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l'Amérique méridionale, les jeudis, à 3 heures et demie. Explication d'anciens textes religieux de la Chine, du Tibet, de la Corée, du Japon et du Yucatan précolombien, les samedis, à 3 heures et demie.

2o Religions de l'ancien Mexique. M. G. Raynaud Histoire civile et religieuse du Mexique et de l'Amérique centrale, les lundis, à 2 heures un quart. Cosmogonie du Mexique et de l'Amérique centrale, les jeudis, à 2 heures un quart.

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III. Religions de l'Inde. M. L. Finot Éléments d'archéologie bouddhique, les lundis, à 10 heures. Explication de textes du canon pâli, les mercredis, à 11 heures.

IV. Religions de l'Égypte.

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M. Maurice Vernes: La

V. Religions d'Israël et des Sémites occidentaux. littérature morale et philosophique en Israël: Proverbes, Job, Ecclésiaste, les mercredis, à 3 heures un quart. Explication de textes empruntés à la litté

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rature morale, les lundis, à 3 heures un quart. VI. Judaïsme talmudique et rabbinique. M. Israel Lévi Les récits biblique dans le Midrasch, les mardis, à 4 heures. Explication de la Pesikta Rabbati, les mardis, à 5 heures.

VII. Islamisme et religions de l'Arabie. M. Hartwig Derenbourg : Étude chronologique du Coran, d'après Nallino, Chrestomathia Qorani arabica, les lundis, à 5 heures.

VIII. Religions de la Grèce et de Rome. M. J. Toutain: La religion et les cultes en Asie Mineure et dans les colonies grecques du Pont-Euxin sous la domination romaine, les vendredis, à 5 heures. Le culte de Déméter dans le monde hellénique (suite): les îles de la mer Égée et les colonies grecques, les samedis, à 5 heures et demie.

IX. Religions primitives de l'Europe. M. H. Hubert: Les grandes fêtes saisonnières des nations germaniques, les jeudis, à 9 heures et demie.

M. R. Gauthiot expliquera des textes tirés du Kalevala, les samedis à 10 heures.

X. Littérature chrétienne et Histoire de l'Église. 10 Conférence de M. Jean Réville Histoire générale de la littérature chrétienne aux 11 et ine siècles, les mercredis à 4 heures et demie. Étude des formes primitives de l'eucharistie et du baptême, les samedis, à 4 heures et demie.

2. Conférence de M. Eugène de Faye: La christologie (idée et doctrine de la personne du Christ) du IVe Évangile et de l'Epître aux Hébreux, les mardis, à Origène homilète et prédicateur. Sa théologie populaire,

4 heures et demie.

les jeudis, à 9 heures un quart.

3. Christianisme byzantin.

Conférence de M. G. Millet: L'art et le culte

dans l'Orient orthodoxe du xine au xvie siècle, les mercredis, à 3 heures trois quarts et les samedis, à 10 heures et demie.

Visite de la Collection chrétienne byzantine, les samedis, à 9 heures et demie. XI. Histoire des dogmes. 1o Conférence de M. Albert Réville : Étude historique et critique de la Franc-Maçonnerie considérée comme l'un des facteurs de l'évolution religieuse des peuples modernes aux XVII, xvme et XIX, siècles, les lundis et les jeudis, à 4 heures et demie.

2o Conférence de M. F. Picavet Le De fato de Cicéron (explication); ses sources et les théories augustiniennes sur la liberté, la grâce et la prédestination, les jeudis, à 8 heures. L'exégèse et la théologie de Roger Bacon d'après l'ensemble de ses œuvres actuellement connues, les vendredis, à 3 heures et demie.

M. Alphandéry, élève diplômé, fera, les vendredis, à 2 heures, quelques conférences sur le Messianisme dans les sectes latines des x1o, Xile et XIIIe siècles.

XII. Histoire du droit canon. que, les samedis, à 11 heures.

M. R. Genestal: La juridiction ecclésiasti
Explication de textes relatifs à la querelle

des investitures, les samedis, à 2 heures.

COURS LIBRES.

1° Conférence de M. J. Deramey sur l'Histoire des anciennes Églises d'Orient : Les églises de la Cyrénaïque, de la Libye et de la Bysacène, les jeudis, à 2 heures.

2° Conférence de M. C. Fossey sur la Religion assyro-babylonienne: Explication d'hymnes bilingues et de textes relatifs à la divination, les lundis et les eudis, à 5 heures.

