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فاستعمل منزعاً وأعظمها موقعا (1) وصارت عنه الرسالة الكريمة والقصيدة اللتان بعثهما الى الروضة الشريفة المقدسة الطاهرة روضة سيد المرسلين وشفيع المذنبين رسول الله صلى الله عليه وسلّم وكتبهها بخط يده الذي يجل الروض حُسنا وذلك شيء لم يتعاط احد من ملوك الزمان إنشاءه ولا رام إدراكه ومن تأمل التوقيعات الصادرة عـنـه ايده الله تعالى وأحاط علما بحصولها الح له فضل ما وهب الله لمولانا من البلاغة التي قطرة عليها وجمع له بين الطبيعي والمكتسب منها واما صدقاته الجارية وما امر به من عمارة الزوايا بجميع بلادة لاطعام الطعام للوارد والصادر فذلك ما لم يفعله احد

belles-lettres, qu'il cultiva comme auteur et qu'il honora par ses réponses écrites, ou diplômes. Or il a composé la sublime épître et le poëme qu'il a envoyés au mausolée noble, saint, pur; je parle du mausolée du prince des ambassadeurs, de l'intercesseur des coupables, de l'envoyé de Dieu, ou Mahomet. Il les a tracés de sa propre main, dont l'écriture surpasse en beauté tous les autres ornements du saint tombeau. C'est là une action qu'aucun autre roi de l'époque n'a pris soin d'accomplir, ni même n'a espéré de pouvoir atteindre. Quiconque a bien considéré les rescrits, ou patentes, émanés de notre souverain (que Dieu l'assiste!), et a connu d'une manière complète tout ce qu'ils contenaient, se sera fait une bonne idée du haut degré d'éloquence dont Dieu l'a gratifié en le créant, et de ce qu'il a réuni en sa faveur, en fait d'éloquence persuasive naturelle et acquise.»

Ce qui touche les aumônes que répand notre maître et les ermitages qu'il a fait construire dans ses pays, pour donner à manger à tous les allants et venants, ne trouve point de

من الملوك غير السلطان أتابك احمد وقد زاد عليه مولانا والتصدق ايده الله بالتصدق على المساكين بالطعام كل يوم

(1) بالزرع على المنسترين من اهل البيوت قال ابن جزي اخترع مولانا أيده الله فى الكرم والصدقات امورا لم تخطر في الاوهام ولا تهدت اليها السلاطين منها إجراء الصدقة على المساكين بكل بلد من بلادة على الدوام ومنها تعيين الصدقة الوافرة للمسجونين في جميع البلاد أيضا ومنها كون تلك الصدقات خبزا مخبوزا متيسرا للانتفاع به ومنها كسوة المساكين والضعفاء والعجائز والمشائخ والملازمين للمساجد بجميع بلاده ومنها تعيين الضحايا لهؤلاء الاصناف في عيد الاضحى ومنهـا

parallèle dans la conduite des autres rois, excepté dans celle du sultan Âtâbec Ahmed. Cependant notre maître lui est supérieur en ce qu'il donne à manger aux pauvres tous les jours, et en ce qu'il distribue des céréales aux pauvres honteux d'entre les anachorètes.

Ibn Djozay dit : «Notre maître (que Dieu l'assiste!) a inventé de telles choses au sujet de la générosité et des aumônes, qu'elles n'étaient venues à l'esprit de personne, et que les sultans n'avaient pas eu le mérite de les pratiquer. Telles sont, entre autres : 1° la distribution constante d'aumônes aux pauvres, dans toutes les parties de son royaume; 2o la fixation d'aumônes nombreuses pour les prisonniers, dans toute l'étendue du pays; 3° la disposition que toutes les aumônes dont on vient de parler fussent faites en pain bien cuit, et prêt à être utilisé; 4° le don de vêtements aux pauvres, aux infirmes, aux vieilles femmes, aux vieillards, et à ceux qui sont attachés aux mosquées, dans la totalité de ses domaines; 5o la désignation des holocaustes pour ces classes de gens, le jour de la fête des sacrifices; 6° la distri

سبعة وعشرين التصدق بما يجتمع فى مجابي ابواب بلاده يوم من رمضان اكراما لذلك اليوم الكريم وقيامًا بحقه ومنها إطعام الناس في جميع البلاد ليلة المولد الكريــم واجتماعهم لاقامة رسمه ومنها إعذار اليتامى من الصبيان وكسوتهـم يـوم عاشوراء ومنها صدقته على الزمى والضعفاء بازواج الحرث يقيمون بها اودهم ومنها صدقته على المساكين بحضـرتـه بالطنافس الوتيرة والقطائف الجياد يفترشونها عند رقادهم وتلك مكرمة لا يُعلم لها نظير ومنها بناء المرستانات في كل بلد من بلاده وتعيين الاوقاف الكثيرة لمون المرضى وتعيين الاطباء

