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فلما قمت وجدت روسهم مطروحة بالارض وحـضـرت عنده يوما وقد اتى برجل من الكفار فتكلم بما لم افهمه فاذا بجماعة من الزبانية قد استلوا سكاكينهم فبادرت القيام فقال لى الى اين فقلت اصلّى العصر ففهم على وضحك وامر بقطع

يديه ورجليه فلهما عُدت وجدته متشحطا في دمائه ، ذكر هزيمته للكفار وهى من أعظم فتوحات الاسلام وكان في ما يجاور بلاده سلطان كافر يسمى بلال ديو بفتح الباء الموحدة ولام والف ولام ثانية ودال مهمل مكسور وياء آخر الحروف مفتوحة وواو مسكن وهو من كبار سلاطين الكفار يزيد عسكره على ماية الف ومعه نحو عشرين الفا من المسلمين اهل

cha le cou, et je détournai ma vue de ce spectacle. Lorsque je me levai, je trouvai leurs têtes, qui gisaient à terre.

J'étais une autre fois en présence du sultan Ghiyâth eddîn, à qui on avait amené un Hindou. Il prononça des paroles que je ne compris pas, et aussitôt plusieurs de ses satellites tirèrent leurs poignards. Je m'empressai de me lever, et il me dit : « Où vas-tu?» Je répondis : « Je vais faire la prière de quatre heures de l'après-midi. » Il comprit quel était le motif de ma conduite, sourit, et ordonna de couper les mains et les pieds de l'idolâtre. A mon retour, je trouvai ce malheureux nageant dans son sang.

de la victoire que ghiyâth eddîn remporta sur les idolâtres, Et qui est au nombre des plus grands succès de l'islAMISME.

Dans le voisinage de ses États il y avait un souverain infidèle nommé Bélâl Diao, qui était au nombre des principaux souverains hindous. Son armée dépassait cent mille hommes, et il avait en outre près de lui environ vingt mille individus musulmans, soit gens débauchés et coupables

الدعارة وذوى الجنايات والعبيد الفارين فطمع في الاستيلاء على بلاد المعبر وكان عسكر المسلمين بها ستة الاف منهم النصف عندهم فلقوه غناء من الجياد والنصف الثاني لا خير فيهم ولا بظاهر مدينة كبّان فهزمهم ورجعوا الى حضرة مترة ونزل الكافر على كبان وهى من أكبر مدنهم واحصنها وحاصرها عشرة اشهر ولم يبق لهم من الطعام الا قوت اربعة عشر يوما فبعث لهم الكافر أن يخرجوا على الامان ويتركوا له البلد فقالوا له لا بد من مطالعة سلطاننا بذلك فوعدهم الى تمام اربعة عشر يوما وكتبوا الى السلطان غياث الدين بامرهم الجمعة فبكوا وقالوا نبيع انفسنا فقرأ كتابهم على الناس يوم

de crimes, soit esclaves fugitifs. Ce monarque convoita la conquête de la côte de Coromandel, où l'armée des musulmans ne s'élevait qu'à six mille soldats, dont la moitié était d'excellentes troupes, et le reste ne valait absolument rien. Les mahométans en vinrent aux mains avec lui près de la ville de Cobbân; il les mit en déroute et ils se retirèrent à Moutrah (Madura), capitale du pays. Le souverain idolâtre campa près de Cobbân, qui est une des plus grandes et des plus fortes places que possèdent les musulmans. Il l'assiégea pendant dix mois, et au bout de ce temps la garnison n'avait plus de vivres que pour quatorze jours. Bélàl Diao envoya proposer aux assiégés de se retirer avec un sauf-conduit, et de lui abandonner la ville; mais ils répondirent: « Nous ne pouvons nous dispenser de donner avis de cette proposition à notre sultan. » Il leur promit donc une trêve, qui devait durer quatorze jours, et ils écrivirent au sultan Ghiyâth eddîn dans quelle situation ils se trouvaient. Ce prince lut leur lettre au peuple le vendredi suivant. Les fidèles pleurèrent et dirent: « Nous sa

من

من الله فان الكافران اخذ تلك المدينة انتقل الى حصارنا فالموت تحت السيون اولى بنا فتعاهدوا على الموت وخرجوا الغد ونزعوا العمائم عن رؤسهم وجعلوها في اعناق الخيل وهى علامة من يريد الموت وجعلوا ذوى النجدة والابطال في المقدمة وكانوا ثلاثماية وجعلوا على الميمنة سيف منهم الدين بهادور وكان فقيها ورعا شجاعاً وعلى الميسرة الملك محمد السلحدار وركب السلطان في القلب ومعه ثلاثة آلاف وجعل الثلاثة الالات الباقين ساقة لهم وعليهم اسد الدین كيخسرو الفارسى وقصدوا محلة الكافر عند القايلة (1) وأهلها على غرة وخيلهم في المرعى فاغاروا عليها وظن الكفار انهم سراق

