Slike strani
PDF
ePub

فيها وعسى أن تمکن معاوضتها فامرت اصحابی فاوسقوا ما عندى من المتاع وصعد العبيد والجوارى الى الجنك وذلك في يوم الخميس واقت لاصلى الجمعة وللحق بهم وصعد الملك سنبل وظهير الدين مع الهدية ثمّ ان فتى لى يسمى بهلال اتانى غدوة الجمعة فقال ان المصرية التي اخذنا بالجنك ضيقة لا تصلح فذكرت ذلك للناخودة فقال ليست في ذلك حيلة فان احببت ان تكون في اللكم ففيه المصاري على اختيارك فقلت نعم وامرت اصحابي فنقلوا الجواري والمتاع الى اللكم واستقروا به قبل صلاة الجمعة وعادة هذا البحران يشتد بعد العصر فلا يستطيع احد ركوبه وكانت هيجانه كل يوم

possible que l'on trouve à l'échanger contre une autre. » Je donnai mes ordres à mes compagnons; ils chargèrent sur le navire ce que je possédais d'effets, et les esclaves tant mâles que femelles montèrent sur la jonque. Cela ayant eu lieu un jeudi, je restai à terre, afin de faire la prière du vendredi, et de rejoindre ensuite mes gens. Le roi Sunbul et Zhéhîr eddîn s'embarquèrent avec le présent. Cependant un eunuque qui m'appartenait, et que l'on appelait Hilâl, vint me trouver le matin du vendredi et me dit : « La cabine que nous avons prise sur la jonque est trop étroite et ne convient pas. Je répétai cela au patron du navire, qui me répondit : « Il n'y a pas moyen d'y remédier; mais si tu consens à t'embarquer dans le cacam, il y a sur ce vaisseau des cabines à ton choix. C'est bien, répondis-je, et je donnai mes ordres à mes camarades, qui transportèrent mes esclaves femelles et mes effets à bord du second navire et s'y établirent avant l'heure de la prière du vendredi. Or, il arrive habituellement sur cette mer-là que l'agitation de ses flots redouble chaque jour, après quatre heures du soir, et que personne ne peut alors s'y em

[ocr errors]

- .

[ocr errors]

الجنوك قد سافرت ولم يبق منها الا الذي فيه الهدية وجنك اصحابه على ان يشتوا بغندرينا واللكم المذكور فبتنا ليلة عزم السبت على الساحل لا نستطيع الصعود الى اللكم ولا يستطيع من فيه النزول الينا ولم يكن بقى معى الا بساط افترشه واصبح السبت على بعد من المرسى ورى البحر بالجنك

الجنك والككم يوم الذي كان اهله يريدون فندرينا فتكسر ومات بعض أهلة وسلم بعضهم وكانت فيه جارية لبعض التجار عزيزة عليه فرغب في اعطاء عشرة دنانير ذهبًا لمن يخرجها وكانـت قـد التزمت خشبة في موخر الجنك فانتدب لذلك بعض البحرية الهرمزيين فاخرجها وأبى أن ياخذ الدنانير وقال انما فعلت

barquer. Les jonques étaient déjà parties, et il ne restait plus que celle qui renfermait le présent, une autre dont les propriétaires avaient résolu de passer l'hiver à Fandaraïna, et le cacam dont j'ai parlé. Nous passâmes sur le rivage la nuit du vendredi au samedi, ne pouvant nous embarquer sur le cacam; ceux qui se trouvaient à bord ne pouvaient pas davantage venir nous trouver. Je n'avais gardé qu'un tapis pour me coucher. Le samedi au matin, la jonque et le cacam se trouvèrent loin du port. La mer jeta sur des rochers la jonque, dont l'équipage voulait gagner Fandaraïna ; elle fut brisée, une partie de ceux qui la montaient périrent, les autres échappèrent. Il y avait sur ce navire une jeune esclave appartenant à un certain marchand, et qui lui était fort chère. Il offrit de donner dix pièces d'or à quiconque la sauverait. Elle s'était attachée à une pièce de bois placée à l'arrière de la jonque. Un des marins d'Hormuz répondit à cet appel, et retira du danger la jeune fille. Mais il refusa de recevoir les pièces d'or et dit : « Je n'ai fait ceia que pour l'amour de Dieu..

ذلك لله تعالى ولما كان الليل رمى البحر بالجنك الذي كانت فيه الهدية فمات جميع من فيه ونظرنا عند الصباح الى مصارعهم ورایت ظہیر الدین قد انشق راسه وتناثر دماغه والملك سنبل قد ضربه مسمار في احد صدغيه ونفذ من الآخر وصلينا عليهما ودفناها ورايت الكافر سلطان قالقوط وفي وسطه شقة بيضاء كبيرة قد لقها من سُرته الى ركبته وفى راسه عمامة صغيرة وهو حافي القدمين والشطر بید غلام فوق راسه والنار توقد بين يديه في الساحل وزبانيته يضربون الناس

كل ما انكسر لئلا ينتهبوا ما يرمى البحر وعادة بلاد المليباران من مركب يرجع ما يخرج منه للخزن الا في هذا البلد خاصة فان ذلك ياخذه أربابه ولذلك عمرت وكثر تردد

