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معمر وبعد ذلك سجنه السلطان ومات في سجنه وقد ذكرنا حديثه ،

ذكر غزوة شهدناها بكول ولما بلغنا الى مدينة كول بلغنا بعض كفار الهنود حاصروا بلدة الجلالي واحاطوا بها وهى ان على مسافة سبعة أميال من كول فقصدناها والكفار يقاتلون اهلها وقد أشرفوا على التلف ولم يعلم الكفار بنا حتى صدقنا الحملة عليهم وهم في نحو الف فارس وثلاثة آلاف راجل فقتلناهم عن آخرهم واحتـويـنـا على خيلهم واسلحتهم واستشهد من أصحابنا ثلاثة وعشرون فارسا وخمسة وخمسون راجلاً واستشهد

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الفتى كافور الساقى الذى كانت الهدية مسلمة بيده فكتبنا الى

aveugle et très-âgé. Dans la suite, le sultan l'emprisonna, et il mourut dans son cachot. Nous avons raconté ci-dessus son histoire (t. III, p. 307-308).

RÉCIT D'UNE EXPÉDITION à laquelle nous aSSISTÂMES

PRÈS DE COÛL.

A notre arrivée à la ville de Coûl, nous apprêmes qu'une troupe d'Hindous avait investi la ville de Djélâly et en avait formé le siége. Cette place était située à sept milles de distance de Coûl. Nous nous dirigeâmes vers elle et nous trouvâmes les idolâtres occupés à en combattre les habitants, qui se voyaient sur le point d'être exterminés. Les infidèles n'eurent connaissance de notre approche que quand nous les chargeâmes vigoureusement. Ils étaient au nombre d'environ mille cavaliers et trois mille fantassins. Nous les tuâmes jusqu'au dernier, et nous nous emparâmes de leurs chevaux et de leurs armes. Parini nos conipagnons, vingt-trois cavaliers et cinquante-cinq fantassins souffrirent le martyre. Dans le nombre se trouvait l'eunuque Câfoûr, l'échanson, dans les mains de qui le présent avait été remis. Nous écri

السلطان بخبرة واقنا فى انتظار الجواب وكان الكفار في اثناء ذلك ينزلون من جبل هنالك منيع فيُغيرون على نواح بلدة الجلالي وكان اصحابنا يركبون كل يوم مع أمير تلك الناحية ليعينوه على مدافعتهم شدة بعده ذكر محنتى بالاسر وخلاصى منه وخلاصى من على يد ولى من اولياء الله تعالى وفى بعض تلك الايام ركبت في جماعة من اصحابى ودخلنا بستانا نقيل فيه وذلك فصل القيظ فسمعنا الصياح فركبنا ولحقنا كفارًا اغاروا على قريبة من قرى الجلالي فاتبعناهم فتفرقوا وتفرق أصحابنا في طلبهم وانفردت في الفرسان والرجال من خمسة من اصحابي فخرج علينا جملة

من

vîmes au sultan pour lui annoncer cette mort, et nous séjournâmes à Coûl, afin d'attendre sa réponse. Pendant ce temps, là, les infidèles descendaient d'une montagne escarpée, située dans le voisinage, et faisaient des courses aux environs de Djélâly. Nos compagnons montaient à cheval tous les jours, en société de l'émîr du district, afin de l'aider à repousser les assaillants.

COMME QUOI JE SUIS FAIT CAPTIF, JE SUIS DÉLIVRÉ ET JE ME VOIS Ensuite tirÉ D'UNE SITUATION PÉNIBLE PAR L'ASSISTANCE D'UN SAINT PERSONNAGE.

Un de ces jours-là je montai à cheval, avec plusieurs de mes camarades. Nous entrâmes dans un verger, afin d'y faire la sieste, car on était alors dans la saison des chaleurs. Mais ayant entendu des clameurs, nous enfourchâmes nos montures et nous rencontrâmes des idolâtres qui venaient d'assaillir un des villages dépendants de Djélâly. Nous les poursuivîmes; ils se dispersèrent, et nos compagnons se débandèrent à leur poursuite. Je demeurai avec cinq camarades seulement. Alors nous fûmes attaqués par un corps

غيضة هنالك فقررنا منهم لكثرتهم واتبعني نحو عشرة منهم ثم انقطعوا عنى الا ثلاثة منهم ولا طريق بين يدى وتلك الارض كثيرة الحجارة فنشبت يدا فرسى بين الحجارة فنزلت عنه واقتلعت يده وعُدت الى ركوبه والعادة بالهند أن يكون مع الانسان سيفان احدها معلق بالسرج ويسمى الركابي والاخر في التركش فسقط سيفى الركابي من غمده وكانت حليته ذهبا فنزلت فاخذته وتقلّدته وركبت وهم في أثرى ثم وصلت الى خندق عظيم فنزلت ودخلت في جوفه فكان آخر عهدی بهم ثم خرجت الى وادٍ في وسط شعراء ملتقة في وسطها طريق