crifierons notre vie à Dieu. Si l'idolâtre prend cette ville-là, il viendra nous assiéger: mourir par le glaive est préférable pour nous. Ils prirent donc entre eux l'engagement de s'exposer à la mort, et se mirent en marche le lendemain, ôtant de leurs têtes leurs turbans, et les plaçant au cou des chevaux, ce qui indique quelqu'un qui cherche le trépas. Ils postèrent à l'avant-garde les plus courageux et les plus braves d'entre eux, au nombre de trois cents; à l'aile droite Seïf eddîn Béhâdoûr (le héros), qui était un jurisconsulte pieux et brave; et à l'aile gauche Almelic Mohammed assilahdar (armiger). Quant au sultan, il se plaça au centre, accompagné de trois mille hommes, et mit à l'arrière-garde les trois mille qui restaient, sous le commandement d'Açad eddîn Keikhosrew Alfâricy. Ainsi rangés, les musulmans se dirigèrent, au moment de la sieste, vers le camp du prince infidèle, dont les soldats n'étaient pas sur leurs gardes, et avaient envoyé leurs chevaux au pâturage. Ils fondirent sur le campement; les idolâtres, s'imaginant que c'étaient

فخرجوا اليهم على غير تعبية وقاتلوهم فوصل السلطان غياث الدين فانهزم الكفّار شر هزيمة واراد سلطانهم ان يركب وكان ابن ثمانين سنة فادركه ناصر الدين بن أبي السلطان الذي ولى الملك بعده فاراد قتله ولم يعرفه فقال له احد غلمانه هو السلطان فاسرة وحمله الى عمه فاكرمه فى الظاهر حتى جبي منه الاموال والغيلة والخيل وكان يعده السراح فلما استصفى ما عنده ذبحه وسلخه ومُلى جلده بالتين فعلق على سور مترة ورايته بها معلقاً ولنَعُد إلى كلامنا فنقول ورحلت عن المحلة فوصلت الى مدينة نتن بفتح الفاء والتاء المثناة المشدّدة ونون وهى كبيرة حسنة على الساحل ومرساها عجيب قد صنعت فيه قبة خشب كبيرة قائمة على الخشب الفخام

des voleurs, sortirent au-devant d'eux en désordre et les combattirent. Sur ces entrefaites, le sultan Ghiyâth eddîn survint, et les Hindous essuyèrent la pire de toutes les déroutes. Leur souverain essaya de monter à cheval, quoiqu'il fût âgé de quatre-vingts ans. Nâssir eddîn, neveu du sultan, et qui lui succéda, atteignit le vieillard et voulut le tuer, car il ne le connaissait pas. Mais un de ses esclaves lui ayant dit : « C'est le souverain (hindou), il le fit prisonnier et le mena à son oncle, qui le traita avec une considération apparente, jusqu'à ce qu'il eût extorqué de lui ses richesses, ses éléphants et ses chevaux, en promettant de le relâcher. Quand il lui eut enlevé toutes ses propriétés, il l'égorgea et le fit écorcher; sa peau fut remplie de paille et suspendue sur la muraille de Moutrah, où je l'ai vue dans la même position.

Mais revenons à notre propos. Je partis du camp et arrivai à la ville de Fattan, qui est grande, beile et située sur le rivage. Son port est admirable, on y a construit un grand pavillon de bois, élevé sur de grosses poutres et où l'on

يصعد إليها على طريق خشب مسقف فاذا جاء ابعد وضموا اليها الاجفان التي تكون بالمرسى وصعدها الرجال والرماة فلا يصيب العدو فرصة وبهذه المدينة مسجد حسن مبنى بالحجارة وبها العنب الكثير والرمان الطيب ولقيت بها الشيخ الصالح محمد النيسابورى احد الفقراء المولهين الذين يسدلون ) شعورهم على اكتافهم ومعه سبع رباه ياكل مع الفقراء ويقعد معهم وكان معه نحو ثلاثين فقيرا لاحدهم غزالة في موضع واحد فلا يعرض لها واقت الاسد تكون مع بمدينة فتن وكان السلطان غياث الدين قد صنع له احد الجوكية حبوباً للقوة على الجماع وذكروا ان من جملة اخلاطها

(1)

(2)

monte par un chemin en planches, recouvert d'une toiture. Quand arrive l'ennemi, on attache à ce pavillon les vaisseaux qui se trouvent dans le port; les fantassins et les archers y montent, et l'assaillant ne trouve aucune occasion de nuire. Dans cette ville, il y a une belle mosquée bâtie de pierres, et on y voit beaucoup de raisin, ainsi que d'excellentes grenades. Je rencontrai à Fattan le pieux cheïkh Mohammed Anncïçâboûry, un de ces fakîrs dont l'esprit est troublé, et qui laissent pendre leurs cheveux sur leurs épaules. Il était accompagné d'un lion qu'il avait apprivoisé, qui mangeait avec les fakîrs et s'accroupissait près d'eux. Le cheikh avait près de lui environ trente fakîrs, dont l'un possédait une gazelle qui habitait dans le même endroit que le lion, et à laquelle celui-ci ne faisait aucun mal. Je séjournai dans la ville de Fattan.

Cependant un djogui avait préparé pour le sultan Ghiyâth eddîn des pilules destinées à augmenter ses forces lors de la copulation charnelle. On dit que, parmi les ingrédients

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