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على مقدار الكف من الياقوت فيها دهن العود فجعلت العجب ذلك سافرنا من ثم منها فقال ان عندنا ما هو اضخم من كنكار فنزلنا بمغارة تعرف باسم أسطا محمود اللورى بضم اللام

وكان من الصالحين واحتفر تلك المغارة في سفح جبل عند خور صغير هنالك ثم رحلنا عنها ونزلنا بالخور المعروف بخور بوزنه بالباء الموحدة وواو وزاى ونون وهاء وبوزنه في القرود ،

ذكر القرود والقرود بتلك الجبال كثيرة جدا وهي سود الالوان لها اذناب طوال ولذكورها لحي كما هي للآدمـيـين واخبرني الشيخ عثمان وولده وسواها ان هذه القرود لها

aussi grande que la paume de la main, et qui contenait de l'huile d'aloès. Je témoignai mon étonnement au sujet de cette écuelle; mais le sultan me dit : « Nous possédons des objets de la même matière plus grands que celui-là. »

Cependant nous partîmes de Conacâr, et nous nous arrêtàmes dans une caverne appelée du nom d'Ostha Mahmoud Alloûry. Ce personnage était au nombre des gens de bien; il a creusé cette caverne sur le penchant d'une montagne, près d'une petite baie. Après avoir quitté cet endroit, nous campâmes près de la baie nommée Khaour bouzneh (baie des singes). Bouzneh (en persan boûzîneh) désigne la même chose que alkoroûd (pluriel d'alkird, singe) en arabe.

DES SINGES.

Ces animaux sont très-nombreux dans ces montagnes; ils sont de couleur noire et ont de longues queues. Ceux qui appartiennent au sexe masculin ont de la barbe comme Jes hommes. Le cheïkh 'Othmân, son fils et d'autres personnes m'ont raconté que ces singes ont un chef à qui ils

يوم

مقدم تتبعه كانه سلطان يشد على راسه عصابة من اوراق الاشجار ويتوكاً على عصا ويكون عن يمينه ويساره اربعة من القرود لها عصى بايديها وانه اذا جلس القرد المقدم وأولاده فتقعد تقف القرود الاربعة على راسه وتاتي أنشاه بين يديه كلّ وتاتى القرود فتقعد على بعد منه ثم يكلمها أحد القرود الاربعة فتنصرف القرود كلها ثم ياتي كل قرد منها بموزة أو ليمونة أو شبه ذلك فياكل القرد المقدم واولاده والقرود الأربعة واخبرنى بعض الجوكية أنّه رأى القرود الاربعة بين يدى مـقـدمـها وهى تضرب بعض القرود بالعصى ثم نتفت وبره بعد ضربه وذكر لى الثقات انه اذا ظفر قرد من هذه القرود بصبية لا تستطيع الدفاع عن نفسها

obéissent comme si c'était un souverain. Il attache sur sa tête un bandeau de feuilles d'arbres et s'appuie sur un bâton. Quatre singes, portant des bâtons, marchent à sa droite et à sa gauche, et quand le chef s'assied, ils se tiennent debout derrière lui. Sa femelle et ses petits viennent et s'asseyent devant lui tous les jours. Les autres singes arrivent et s'accroupissent à quelque distance de lui; puis un des quatre susmentionnés leur adresse la parole, et tous se retirent; après quoi, chacun apporte une banane ou un limon, ou quelque fruit semblable. Le roi des singes, ses petits et les quatre singes principaux mangent. Un certain djogui m'a raconté avoir vu ces quatre singes devant leur chef et occupés à frapper un autre singe à coups de bâton, après quoi ils lui arrachèrent les poils.

Des gens dignes de foi m'ont rapporté que, quand un de ces singes s'est emparé d'une jeune fille, celle-ci ne peut se dérober à sa lubricité. Un habitant de l'île de Ceylan m'a

جامعها واخبرنى بعض اهل هذه الجزيرة انه كان بدارة قرد منها فدخلت بنت له بعض البيوت فدخل عليها فصاحت به فغلبها قال ودخلنا عليها وهو بين رجليها فقتلناه ثم كان رحيلنا الى خور الخيزران ومن هذا الخور اخرج أبو عبد الله بن خفيف الياقوتتين التين اعطاها لسلطان هذه الجزيرة حسبما ذكرناه فى السفر الاول ثم رحلنا الى موضع يعرف ببيت العجوز وهو آخر العمارة ثم رحلنا الى مغارة بابا طاهر وكان من الصالحين ثم رحلنا الى مغارة السبيك بفتح السين المهمل وكسر الباء الموحدة وياء مد وكان وكان السبيك من سلاطين الكفار وانقطع للعبادة هنالك ،

raconté qu'il y avait chez lui un singe, qu'une de ses filles entra dans une chambre et que l'animal l'y suivit. Elle cria contre lui, mais il lui fit violence. « Nous accourûmes près d'elle, continuait ce personnage, nous vimes le singe qui la tenait embrassée, et nous le tuâmes. »