de cavaliers et de fantassins qui sortirent d'une forêt voisine. Nous prîmes la fuite devant eux, à cause de leur grand nombre. Environ dix d'entre eux me donnèrent la chasse; mais ils renoncèrent bientôt à ma poursuite, à l'exception de trois. Je ne voyais devant moi aucun chemin, et le terrain dans lequel je me trouvais était fort pierreux. Les pieds de devant de mon cheval furent pris entre des pierres; je descendis aussitôt, je dégageai les jambes de ma monture et me remis en selle. C'est la coutume dans l'Inde que chaque individu ait deux épées, dont l'une est suspendue à la selle et se nomme arricáby (l'épée de l'étrier), et l'autre repose dans le carquois. Mon épée dite arricáby, qui était enrichie d'or, tomba de son fourreau. Je remis pied à terre, je la ramassai, la passai à mon cou, et remontai à cheval. Cependant les Hindous étaient toujours sur mes traces. J'arrivai ainsi à un grand fossé; je descendis de ma monture et entrai dans la tranchée. A partir de ce moment je ne vis plus les Hindous.

Je pénétrai dans une vallée, au milieu d'un bosquet

فشيت عليه ولا أعرف منتهاه فبينا انا في ذلك خرج على نحو أربعين رجلاً من الكفار بايديهم القسي فاحدقوا بي وخفت ان يرسونى رمية رجل واحد ان فررت منهم وكنت غير متدرّع فالقيت بنفسى الى الارض واستاسرت وهم لا يقتلون من فعل ما على غير جبة وقميص وسروال ذلك فاخذوني وسلبوني جميع ما على غير ودخلوا بي الى تلك الغابة فانتهوا بى الى موضع جلوسهم منها تلك الاشجار واتونى بخبز ماش وهو الجلبان ماء بين على حوض

فاكلت منه وشربت من الماء وكان معهم مسلمان كلماني بالفارسية وسالاني عن شأنى فاخبرتهما ببعضه وكتمتهما اتى من جهة السلطان فقالا لى لا بُدَّ أن يقتلك ها ولاء أو غيرهم ولاكن

touffu que traversait un chemin. Je suivis ce dernier, sans savoir où il aboutirait. Tout à coup, environ quarante idolâtres, tenant dans leurs mains des arcs, s'avancent vers moi et m'entourent. Je craignis qu'ils ne fissent tous sur moi une décharge simultanée de leurs flèches, si j'essayais de m'enfuir. Or je n'avais pas de cotte de mailles. Je me jetai donc par terre et me rendis prisonnier; car les Hindous ne tuent pas quiconque agit ainsi. Ils me saisirent et me dépouillèrent de tout ce que je portais, à l'exception de ma tunique, de ma chemise et de mon caleçon; puis ils m'entraînèrent dans cette forêt et me conduisirent à l'endroit de leur campement, près d'un bassin d'eau, situé au milieu des arbres. Ils m'apportèrent du pain de mâch, c'est-à-dire de pois; j'en mangeai et je bus de l'eau.

ll y avait, en compagnie de ces gens-la, deux musulmans qui m'adressèrent la parole en langue persane et m'interrogèrent touchant ma condition. Je leur appris une portion de ce qui me concernait; mais je leur cachai que je venais de la part du sultan. Ils me dirent : « ll faut immanquablement que

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هذا مقدَّمهم وأشارا إلى رجل منهم فكلمته بترجمة المسلمين وتلطفت له فوكل بي ثلاثة منهم احدهم شيخ ومعه ابنه والآخر أسود خبيث وكلمنى اولائك الثلاثة ففهمت منهم انهم أُمروا (1) بقتلى فاحتملونى عشى النهار الى كهف وسلّط الله على الاسود منهم حتى مُرعدة فوضع رجليه على ونام الشيخ وابنه فلها اصبح تكلموا فيما بينهم واشاروا الى بالنزول معهم الى الحوض وفهمت انهم يريدون قتلى فكلّمت الشيخ وتلطفت اليه فرق لى وقطعت كمّي قيصى واعطيته اياها لكى لا ياخذه أصحابه في ان فررتُ ولما كان عند الظهر سمعنا كلامًا عند الحوض فظنوا انهم اصحابهم فاشاروا الى بالنزول معهم فنزلنا ووجدنا قوما

ces gens-ci ou bien d'autres te fassent périr. Mais voici leur chef. » Ils me montraient un d'entre eux, à qui j'adressai la parole par l'intermédiaire des musulmans. Je m'efforçai de capter sa bienveillance, et il me remit à la garde de trois de ses gens, savoir un vieillard, son fils et un méchant nègre. Ces trois individus me parlèrent, et je compris à leurs discours qu'il avaient reçu l'ordre de me tuer. Le soir de ce même jour, ils me conduisirent dans une caverne. Dieu envoya au nègre une fièvre, accompagnée de frisson. Il plaça ses pieds sur moi; quant au vieillard et à son fils, ils s'endormirent. Lorsque le matin fut arrivé, ils tinrent conseil entre eux, et me firent signe de descendre avec eux près du bassin. Je compris qu'ils voulaient m'assassiner. Je parlai au vieillard et m'efforçai de gagner sa bienveillance. Il eut pitié de moi; je coupai les deux manches de ma chemise et les lui remis, afin que ses camarades ne le punissent pas à mon sujet, si je m'enfuyais.

Vers l'heure de midi, nous entendîmes parler près du bassin. Mes gardiens crurent que c'était la voix de leurs com

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