4o Conférence de M. Eugène-Bernard Leroy sur la Psychologie religieuse : Interprétation psychologique des états extatiques chez les mystiques chrétiens, les mardis et les samedis, à 3 heures un quart.

Le mémoire scientifique publié cette année en tête du Rapport est une étude sur La Christologie des Pères apologètes grecs et la philosophie religieuse de Plutarque, par M. Eugène De Faye, maître de conférences pour l'histoire de la littérature et de l'Église chrétiennes. M. De Faye, bien connu parmi les historiens de la littérature chrétienne par son beau volume sur Clément d'Alexandrie, dont il vient de paraître chez l'éditeur Leroux une seconde édition, a montré ici avec sa clarté et sa précision habituelles comment l'étude de la conception théologique de Plutarque aide à comprendre la Christologie des apologètes, puisque de part et d'autre on aboutit, de la façon la plus naturelle, à associer en une seule conception un principe philosopbique et des personnalités historiques. «< Plutarque et nos apologètes, dit M. De Faye, nous montrent ce que devenait au 11° siècle la notion philosophique du Logos aux mains d'hommes plus religieux que philosophes. On en arrivait à l'amalgamer avec les figures. concrètes des religions populaires. Chez Plutarque comme chez nos apologètes,

la tendance est la même; elle produit des résultats analogues; le procédé est semblable ».

Publications du Musée Guimet.

L'administration du Musée Guimet a mis en distribution récemment plusieurs volumes. D'abord le t. XII de la Bibliothèque d'Études : Bod-Youl ou Tibet (Le Paradis des moines), par M. L. de Milloué, conservateur du Musée Guimet (gr. in-8° de i et 304 p., Paris, Leroux; prix: 12 fr.), un beau volume illustré de plusieurs planches. La publication de ce résumé très succinct de l'histoire du Tibet a été retardée de plusieurs années par suite de diverses raisons d'ordre administratif. Il en est résulté que la première partie était déjà imprimée, quand l'auteur a pu disposer des importants travaux de Dutreuil de Rhins, Grenard, Rockhill, Sven Eddin, etc. Mais il a pu heureusement les mettre encore à profit dans la seconde partie, consacrée à la description de la religion, du panthéon, du clergé et du culte.

Dans la Bibliothèque de vulgarisation ont paru les tomes XVIII et XIX (2 vol. in-18, chez Leroux; prix 3 fr. 50 chaque). Ils contiennent les conférences faites en 1905 au Musée Guimet. En voici le sommaire : t. XVIII : Le prophetisme hébreu, par M. Jean Réville (un tirage à part de cette esquisse des origines, de l'histoire et des destinées du prophétisme, à l'usage des lecteurs cultivés, mais non spécialistes, a été publié chez l'éditeur Leroux); La vie de garnison et la religion des soldats dans l'Empire romain, par M. R. Cagnat; L'initiation mithriaque, par M. G. Lafaye; La fête de Pâques dans le judaïsme et le christianisme, par M. Théodore Reinach; Réforme religieuse et sociale dans l'Inde, par Mule D. Menant. Tome XIX: Les Jútakus (Étapes du Bouddha sur la voie des transmigrations), par M. Sylvain Lévi; Les Vestales et leur couvent sur le Forum romain, par M. R. Cagnat; Actéon, par M. Salomon Reinach; L'Égypte au temps du totémisme, par M. Victor Loret; La collection Louis de Clercq (Documents sur l'histoire des religions dans l'Orient antique), par M. E. Pottier.

Cette simple énumération témoigne de la variété et de l'intérêt des sujets traités par les conférenciers dominicaux du Musée Guimet. Il n'est pas exagéré, en effet, de dire que tous ces travaux sont très intéressants. L'inconvénient de cette variété si attrayante pour le public, c'est que dans une conférence, même développée pour l'impression, on ne peut guère qu'effleurer les sujets d'une certaine envergure, en sorte que le public est un peu trop livré sans défense à la subjectivité du conférencier. Il y a plus d'un parmi les sujets traités dans ces volumes, où l'hypothèse et même l'hypothèse arbitraire se donne libre carrière, sans qu'aucune réserve soit énoncée sur son caractère aventureux. Dans l'enseignement régulier et suivi le professeur peut faire connaître les dif

férentes solutions des problèmes, les discuter, dire le pour et le contre de chacune d'elles. Dans la conférence isolée il ne le peut pas. Du moins peut-il et - à mon sens doit-il avertir ses auditeurs ou ses lecteurs du caractère conjectural de certaines assertions, sous peine de faire perdre à ces exposés le caractère de vulgarisation «< scientifique » qu'il importe de leur conserver.

