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فتكسو ذراعه ويفضل منها مقدار ذراعين وضربتها لا تبقى فقتله بتلك الضربة وقاتل عبيده أشد القتال فتغلبوا على القرية وقتلوا رجالها وسبوا نساءها وما فيها واخرجوا الفرس من المطمورة سالما فاتوا به ولدَه فكان من الاتفاق الغريب انه ركب الفرس وتوجه الى دهلى فخرج عليه الكفار فقاتلهم حتى قتل وعاد الفرس الى اصحابه فدفعوه الى اهله فركبه صهر له فقتله الكفار عليه أيضا ثم سافرنا الى مدينة كاليور وضبط اسمها بفتح الكان المعقود وكسر اللام وضم الياء آخر الحروف وواو وراء ويقال فيه ايضا كيالير وهى مدينة كبيرة لها حصن منيع منقطع في رأس شاهق على بابه صورة فيل وفيال من الحجارة

laquelle on introduit la main, et qui recouvre l'avant-bras; la partie restante est longue de deux coudées, et les coups qu'elle porte sont mortels; l'Hindou tua donc Bedr d'un coup de cette arme. Les esclaves du mort combattirent trèscourageusement, s'emparèrent du village, en tuèrent les habitants, firent prisonnières leurs femmes, etc. retirèrent le cheval sain et sauf de la fosse où il était tombé, et le ramenèrent au fils de Bedr. Une rencontre singulière, c'est que ce jeune homme, étant monté sur le même cheval, prit la route de Dihly. Les idolâtres l'attaquèrent; il les combattit jusqu'à ce qu'il fût tué, et le coursier retourna près des compagnons de son maître, qui le reconduisirent à la famille du défunt. Un beau-frère de celui-ci le prit pour monture; mais les Hindous le tuèrent aussi sur ce même cheval.

D'Alâbour nous nous rendîmes à la ville de Gâlyoûr, appelée encore Gouyâlior (Gualyor), qui est grande et pourvue d'une citadelle inexpugnable, isolée sur la cime d'une haute montagne. On voit à la porte de cette citadelle la figure

وقد مرّ ذكرة في اسم السلطان قطب الدين وامير هذه المدينة احد بن سيرخان فاضل كان يكرمنى أيام اقامتي عنده قبل هذه السفرة ودخلت عليه يوما وهو يريد توسيط رجل من الكفار فقلت له بالله لا تفعل ذلك فانّي ما رأيت أحدًا

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قط يُقتل بحضري فامر بسجنه وكان ذلك سبب خلاصه رحلنا من مدينة كاليور الى مدينة بَرون وضبط اسمها بفتح الباء المعقودة وسكون الراء وفتح الواو وآخـره نـون مـديـنـة صغيرة للمسلمين بين بلاد الكفار اميرها محمد بن بيرم التركى الاصل والسباع بها كثيرة وذكر لى بعض اهلها أن السبع كان يدخل اليها ليلاً وابوابها مغلقة فيفترس الناس حتى قتل

d'un éléphant et celle de son cornac, toutes deux en pierre. Il en a déjà été fait mention, à l'article du sultan Kothb eddin (t. III, p. 188, 194 et 195). L'émir de Gâlyoûr, Ahmed, fils de Sirkhan, personnage distingue, me traitait avec considération pendant mon séjour près de lui, antérieurement au voyage dont il est ici question. J'entrai chez lui un jour, au moment où il voulait faire fendre en deux par le milieu du corps un idolâtre. Je lui dis : «Par Dieu! ne fais pas cela, je n'ai jamais vu tuer personne en ma présence. Il ordonna de mettre en prison cet individu, qui échappa ainsi à la mort.

.

Nous partîmes de la ville de Gâlyoûr pour celle de Perouan, petite place située au milieu du pays des idolâtres, mais appartenant aux musulmans. Elle a pour commandant Mohammed, fils de Beïram, Turc d'origine. Les lions sont très-nombreux dans son voisinage. Un de ses habitants m'a raconté qu'un de ces animaux y entrait pendant la nuit, quoique les portes fussent fermées, et y enlevait des hommes, de sorte qu'il tua beaucoup de citadins. On se

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من اهلها كثيرًا وكانوا يعجبون في شأن دخوله واخبرني محمد التوفيرى من اهلها وكان جارًا لى بها انه دخل داره ليلاً جماعة وافترس صبيًا من فوق السرير واخبرني غيره أنّه كان مع في دار عرس فخرج أحدهم لحاجة فافترسه فخرج اصحابه في طلبه فوجدوه مطروحا بالسوق وقد شرب دمه ولم ياكل لحمه وذكروا انه كذلك فعله بالنّاس ومن العجب أن بعض الناس اخبرني أن الذي يفعل ذلك ليس بسبع وانما هو آدمى من السحرة المعروفين بالجوكية يتصور في صورة سبع ولما أُخبرت بذلك أنكرته واخبرنى به جماعة ولنذكر بعضا من أخبار

