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تمت الوان الدجاج أتوا بالوان من السمك فياكلون بها الارز ايضا فاذا فرغت الوان السمك أتوا بالخضر مطبوخة بالسمن والالبان فياكلون بها الارز فاذا فرغ ذلك كله أتوا بالكوشان وهو اللبن الرائب وبه يختمون اطعامهم فاذا وضع علم انه لم يبق شي يوكل بعده ثم يشربون على ذلك الماء السخن لان الماء البارد يضر بهم في فصل نزول المطر ولقد اقـت عند هذا السلطان في كرة أخرى أحد عشر شهرًا لم أكل خبزا انما طعامهم الارز وبقيت ايضا بجزائر المهل وسيلان وبلاد المعبر والمليبار ثلاث سنين لا آكل فيها إلا الارز حتى كنت لا استسيغه الا بالماء ولباس هذا السلطان ملاحف الحرير والكتان الرقاق يشدّ في وسطه فوطة ويلتحف ملحفتين احداها فوق

le riz. Quand on a fini d'avaler les différentes espèces de volailles, on apporte diverses sortes de poissons, avec lesquelles on prend encore du riz. Après les poissons, on sert des légumes cuits dans le beurre et le laitage, et qui sont mangés aussi avec du riz. Lorsque tous ces aliments sont consommés, on apporte du coûchân, c'est-à-dire du lait aigri, qui sert à terminer le repas. Aussi, dès qu'il a été servi, on sait qu'il ne reste plus rien à manger. Par-dessus tout cela, on boit de l'eau chaude, car l'eau froide serait nuisible dans la saison des pluies.

Je passai, dans une autre occasion, onze mois près de ce sultan, sans manger de pain, car la nourriture de ces genslà consiste en riz. Je séjournai aussi trois années dans les îles Maldives, à Ceylan, sur les côtes de Coromandel et de Malabar, ne mangeant que du riz, de sorte que je ne l'ingurgitais qu'au moyen de l'eau.

Le vêtement du sultan de Hinaour consiste en couvertures de soie et de lin très-fines; il lie autour de son corps

الاخرى ويعقص شعره ويلفّ عليه عمامة صغيرة واذا ركب لبس قبا والتحف بملحفتين فوقه وتضرب بين يديه طبول وابواق يجملها الرجال وكانت اقامتنا عنده في هذه المرة ثلاثة أيام وزودنا وسافرنا عنه وبعد ثلاثة أيام وصلنا الى بلاد المليبار بضم الميم وفتح اللام وسكون الياء آخر الحرون وفتح الباء الموحدة والف وراء وهى بلاد الفلفل وطولها مسيرة شهرين على ساحل البحر من سندابور الى كولم والطريق في جميعها بين ظلال الاشجار وفي كل نصف ميل بيت من الخشب فيه دكاكين يقعد عليها كل وارد وصادر من مسلم أو كافر وعند كل بيت منها بئر يُشرب منها ورجل كافر موكل بها فمن كان كافرًا يسقاه في الاوانى ومن كان مسلما يسقاه في يديه ولا

un pagne, et s'enveloppe de deux couvertures, l'une par-dessus l'autre; il tresse ses cheveux et roule autour d'eux un petit turban. Quand il monte à cheval, il revêt une tunique et se drape par-dessus dans deux couvertures. On bat et on sonne devant lui de la timbale et de la trompette.

Nous passâmes près de lui cette fois-là trois jours; il nous donna des provisions de route, et nous prîmes congé de lui. Au bout de trois autres jours, nous arrivâmes dans le pays de Moulaïbâr (Malabar), qui produit le poivre. Il s'étend en longueur l'espace de deux mois de marche sur la côte de la mer, depuis Sendâboûr jusqu'à Caoulem. Pendant toute cette distance, le chemin passe sous l'ombrage produit par les arbres; à chaque demi-mille il y a une maison de bois, où se trouvent des estrades sur lesquelles s'asseyent tous les voyageurs, musulmans ou infidèles. Près de chacune de ces maisons il y a un puits où l'on boit, et à la garde duquel est préposé un idolâtre. Il fait boire dans des vases quiconque est infidèle; quant à ceux qui sont musulmans,

يزال يصب له حتى يشير له أو يكف وعادة الكفار ببلاد المليبار ان لا يدخل المسلم دورهم ولا يطعم في آنيتهم فإن طعم فيها كسروها أو أعطوها للمسلمين واذا دخل المسلم موضعا منها لا يكون فيه دار للمسلمين طبخوا له الطعام وصبوه له على أوراق الموز وصبّوا عليه الادام وما فضل عنه ياكلوه الكلاب والطير وفى جميع المنازل بهذا الطريق ديار المسلمين ينزل عندهم المسلمون فيبيعون منهم جميع ما يحتاجون اليه ويطبخون لهم الطعام ولولاهم لما سافر فيه مسلم وهذا الطريق الذي ذكرنا انه مسيرة شهرين ليس فيه موضع شبر فما فوقه دون

