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فقتلوه بعد اربعين يوما وولى بعده السلطان غياث الدين وتزوج بنت السلطان الشريف جلال الدين التي كنت متزوجا اختها بدهلى ،

ذكر وصولى الى السلطان غياث الدين ولما وصلنا الى قرب من منزله بعث بعض الجاب لتلقينا وكان قاعدا في برج خشب وعادتهم بالهند كلها أن لا يدخل أحد على السلطان دون خُفٌ ولم يكن عندى خف فاعطاني بعض الكفار خقًا من المسلمين جماعة فعجبت من كون الكافر كان وكان هنالك اتم مروة منهم ودخلت على السلطان نامرني بالجلوس ودعا القاضي الحاج صدر الزمان بهاء الدين وانزلني في جواره في

ثلاثة من الاخبية وهم يسمونها الخيام وبعث بالفرش

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conduite, on le tua au bout de quarante jours. Le sultan Ghiyath eddîn fut investi de l'autorité, il épousa la fille du sultan et chérîf Djelâl eddîn, celle-là même dont j'avais épousé la sœur à Dihly.

RÉCIT DE MON ARRIVÉE PRÈS DU SULTAN GHITÂTH Eddin.

Lorsque nous parvînmes dans le voisinage de son campement, il envoya à notre rencontre un de ses chambellans. Le sultan était assis dans une tour de bois. C'est la coutume, dans toute l'Inde, que personne n'entre sans bottines chez le souverain. Or je n'en avais pas, mais un idolatre m'en.donna, quoiqu'il y eût en cet endroit un certain nombre de musulmans. Je fus surpris que l'idolâtre eût montré plus de générosité qu'eux. Je me présentai donc devant le sultan, qui m'ordonna de m'asseoir, manda le kâdhi et pèlerin Sadr azzémân (le chef de l'époque) Béhâ eddîn, et me logea dans trois tentes situées dans son voisinage. Les habitants de ce pays appellent ces tentes khiyam (pluriel de khaïmah).

وبطعامهم وهو الارز واللحم وعادتهم هنالك ان يسقوا اللبن الرائب على الطعام كما يفعل ببلادنا ثم اجتمعت به بعد ذلك والقيت له امر جزائر ذيبة المهل وأن يبعث الجيش اليها فاخذ في ذلك بالعزم وعين المراكب لذلك وعين الهدية (1) لسلطانتها والخلع للوزراء والامراء والعطايا لهم وفوض الى في عقد نكاح جميع نكاحه مع أُخت السلطانة وأمر بوسق ثلاثة مراكب بالصدقة لفقراء الجزائر وقال لى يكون رجوعك بعد خمسة ايام فقال له قائد البحـر خـواجـة سرلك لا يمكن السفر الى الجزائر الا بعد ثلاثة اشهر من الآن مقال لى السلطان اما اذا كان الامر ها كذا فامض الى فتن حتى نقضى هذه الحركة ونعود الى حضرتنا مترة

Le sultan m'envoya des tapis, ainsi que les mets en usage dans le pays, c'est-à-dire du riz et de la viande. La coutume en cet endroit consiste à servir du lait aigri après le repas, ainsi qu'on fait dans nos contrées.

Après tout cela, j'eus une entrevue avec le sultan et lui proposai l'affaire des îles Maldives et l'envoi d'une armée dans ces iles. Il forma la résolution d'accomplir ce projet, et désigna pour cela des vaisseaux. Il destina un présent à la souveraine des Maldives, des robes d'honneur et des dons aux émîrs et aux vizirs. Il me coufia le soin de rédiger son contrat de mariage avec la sœur de la sultane; enfin, il ordonna de charger trois vaisseaux d'aumônes pour les pauvres des îles et me dit : « Tu reviendras au bout de cinq jours. L'amiral Khodjah Serlec lui dit : «Il ne sera possible de se rendre dans les îles Maldives qu'après trois mois révolus à partir de ce moment. Le sultan reprit en s'adressant à moi : Puisqu'il en est ainsi, viens à Fattan, afin que nous terminions cette expédition-ci, et que nous retour

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ومنها تكون الحركة فاقمت معه بخلال ما بعثت عن الجواري

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ذكر ترتيب رحيله وشنيع فعله فى قتل النساء والولدان وكانت الارض التي نسلكها غيضة واحدة من الاشجار والقصب بحيث لا يسلكها احد فامر السلطان أن يكون مع كل واحد ن في الجيش من كبير وصغير قادوم لقطع ذلك فاذا نزلت المحلة ركب الى الغابة والناس معه فقطعوا تلك الاشجار من غدوة النهار إلى الزوال ثم يُونَى بالطعام فياكل جميع الناس طائفة بعد أخرى ثم يعودون الى قطع الاشجار الى الـعـشى وكل من وجدوه من الكفار في الغيضة أسروه وصنعوا خشبة

nions dans notre capitale de Moutrah; c'est de là que l'on partira. Je séjournai donc près de lui, et, en attendant, je mandai mes concubines et mes camarades.

