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آخرين فأشاروا عليهم أن يذهبوا في محبتهم فابوا وجلس امامى وانا مواجه لهم ووضعوا حبل قنب كان معهم ثلاثتهم بالارض وانا انظر اليهم وأقول في نفسي بهذا الحبل يربطونني جاء ثلاثة من اصحابهم ثم عند القتل واقت كذلك ساعة الذين اخذوني فتكلموا معهم وفهمت انهم قالوا لهم لاى شي ما قتلتموة فاشار الشيخ الى الاسود كانه اعتذر بمرضه وكان احد هاولاء الثلاثة شاباً حسن الوجه فقال لي اتريد أن فقال اذهب فاخذت الجبّة التي كانت على نعم اسرحك فقلت فاعطيته اياها واعطاني مُنَيَّرَة (1) باليـة عـنـده واراني الطريق فذهبت وخفت أن يبدو لهم فيدركونني فدخلت غيضة

pagnons, et me firent signe de descendre avec eux. Nous descendîmes et trouvâmes que c'étaient d'autres individus. Ceux-ci conseillèrent à mes conducteurs de les accompagner; mais ils refusèrent; ils s'assirent tous trois devant moi et j'avais le visage dirigé vers eux. Ils placèrent à terre une corde de chanvre qu'ils avaient avec eux. Pendant ce temps je les considérais et je disais en moi-même : « C'est avec cette corde qu'ils me lieront au moment de me tuer. » Je restai ainsi une heure, au bout de laquelle arrivèrent trois de leurs camarades qui m'avaient capturé. Ils s'entretinrent avec eux et je compris qu'ils leur disaient : « Pourquoi ne l'avez-vous pas tué?» Le vieillard montra le nègre, comme s'il voulait s'excuser sur la maladie de celui-ci. Un des trois personnages arrivés en dernier lieu était un jeune homme d'une belle figure. Il me dit : «Veux-tu que je te mette en liberté? » Certes, répondis-je. « Va-t'en, » reprit-il. J'ôtai la tunique dont j'étais couvert et la lui donnai. Il me remit un pagne bleu, tout usé, qu'il portait, et m'indiqua le chemin. Je partis, et comme je craignais que ces gens-là ne changeassent

قصب واختفيت فيها الى ان غابت الشمس ثم خرجت وسلكت الطريق التي ارانيها الشاب فافضت بي الى ما فشربت ثلث الليل فوصلت الى جبل فنمت تحته فلما الى وسرت منه اصبحت سلكت الطريق فوصلت ضحى الى جبل من المخر عال فيه شجر ام غيلان والسدر فكنت اجنى النبق فأكله حتى أثر الشوك في ذراعى اثاراً في باقية به حتى الآن ثم نزلت من ذلك الجبل الى ارض مزدرعة قطنا وبها اشجار الخروع وهنالك باين والباين عندهم بئر متسعة جدا مطوية بالحجارة لها درج ينزل عليها الى ورد الماء وبعضها يكون في وسطه وجوانبه القباب الحجر والسقايف والجالس ويتفاخر ملوك البلاد وامرأوها

من

d'avis et qu'ils ne me rattrapassent, j'entrai dans une forêt de bambous et je m'y cachai, jusqu'à ce que le soleil eût disparu. Je sortis alors et suivis le chemin que m'avait montré le jeune homme, et qui me conduisit près d'une source d'eau. Je m'y désaltérai et continuai de marcher jusqu'à la fin du premier tiers de la nuit. J'arrivai à une montagne, au pied de laquelle je m'endormis. Quand le matin fut arrivé, je me remis en route et parvins, vers dix heures, à une haute montagne de rochers, sur laquelle croissaient des acacias et des lotus. Je cueillis des fruits de ce dernier arbre et les mangeai; mais leurs épines imprimèrent sur mon bras des traces qui y restent encore.

Après être descendu de cette montagne, je me trouvai dans un terrain planté de coton, et où se voyaient aussi des arbustes de ricin. Il y avait encore un bâïn, nom par lequel les Indiens désignent un puits très-spacieux, maçonné en pierres, et pourvu de marches au moyen desquelles on descend jusqu'à la surface de l'eau. Quelques-uns de ces puits ont au centre et sur les côtés des pavillons construits en pierres, des

بعمارتها في الطرقات التي لا ماء بها وسنذكر بعض ما رايناه منها فيما بعد ولما وصلت الى الباين شربت منه ووجدت عليه شيئًا من عساليج للخردل قد سقطت لمن غسلها فاكلت منها وادخرت باقيها ونمت تحت شجرة خروع فبينما انا كذلك اذ ورد الباين نحو اربعين فارسا مدرعين فدخل بعضهم الى جاء بعدهم المزرعة ثم ذهبوا وطمس الله ابصارهم دونى ثم نحو خمسين في السلاح ونزلوا الى الباين واتى احدهم الى شجرة ازاء الشجرة التي كنت تحتها فلم يشعر بي ودخلت اذذاك في مزرعة القطن واقت بها بقية نهاري وأقاموا على الباين يغسلون ثيابهم ويلعبون فلما كان الليل هذات أصواتهم فعلمت أنهم

bancs et des siéges. Les rois et les chefs du pays s'efforcent de se surpasser les uns les autres, en construisant de pareilles citernes dans les chemins où il n'y a pas d'eau. Nous décrirons ci-après quelques-unes de celles que nous avons vues.