il leur verse à boire dans leurs mains, et cela sans s'arrêter, jusqu'à ce qu'ils lui en donnent le signal, ou qu'ils l'empêchent de continuer. La coutume des idolâtres dans le pays de Malabar, c'est qu'aucun musulman n'entre dans leurs maisons, ni ne mange dans leur vaisselle. Dans le cas contraire, ils brisent le vase ou le donnent aux mahométans. Quand un de ceux-ci entre dans une localité de ce pays où il ne se trouve aucune maison appartenant à des musulmans, les infidèles lui font cuire des aliments, les lui servent sur des feuilles de bananier, et versent par-dessus des condiments. Les chiens et les oiseaux mangent ce qui reste. Dans toutes les stations du chemin qui traverse le Malabar, il y a des maisons de musulmans chez lesquels logent leurs coreligionnaires, et qui vendent à ceux-ci toutes les choses dont ils ont besoin. Ces gens-là leur font cuire leurs aliments. Sans ce secours, aucun musulman ne voyagerait dans cette contrée.

Sur ce chemin, dont nous avons dit qu'il s'étendait l'esde deux mois de marche, il n'y a pas un emplacement d'un palme ou davantage qui ne soit cultivé. Chaque

pace

عمارة وكل انسان له بستـانـه على حدة ودارة في وسطه وعلى الجميع حائط خشب والطريق يمر فى البساتين فاذا انتهى الى حائط بستان كان هنالك درج خشب يصعد عليها ودرج اخر يُنزل عليها الى البستان الاخر هاكذا مسيرة الشهرين ولا يسافر احد في تلك البلاد بدابة ولا تكون الخيل الا عند السلطان واكثر ركوب اهلها في دولة على رقاب الـعـبـيـد او المستاجرين ومن لم يركب في دولة مشى على قدميه كائنا من كان ومن كان له رحل او متاع من تجارة وسواها اكترى رجالاً يجلونه على ظهورهم فترى هنالك التاجر ومعه الماية فما دونها أو فوقها يحملون أمتعته وبيد كل واحد منهم عود غليظ له رج حديد وفي اعلاه مخطان حديد فاذا اعـيـا ولم يجد

homme a son jardin séparé, et sa maison au milieu de ce jardin. Le tout est entouré d'une enceinte de planches, et le chemin passe à travers les jardins. Lorsqu'il arrive à l'enclos d'un verger, on voit en ce lieu des degrés de bois par lesquels on monte, et d'autres, à l'aide desquels on descend dans le verger voisin. Cela continue ainsi l'espace de deux mois de marche. Personne ne voyage dans ce pays avec une monture, et il n'y a de chevaux que chez le sultan. Le principal véhicule des habitants est un palanquin porté sur les épaules d'esclaves ou de mercenaires; ceux qui ne montent pas dans un palanquin, quels qu'ils soient, marchent à pied. Les gens qui ont des bagages ou du mobilier, soit ballots de marchandises ou autre chose, louent des hommes qui portent cela sur leur dos. Tu verras en ce pays-là un marchand accompagné de cent individus, plus ou moins, portant ses denrées. Dans la main de chacun, il y a un bâton grossier, terminé à son extrémité inférieure par une pointe en fer, et à l'extrémité supérieure par un crochet

يستريح دكانة

عليها ركز عوده بالارض وعلق جمله منه فاذا

استراح اخذ جله من غير معين ومضى به ولم ار طريقا هذا الطريق وهم يقتلون السارق على الجورة الواحدة

آمن من

فاذا سقط شيء من الثمار لم يلتقطه احد حتى ياخذه صاحبه وأخبرت أن بعض الهنود مروا على الطريق فالـتـقـط احدهم جوزة وبلغ خبرة الى الحاكم فامر بعود فركز في الارض وبرى طـرفـه الاعلى وأُدخل في لوح خشب حتى برز منه ومد الرجل على اللوح وركز فى العود وهو على بطنه حتى خرج من ظهره وترك عبرةً للناظرين ومن هذه العيدان على هذه الصورة بتلك الطرق كثيرًا ليراها الناس فيتعظوا ولقد كنا

du même métal. Lorsque le porteur est fatigué et qu'il ne trouve pas d'estrade pour se reposer, il fiche en terre son bâton et y suspend son fardeau. Quand il s'est reposé, il prend sa charge sans auxiliaire et se remet en marche.

Je n'ai pas vu de chemin plus sûr que celui-là; car les Hindous tuent l'homme qui a dérobé une noix. Aussi, quand quelque fruit tombe par terre, personne ne le ramasse, jusqu'à ce que le propriétaire le prenne. On m'a raconté que plusieurs Hindous passèrent par ce chemin, et qu'un d'eux ramassa une noix. Le gouverneur ayant appris cela, ordonna d'enfoncer en terre un pieu, d'en tailler l'extrémité supérieure, de fixer celle-ci dans une tablette de bois, de sorte qu'une portion dépassât au-dessus de la planche. Le coupable fut étendu sur cette dernière et fiché sur le pieu, qui lui entra dans le ventre et lui sortit par le dos; il fut laissé dans cette posture, pour servir d'exemple aux spectateurs. Sur ce chemin, il y a beaucoup de pieux semblables à celui-là, afin que les passants les voient et en tirent un avertissement.

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