Cependant nous partîmes pour la baie des bambous, de laquelle Abou 'abd Allah, fils de Khafif, tira les deux rubis qu'il donna au sultan de cette île, ainsi que nous l'avons raconté dans la première partie de ces voyages (t. II, p. 81); puis nous marchâmes vers un endroit nommé La Maison de la vieille, et qui se trouve à l'extrême limite des lieux habités. Nous en partîmes pour la caverne de Bâbâ Thâhir, qui était un homme de bien, et ensuite pour celle de Sébic. Ce Sébîc a été au nombre des souverains idolâtres et s'est retiré en cet endroit pour s'y livrer à des pratiques de dévotion.

ذكر العَلَق الطيّار وبهذا الموضع راينا العلق الطيار ويسمونه الزلو بضم الزاى واللام ويكون بالاشجار والحشائش التي تقرب من الماء فاذا قرب الانسان منه وتب عليه فحينما وقع من جسده خرج منه الدم الكثير والناس يستعدون له الليمون يعصرونه عليه فيسقط عنهم ويجردون الموضع الذي يقع عليه بسكين خشب معد لذلك ويذكر ان بعض الزوار مر بذلك الموضع فتعلقت به العلق فاظهر الجلد ولم يـعـصـر عليها الليمون فنزن دمه ومات وكان اسمه بابا خوري بالخاء المعجم المضموم والزاى وهنالك مغارة تُنسب اليه ثم رحلنا الى السبع مغارات ثم الى عقبة اسكندر وثم مغارة الاصفهاني

DE LA SANGSUE VOLANTE.

Dans ce lieu-là nous vîmes la sangsue volante, que les indigènes appellent zoloú. Elle se tient sur les arbres et les herbes. qui se trouvent dans le voisinage de l'eau, et quand un homme s'approche d'elle, elle fond sur lui. Quelle que soit la place du corps de cet individu sur laquelle tombe la sangsue, il en sort beaucoup de sang. Les habitants ont soin de tenir prêt, pour ce cas, un limon dont ils expriment le jus sur le ver, qui se détache de leur corps; ils raclent l'endroit sur lequel il est tombé avec un couteau de bois destiné à cet usage. On raconte qu'un certain pèlerin passa par cette localité, et que des sangsues s'attachèrent à lui. Il montra de l'impassibilité, et ne pressa pas sur elles un citron; aussi tout son sang fut épuisé et il mourut. Le nom de cet homme était Bàbà Khoûzy, et il y a là une caverne qui porte le même nom. De ce lieu nous nous rendîmes aux sept cavernes, puis à la colline d'Iskender (Alexandre). Il y a ici la grotte dite d'Alisfahany, une source d'eau et un château

وعين

ماء وقلعة غير عامرة تحتها خور يعرف بغوطة كاه

عارفان وهنالك مغارة النارنج ومغارة السلطان وعندها دروازة

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ذكر جبل سرنديب وهو من أعلى جبال الدنيا رأيناه من السحاب نری البحر وبيننا وبينه مسيرة تسع ولما صعدناه كنا

اسفل منّا قد حال بيننا وبين رؤية اسفله وفيه كثير من الاشجار التي لا يسقط لها ورق والازاهير الملونة والورد الاحمر على قدر الكف ويزعمون أن في ذلك الورد كتابة يقرا منها اسم الله تعالى واسم رسوله عم وفى الجبل طريقان الى القدم احدها

inhabité, sous lequel se trouve une baie appelée Le Lieu' de la submersion des contemplatifs. Dans le même endroit se voient la caverne de l'orange et celle du sultan. Près de celle-ci est la porte (derwâzeh en persan, bab en arabe) de la montagne.

DE LA MONTAGNE DE SÉRENDIB (PIC D'ADAM).

C'est une des plus hautes montagnes du monde; nous l'aperçûmes de la pleine mer, quoique nous en fussions séparés par une distance de neuf journées de marche. Pendant que nous en faisions l'ascension, nous voyions les nuages au-dessous de nous, qui nous dérobaient la vue de sa partie inférieure. Il y a sur cette montagne beaucoup d'arbres de l'espèce de ceux qui ne perdent pas leurs feuilles, des fleurs de diverses couleurs, et une rose rouge aussi grande que la paume de la main. On prétend que sur cette rose il y a une inscription dans laquelle on peut lire le nom du Dieu très-haut et celui de son prophète. Sur le mont il y a deux chemins qui conduisent au Pied d'Adam. L'un

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