Quand je fus arrivé au bâïn en question, je m'y désaltérai. J'y trouvai quelques branches de sénevé que quelqu'un avait laissées tomber en les lavant; j'en mangeai une partie et mis le reste de côté; puis je m'endormis sous un ricin. Pendant ce temps arrivèrent au bâïn environ quarante cavaliers revêtus de cuirasses. Plusieurs entrèrent dans le champ et s'en allèrent; Dieu les empêcha de m'apercevoir. Après leur départ, il en survint environ cinquante tout armés, qui s'arrêtèrent près de la citerne. Un d'eux s'approcha d'un arbre situé vis-à-vis de celui sous lequel j'étais; mais il n'eut pas connaissance de ma présence. J'entrai alors dans le champ de coton, et y passai le reste du jour. Les Hindous demeurèrent près de la citerne, occupés à laver leurs habits et à jouer. Lorsque la nuit fut arrivée, leurs voix cessèrent de se faire entendre, et je sus par là qu'ils étaient

قد مروا او ناموا فخرجت حينئذ واتبعت أثر الخيل والليـل مير وسرت حتى انتهيت الى باين آخر عليه قبة فنزلت اليه وشربت من مائه واكلت من عساليج الخردل التي كانت عندى ودخلت القبة فوجدتها مملوة بالعشب مما يجمعه الطير فنمت بها وكنت احس حركة حيوان فى تلك العشب اظنّه حيَّة فلا ابالی بها لما بي من الجهد فلما أصبحت سلكت طريقاً واسعةً تفضى الى قرية خربة وسلكت سواها فكانت مثلها واقت كذلك ماء أياما وفى بعضها وصلت الى اشجار ملتفة بينها حوض وداخلها شبه بيت وعلى جوانب الحوض نبات الارض كالنجيل وغيره فاردت ان اقعد هنالك حتى يبعث الله من يوصلنى

partis ou bien endormis. Je sortis alors de ma cachette et suivis la trace des chevaux, car il faisait clair de lune. Je marchai jusqu'à ce que je fusse arrivé à une autre citerne surmontée d'un dôme. J'y descendis, je bus de son eau et mangeai des pousses de sénevé, que j'avais sur moi; puis j'entrai dans le pavillon, et le trouvai rempli de foin rassemblé par des oiseaux. Je m'endormis là-dessus; je sentais sous ce foin des mouvements d'animaux, que je supposais être des serpents; mais je ne m'en inquiétais pas, tant j'étais fatigué.

Lorsque le matin fut venu, je suivis un large chemin qui aboutissait à un bourg en ruines. J'en pris alors un autre qui était en tout semblable au premier. Je passai ainsi plusieurs jours, pendant un desquels j'arrivai à des arbres très-serrés entre lesquels se trouvait un bassin d'eau. L'espace compris entre eux ressemblait à une maison, et, sur les côtés du bassin, il y avait des plantes pareilles au pourpier et d'autres. Je voulus m'asseoir en cet endroit, jusqu'à ce que Dieu envoyât quelqu'un qui me fît parvenir à

الى العمارة ثم أنّي وجدت يسير قوة فنهضت على طريــق وجدت بها اثر البقر ووجدتُ ثوراً عليه بردعة ومنجل فاذا تلك الطريق تغضى الى قرى الكفار فاتبعت طريقا أخرى فافضت بي الى قرية خربة ورأيت بها اسودين عريانين فخفتهما واقت تحت اشجار هنالك فلما كان الليل دخلت القرية ووجدت دارا في بيت من بيوتها شبه خابية كبيرة يصنعونها لاختزان الزرع وفي أسفلها نقبُ يَسع منه الرجل فدخلتها ووجدت داخلها مفروشا بالتين وفيه حجر جعلت راسي عليه ونمت وكان فوقها طاير يرفرن بجناحيه اكثر الليل واظنّه كان يخاف فاجتمعنا خائفين واقمت على تلك الحال سبعة أيام من يوم أسرت وهو يوم

un lieu habité; mais, ayant recouvré un peu de force, je me remis en route sur un chemin où je trouvai des traces de bœufs. Je rencontrai un taureau chargé d'un bât et d'une faucille. Or ce chemin aboutissait à des villages d'idolâtres. J'en suivis donc un autre, qui me conduisit à une bourgade en ruines, où je vis deux nègres tout nus. J'eus peur d'eux et restai sous des arbres situés près de là. Lorsque la nuit fut venue, j'entrai dans la bourgade, et trouvai une maison dans une des chambres de laquelle il y avait une espèce de grande jarre, que les Hindous disposent pour y serrer les grains. A la partie inférieure de ce vaisseau de terre, il y a un trou par lequel un homme peut passer. J'y entrai et en trouvai le fond couvert de paille; il y avait aussi une pierre sur laquelle je posai ma tête et m'endormis. Sur cette jarre était perché un oiseau qui battit des ailes la majeure partie de la nuit. Je crois bien qu'il était effrayé; ainsi nous nous trouvions deux à avoir peur.

Je restai dans cet état pendant sept jours, à partir de celui où je fus fait prisonnier, et qui était un samedi. Le

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