sur les pieds un pagne, que prennent ses serviteurs. Si c'est la femme qui se rend à la demeure du mari, cette demeure est tendue d'étoffes, et l'on y place des cauris; la femme, quand elle arrive près de son époux, lui jette le pagne sur les pieds. Telle est la coutume de ces insulaires lorsqu'il s'agit de saluer le souverain; il leur faut absolument une pièce d'étoffe qui soit jetée dans ce moment-là, ainsi que nous le dirons.

Leurs constructions sont en bois, et ils ont soin d'élever le plancher des maisons à une certaine hauteur au-dessus du sol, par mesure de précaution contre l'humidité, car le sol de leurs îles est humide. Voilà de quelle manière ils s'y

أن يحتوا حجارة يكون طول الحجر منها ذراعين او ثلاثة ويجعلونها صفوفا ويعرضون عليها خشب النارجيل ثم يضعون الحيطان من الخشب ولهم صناعة عجيبة في ذلك ويـبـنـون في اسطوان الدار بيتا يسمونه المالم بفتح اللام يجلس الرجل اصحابه ويكون له بابان احدها الى جهة الاسطوان به مع يدخل منه النّاس والآخر الى جهة الداريدخل منه صاحبها ويكون عند هذا البيت خابية مملوة ماء ولها مستقى يسمونه الولنج بفتح الواو واللام وسكون النون وجيم هو من قشر جوز الابار النارجيل وله نصاب طوله ذراعان وبه يسقون الماء

من

لقربها وجميعهم حفاة الاقدام من رفيع ووضيع وازقتهم مكنوسة نقية تظللها الاشجار فالماشي بها كانه في بستان ومع

prennent: ils taillent des pierres, dont chacune est longue de deux ou trois coudées, les placent sur plusieurs rangs et mettent en travers des poutres de cocotier; puis ils élèvent les murailles avec des planches. Ils montrent en cela une adresse merveilleuse. Dans le vestibule de la maison, ils construisent un appartement qu'ils appellent mâlem, et où le maître du logis s'assied avec ses amis. Cette pièce a deux portes, l'une ouvrant sur le vestibule et par où s'introduisent les étrangers, et l'autre, du côté de la maison, par laquelle entre le propriétaire de celle-ci. Près de la chambre en question, il y a une jarre pleine d'eau, une écuelle nommée ouélendj et faite de l'écorce de la noix du cocotier. Elle a un manche long de deux coudées, et l'on s'en sert pour puiser de l'eau dans les puits, à cause de leur peu de profondeur.

Tous les habitants des Maldives, soit nobles, soit plébéiens, ont les pieds nus. Les rues y sont balayées et bien propres; des arbres les ombragent et le promeneur s'y trouve

ذلك لا بد لكل داخل الى الدار ان يغسل رجليه بالماء الذي في الخابية بالمالم ويمسحها بحصير غليظ من الليف يكون هنالك ثم يدخل بيته وكذلك يفعل كل داخل الى المسجد ومن عوائدهم اذا قدم عليهم مركب ان تخرج اليه الكنادر وهى القوارب الصغار واحدها كندرة بضم الكان والدال وفيها اهل الجزيرة معهم التنبول والكرنبة وهي جوز النارجيل الاخضر فيعطى الانسان منهم ذلك لمن شاء من أهل المركب ويكون نزیکه ويحمل امتعته الى داره كانه بعض أقربائه ومن اراد التزوج القادمين عليهم تزوج فاذا حان سفره طلق المرأة لانهن من

لا يخرجن عن بلادهن ومن لم يتزوج فالمراة التي ينزل بدارها

comme dans un verger. Malgré cela, il faut nécessairement que tout individu qui entre dans une maison se lave les pieds avec l'eau qui se trouve dans la jarre placée près du málem, et qu'il se les frotte avec un tissu grossier de lif (appendice ou stipule qui enveloppe la base des pétioles des feuilles du dattier) mis en cet endroit; après quoi, il pénètre dans la maison. Chaque personne qui entre dans une mosquée en use de même. C'est la coutume des indigènes, quand il leur arrive un vaisseau, que les canĝdir (au singulier cundurah), c'est-à-dire les petites barques, s'avancent à sa rencontre, montées par les habitants de l'ile (voisine), lesquels portent du bétel et des caranbah, c'est-à-dire des noix de coco vertes. Chacun d'eux offre cela à qui il veut parmi les gens du vaisseau: cet individu devient son hôte et porte à sa maison les marchandises qui lui appartiennent, comme s'il était un de ses proches. Quiconque, parmi ces nouveaux venus, veut se marier, en est le maître. Lorsque arrive le moment de son départ, il répudie sa femme, car les habitantes des Maldives ne sortent pas de leur pays. Quant à celui qui ne se inarie pas, la femme dans la maison de la

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