RÉCIT DE L'ORDRE DE LA Marche du sultan, et de SA HONTEUSE CONDUITE EN TUANT DES FEMMES ET DES ENFANTS.

Le terrain que nous devions traverser était un bois formé d'arbres et de roseaux, et tellement touffu que personne ne pouvait le parcourir. Le sultan ordonna que chacun des individus composant l'armée, grand ou petit, emportât une bache pour couper ces obstacles. Dès que le camp eut été dressé, il s'avança à cheval vers la forêt, en compagnie des soldats. On abattit les arbres depuis le matin jusque vers midi. Alors on servit des aliments, et tout le monde mangea, troupe par troupe; après quoi on se remit à couper des arbres jusqu'au soir. Tous les idolâtres que l'on trouva dans le bois, on les fit prisonniers; on fabriqua des pieux aiguisés à leurs deux extrémités et

محدّدة الطرفين فجعلوها على كتفيه يجلها ومعه امرأته واولاده ويوتى بهم الى المحلة وعادتهم أن يصنعوا على المحلة سورا من خشب يكون له اربعة ابواب ويسمونه الكـتـكر بفتح الكافين وسكون التاء المعلوة وآخره راء ويصنعون على دار) السلطان كتكرا ثانيًا ويصنعون خارج الكتكر الاكبر مصاطب ارتفاعها نحو نصف قامة ويوقدون عليها النار بالليل ويـبـيـت عندها العبيد والمشاءون ومع كل واحد منهم حزمة من رقيق القصب فاذا اتى احد من الكفّار ليضربوا على المحلة ليلاً كل واحد منهم الحزمة التي بيده فعاد الليل شبه اوقد النهار لكثرة الضياء. وخرجت الفرسان في اتباع الكفار فاذا كان عند الصباح قسم الكفار الماسورون بالامس اربعة اقسام وأتى

on les plaça sur les épaules des captifs, afin qu'ils les portassent. Chacun était accompagné de sa femme et de ses enfants, et on les amena ainsi au camp. La coutume de ces peuples, c'est d'entourer leur campement d'une palissade munie de quatre portes, et qu'ils appellent catcar. Ils disposent autour de l'habitation du souverain un second catcar; en dehors de la principale enceinte, ils élèvent des estrades hautes d'environ une demi-Lrasse et y allument du feu pendant la nuit. Les esclaves et les sentinelles passent la nuit en cet endroit; chacun d'eux tient un faisceau de roseaux très-minces, et quand quelques infidèles s'approchent afin d'attaquer le camp durant la nuit, tous ces gens-là allument le fagot qu'ils ont dans leurs mains. Grâce à l'intensité de la lumière, la nuit devient semblable au jour, et les cavaliers sortent à la poursuite des idolâtres.

Or, dès que le matin fut arrivé, les Hindous qui avaient été faits prisonniers la veille furent partagés en quatre troupes, dont chacune fut amenée près d'une des portes du

الى كل باب من أبواب الكتكر بقسم منهم فركزت الخشب التي كانوا يحملونها بالامس عنده ثم ركزوا فيها حتى تنفذهم ثم تذبح نساؤهم ويربطن بشعورهن الى تلك الخشبات ويُذبح الاولاد الصغار في حجورهن ويتركون هنالك وتنزل المحلة ويشتغلون بقطع غيضة أخرى ويصنعون بمن أسروه كذلك وذلك امر شنيع ما علمته لاحد من الملوك وبسبه عجل الله شماله وهو حينه ولقد رايته يوما والقاضي عن يمينه وانا عن ياكل معنا وقد أُتي بكافر معه امراته وولده سنه السيافين بيده ان يقطعوا رأسه ثم قال لهم وزن او وپسر او معناه وابنه وزوجته فقطعت رقابهم وصرفت بصرى عنهم

سبع فاشار الى

grand catcar. Les pieux qu'ils avaient portés furent plantés en terre dans cet endroit, et ils furent eux-mêmes fichés sur les pieux, jusqu'à ce que ceux-ci les traversassent de part en part. Ensuite leurs femmes furent égorgées et attachées par leurs cheveux à ces pals. Les petits enfants furent massacrés sur le sein de leurs mères, et leurs corps laissés en cet endroit. Puis on dressa le camp, l'on s'occupa à couper les arbres d'une autre forêt, et on traita de la même manière les Hindous qui furent encore faits captifs. C'est là une conduite honteuse, et que je n'ai vu tenir par aucun autre souverain. Ce fut pour cela que Dieu hâta la mort de Ghiyâth eddin.

Un jour que le kâdhi était à la droite de ce prince, que je me trouvais à sa gauche, et qu'il prenait son repas avec nous, je vis qu'on avait amené un idolâtre, accompagné de sa femme et de son fils, âgé de sept ans. Le sultan fit signe de la main aux bourreaux de couper la tête à cet homme; puis il leur dit we zeni ou wé pousseri ou, ce qui signifie en arabe «et (à) son fils et (à) sa femme. » On leur tran

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