Lorsque la nuit fut arrivée, la mer jeta sur des récifs la jonque où se trouvait le présent. Tous les individus qui la montaient moururent. Au matin nous examinâmes les endroits où gisaient leurs corps. Je vis que Zhéhîr eddîn avait eu la tête fendue, que sa cervelle avait été éparpillée; quant à Mélic Sunbul, un clou l'avait frappé à l'une des tempes et était sorti par l'autre. Nous récitâmes les prières sur leurs corps et les ensevelîmes. Je vis le sultan idolâtre de Calicut, ayant à sa ceinture une grande pièce d'étoffe blanche roulée depuis le nombril jusqu'aux genoux, et sur sa tête un petit turban; il avait les pieds nus, et un parasol était porté au-dessus de son front par un jeune esclave. Un feu était allumé devant lui sur le rivage, et ses satellites frappaient les assistants, afin qu'ils ne pillassent pas ce que la mer rejetait. La coutume du pays de Malabar, c'est que toutes les fois qu'un vaisseau est brisé, ce que l'on en retire revient au fisc, si ce n'est en cette seule ville. En effet, les épaves y sont recueillies par leurs possesseurs légitimes, et c'est pour

الناس اليها ولما رءا أهـل اللـكم ما حدث على الجـنـك وفـعـوا قلعهم وذهبوا ومعهم جميع متاعى وغلماني وجواري وبقيت منفردًا على الساحل ليس مع الافتى كنت اعتقته فلما رأى ما عنى ولم يبقَ عندى الا العشرة الدنانير التي حل بي ذهب عنى ولم يبق عندى أعطانيها الجوكى والبساط الذي كنت افترشه واخبرني الناس ان ذلك اللكم لا بد له أن يدخل مرسى كولم فعزمت على السفر اليها وبينهما مسيرة عشر في البر او في النهر ايضا لمن اراد ذلك فسافرت في النهر واكتريت رجلاً من المسلمين يحمل لى البساط وعادتهم اذا سافروا في ذلك النهر أن ينزلوا بالعشي فيبيتوا بالقرى التي على حافتيه ثم يعودوا الى المركب بالغدو

cela qu'elle est florissante et que les étrangers y arrivent en foule.

Quand l'équipage du cacam aperçut ce qui était advenu à la jonque, il mit à la voile et s'éloigna, emportant toute ma propriété et mes esclaves des deux sexes. Je demeurai seul sur le rivage, n'ayant avec moi qu'un esclave que j'avais affranchi. Lorsqu'il vit ce qui m'était arrivé, il me quitta, et il ne me resta plus que les dix pièces d'or que le djogui m'avait données et le tapis que j'avais étendu par terre. Les assistants m'annoncèrent qu'il faudrait absolument que ce cacam entrât dans le port de Caoulem. Je résolus donc de me rendre dans cette ville, qui était éloignée de Calicut de dix journées de marche, soit par terre, soit par le fleuve, pour quiconque préfère ce dernier moyen de transport. Je partis par la rivière, et je louai un musulman pour porter mon tapis. La coutume des Hindous, quand ils voyagent sur ce fleuve, est de descendre à terre le soir et de passer la nuit dans les villages situés sur ses rives. Le lendemain matin ils retournent sur leur bateau.

فكنا نفعل ذلك ولم يكن بالمركب مسلم الا الذي اكتريته وكان يشرب الخمر عند الكفار اذا نزلنا ويعربد على فيزيد تغير خاطري ووصلنا في اليوم الخامس من سفرنا الى كنجى كرى وسبط اسمها بكان مضموم ونون ساكن وجـيم وياء مــد وكان مفتوح وراء مكسور وياء وهي باعلى جبل هنالك يسكنها

اليهود ولهم امير منهم ويودون الجزية لسلطان كولم، ذكر القرفة والبقم وجميع الاشجار التي على هذا النهر اشجار القرفة والبقم وفى حطبهم هنالك ومنها كنا نقد النار لطبخ طعامنا فى ذلك الطريق وفى اليوم العاشر وصلنا الى مدينة كولم وضبط اسمها يفتح الكاف واللام وبينهما واو وهي من احسن بلاد المليبار واسواقها حسان وتجارها يعرفون بالصوليين

Nous faisions de même. Il n'y avait pas sur le bateau de musulman, si ce n'est celui que j'avais pris à gage. Il buvait du vin chez les infidèles quand nous relâchions, et se comportait avec moi comme un homme ivre. Aussi le mécontentement de mon esprit était extrême.

Le cinquième jour après notre départ nous arrivâmes à Cundjy-cary, qui est situé sur la cime d'une montagne; il a pour habitants des juifs, qui ont pour chef un d'entre eux, et payent la capitation au sultan de Caoulem.

DE LA CANNELLE ET DU BAKKAM (BRÉSIL) .

Tous les arbres qui se trouvent près de ce fleuve sont des cannelliers et des arbres de brésil. On s'en sert en cet endroit pour le chauffage, et nous en allumions le feu pour cuire nos aliments durant ce voyage. Le dixième jour nous parvînmes à la ville de Caoulem (Coulan), qui est une des plus belles du Malabar. Ses marchés sont magnifiques, et ses négociants sont connus sous le nom de Souly.

« PrejšnjaNaprej »