ها ولاء السحرة ،

demandait, avec étonnement, de quelle manière il pouvait entrer. Un habitant de la ville, Mohammed Attaoufiry, dans le voisinage de qui j'étais logé, me rapporta que ce lion s'introduisit nuitamment dans sa maison et emporta un enfant de dessus son lit. Un autre individu m'a raconté qu'il se trouvait en nombreuse société dans une habitation où se célébrait une noce. Un des invités sortit pour satisfaire un besoin, et le lion l'enleva. Les camarades de ce malheureux allèrent à sa recherche, et le trouvèrent étendu dans le marché; le lion avait bu son sang, mais n'avait pas dévoré sa chair. On prétend que c'est ainsi qu'il agit envers les hommes. Ce qu'il y a d'étonnant, c'est que quelqu'un m'a rapporté que l'auteur de ces maux n'était pas un lion, mais un homme, du nombre de ces magiciens appelés djoguis, lequel revêtait la figure d'un lion. Lorqu'on me raconta cela, je n'en voulus rien croire, quoique nombre de personnes me l'aflirmassent. Or, transcrivons ici une partie de ce qui concerne les susdits magiciens.

ذكر السحرة الجوكية وها ولاء الطايفة تظهر منهم عجائب منها أن احدهم يقيم الاشهر لا ياكل ولا يشرب وكثير منهم تحفر لهم حُفر تحت الارض وتبنى عليه فلا يترك له إلا موضع يدخل منه الهواء ويقيم بها الشهور وسمعت أن بعضهم يقيم كذلك سنة ورايت بمدينة منجرور رجلاً من المسلمين تمن يتعلم منهم قد رفعت له طبلة واقام بأعلاها لا ياكل ولا يشرب خمسة وعشرين يوما وتركته كذلك فلا ادرى كم مدة

من

اقام بعدى والناس يذكرون انهم يركبون حبوبا ياكلون الحبة منها لايام معلومة او اشهر فلا يحتاج في تلك المدة الى

DES ENCHANTEURS DITS DJOGUIS.

Ces gens-là accomplissent des choses merveilleuses. C'est ainsi qu'un d'eux restera des mois entiers sans manger ni boire. On creuse pour beaucoup d'entre eux des trous sous la terre. Quand le djogui y est descendu, on bouche la fosse avec de la maçonnerie, en y laissant seulement une ouverture suffisante pour que l'air y pénètre. Cet individu y passe plusieurs mois; j'ai même entendu dire que quelques djoguis demeurent ainsi une année. J'ai vu dans la ville de Mandjaroûr (Mangalore) un musulman qui avait pris des leçons de ces gens-là. On avait dressé pour lui une espèce de plate-forme, sur laquelle il se tint pendant vingt-cinq jours sans boire ni manger. Je le laissai dans cet état, et j'ignore combien de temps il y demeura encore après mon départ.

Le peuple prétend que les individus de cette classe composent des pilules, et qu'ils en avalent une pour un nombre de jours ou de mois déterminé, durant lequel ils

طعام ولا شراب ويخبرون بامور مغيبة والسلطان يعظمهم ويجالسهم ومنهم من يقتصر فى أكله على البغل ومنهم من لا ياكل اللحم وهم الاكثرون والظاهر من حالهم انهم عودوا أنفسهم الرياضة ولا حاجة لهم في الدنيا وزينتها ومنهم من ينظر الى الانسان فيقع ميتا من نظرته وتقول العامة انه اذا قتل بالنظر وشق عن صدر الميت وجد دون قلب ويقولون أكل قلبه واكثر ما يكون هذا في النساء والمراة التي تفعل ذلك تستی کفتار

حكاية لما وقعت التجاعة العظمى ببلاد الهند بسبب القحط والسلطان ببلاد التِّلِنَّك نقد أمره أن يُعطى لاهل دهلى ما

n'ont besoin ni d'aliment ni de boisson. Ils prédisent les choses cachées. Le sultan les vénère et les admet dans sa société. Parmi eux il y en a qui bornent leur nourriture aux seuls légumes; il y en a qui ne mangent pas de viande, et ce sont les plus nombreux. Ce qu'il y a de certain dans leur affaire, c'est qu'ils se sont accoutumés à l'abstinence, et n'ont aucun besoin des biens du monde ni de ses pompes. Parmi eux il y en a dont le seul regard suffit pour faire tomber mort un homme. Les gens du commun disent que, dans ce cas-là, si l'on vient à fendre la poitrine du mort, on n'y trouve pas de coeur. . Son coeur, prétendent-ils, a été mangé. Cela a lieu surtout chez les femmes. La femmè qui agit ainsi est appelée caftâr (hyène, en persan).

»

ANECDOTE.

Lorsque arriva dans l'Inde la grande famine causée par la sécheresse, pendant que l'empereur se trouvait dans le pays de Tiling, ce prince publia un ordre portant que l'on donnât aux citoyens de Dihly de quoi se nourrir, sur le

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