bution en aumônes de toute la recette des impôts perçus aux portes du pays, ou des octrois, le vingt-septième jour du mois de ramadhân, pour honorer cette illustre journée et pour la sanctifier comme elle le mérite; 7° le festin qu'il offre au public, dans tous ses pays, la nuit anniversaire de la naissance sublime de Mahomet, et son action de rassembler le peuple dans cette circonstance, pour accomplir les cérémonies religieuses d'une telle solennité; 8° le soin qu'il prend de la circoncision des garçons orphelins du pays, ainsi que du banquet qui la suit, et les habillements qu'il leur donne le jour de l'âchoúrá, ou le dixième jour du mois de moharram; 9° la charité qu'il fait aux paralytiques et aux infirmes de couples (d'esclaves?), pour labourer la terre, et au moyen desquels ces malheureux améliorent leur position; 10° l'aumône qu'il fait aux pauvres de sa capitale de tapis moelleux et de tapis velus excellents, qu'ils étendent lorsqu'ils veulent dormir : c'est là une libéralité sans pareille; 11° la construction d'hôpitaux dans chaque ville de son royaume, la désignation de legs nombreux pour servir à la nourriture ou à l'entretien des malades, et la nomi

لمعالجتهم والتصرف في طبّهم الى غير ذلك مما ابدع فيه من أنواع المكارم وضروب المآثر كافى الله اياديه وشكر نعمه واما رفعه للظالم عن الرعيّة فمنها الرتب التى كانت توخذ بالطرقات امرايده الله بنحو رسمها وكان لها مجبى عظيم فلم يلتفت اليه وما عند الله خير وأبقى واما كفه ايدى الظلام فامــر مشهور وقد سمعته أيده الله يقول لعماله لا تظلموا الرعية ويوكد عليهم في ذلك الوصية قال ابن جزي ولـو لم يكن من رفق مولانا ايده الله برعيته إلا رفعه التضييف الذي كانت عُمّال الزكاة وولاة البلاد تاخذه من الرعايا لكفى ذلك أثرًا في

nation de médecins pour les soigner et les guérir. Je passe sous silence plusieurs autres sortes de libéralités et de vertus rendues manifestes par notre maître. Puisse Dieu rétribuer ses bienfaits et récompenser ses grâces!

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Quant à la suppression des injustices qui pesaient sur ses sujets, il convient de mentionner les taxes de péage que l'on percevait sur les routes. Notre maître (que Dieu l'aide!) a ordonné de les abolir totalement, et il n'a pas été arrêté en cela par la considération qu'elles étaient la source d'une recette fort importante. Ce que Dieu tient en réserve vaut mieux, et est plus durable. (Coran, xxvIII, 60; XLII, 34.) Relativement aux soins que notre maître prend, afin de repousser les mains, ou les secours de l'oppression, loin de lui, ce sont là des choses bien connues. Je l'ai entendu qui disait à ses receveurs d'impôts : « Ne vexez jamais les sujets; » et il leur faisait de grandes recommandations à ce propos.

Ibn Djozay ajoute ici : « Quand même il n'y aurait à citer, comme preuve de la bonté de notre maître (que Dieu l'aide!) pour ses sujets, que la suppression ordonnée par lui du droit d'hospitalité, ou de bienvenue, que les percepteurs des contributions et les gouverneurs des villes exigeaient du public,

من المظالم

العدل ظاهرًا ونورا فى الرفق باهرًا فكيف وقد رفع من وبسط من المرافق ما لا يُحيط به الحصر وقد صدر فی أیام تصنیف

من أمره الكريم في الرفق بالمسجونين ورفع الوظائف هذا اللائق باحسانهم الثقيلة التي كانت توخذ منهم ما هو جميع الاقطار وكذلك والمعهود من رافته وشمل الامر بذلك (1) ثبت جورة من القضاة والحكام ما فيه يمن التنكيل صدر من واجر المظلمة

وردع

المعتدين وأما فعله في معاونة اهـل

الاندلس على الجهاد ومحافظته على إمداد الثغور بالاموال والاقوات والسلاح وفته في عضد العدو بإعداد العدد وإظهار

cela seul, dis-je, suffirait pour montrer un signe manifeste de justice et une lumière éclatante de bienveillance. Que dirons-nous, puisqu'il est établi que notre maître a aboli en fait d'injustices et prodigué en fait d'avantages ce qu'on est impuissant à compter? Au moment où l'on écrivait ce livre, un ordre sublime est émané de notre maître, d'avoir à traiter les prisonniers avec douceur et de supprimer les lourdes charges qu'on leur imposait; cet ordre embrassait toute l'étendue du pays. C'est là un vrai bienfait pour ces misérables, c'est un acte digne de sa clémence célèbre. De même, il a commandé qu'on punît d'une manière exemplaire tout juge et tout gouverneur dont la tyrannie serait constatée. Voilà un bon moyen d'empêcher l'injustice et de repousser les oppresseurs. »

et

Tout ce qui se rapporte à sa conduite pour aider les habitants de l'Andalousie dans la guerre sainte, pour fournir aux places frontières des secours en argent, provisions de bouche et armes, pour affaiblir le pouvoir de l'ennemi ou briser ses alliances, au moyen de préparatifs en munitions de guerre, et d'une belle parade de vigueur; tout cela, disons-nous, est très-notoire, la connaissance n'en est nullement effacée

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