J. R.

L'Histoire des Religions à l'Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres.

Séance du 6 juillet 1906. - M. René Pichon lit une étude sur la politique de Constantin d'après les Panaegyrici Latini. Au point de vue religieux cette politique se résume en l'élargissement du paganisme en un déisme éclectique susceptible de s'accommoder avec le christianisme. Quelques observations sont présentées par MM. Perrot, S. Reinach, Boissier, Duchesne et A. Croiset.

M. de Vogüé entretient l'Académie d'une petite église sise au village de Sauveplantade, sur les bords de l'Ardèche. Elle a été bâtie sur les ruines d'un temple de Jupiter (une inscription romaine y subsiste) à la fin du xi siècle ou au commencement du XII. Sa coupole, au-dessus du centre du transept, a la forme, peut-être unique en France, d'une pyramide portée sur des trompes. Cf. la communication de M. Lair, dans la séance du 22 juillet au sujet de cette

voûte.

Séance du 13 juillet. — M. S. Reinach écrit au secrétaire perpétuel pour proposer du passage de Pline: Venerem lavantem sese Daedalsas, stantem Polycharmus (XXXVI, 36) l'explication suivante : il est reconnu que la Vénus sese lavans est la Vénus accroupie. Ne pourrait-on proposer la leçon : «< stantem uno in pede » et voir en cette seconde Vénus, œuvre de Polycharmus, la Vénus debout sur un seul pied, chaussant ou rajustant sa sandale, et dont il nous reste près de cent répliques ?

M. Delisle communique, de la part de M. Lauer, la photographie du verso d'un feuillet qui a fait partie d'un exemplaire de Tite-Live pouvant dater du ve siècle. Ce feuillet a été coupé en quatre morceaux qui ont servi à envelopper des reliques. Chacun a été muni, au vin siècle, d'une authentique, c.à-d. d'une inscription indiquant la nature de la relique enveloppée. M. Lauer a déjà pu en déchiffrer une: De petra de praese... Domini.

M. Schlumberger fait part à l'Académie des nouvelles qu'il a reçues de M. G. Millet, professeur à l'École des Hautes-Études, chargé d'une mission du Ministère de l'Instruction publique. Son voyage dans la péninsule des Balkans s'est poursuivi dans d'excellentes conditions et avec un grand profit scientifique. En

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Serbie et en Macédoine, il a pu visiter un grand nombre d'églises et de cou

vents, ceux entre autres de Manassia et de Ravanitsa.

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Séance du 20 juillet. M. Paul Monceaux annonce qu'il a reconstitué une nouvelle série d'ouvrages donatistes les ouvrages de Gaudentius, évêque donaliste de Thamugadi (Timgad) au temps de saint Augustin. Vers 450, quand le tribun Dulcitius fut chargé d'appliquer à Thamugadi les lois contre les schismatiques, Gaudentius menaça de se brûler dans son église avec ses fidèles; à cette occasion, il soutint de vives polémiques contre Dulcitius et contre Augustin. A cette affaire se rapportent dix documents, dont trois (deux livres d'Augustin contra Gaudentium et une lettre du même à Dulcitius) sont dès longtemps connus. Sept autres peuvent être reconstitués en tout ou en partie : deux édits de Dulcitius, deux lettres de Dulcitius à l'évêque donatiste de Thamugadi et à l'évêque catholique d'Hippone; enfin, trois ouvrages de Gaudentius (c. r. de la Rev. Crit., 6 août 1906). Séance du 22 juillet.

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M. de Vogüé étudie une charte datée du 15 octobre 1240. C'est un traité conclu entre un évêque de Viviers, Bertrand, dont le nom était jusqu'à ce jour inconnu, et un seigneur de La Gorce qui, à l'instigation de l'évêque, avait assiégé le château de Sampzon et s'était emparé du châtelain. M. de Boilisle présente quelques observations.

Séance du 3 août. M. Leon Dorez communique une étude sur la collection de manuscrits de Lord Leicester à Holkham-Hall (Norfolk). Il a pu en terminer le catalogue qui comporte 750 numéros. Parmi les ouvrages qui, dans cette admirable collection, présentent un plus particulier intérêt pour les études religieuses, signalons quatre livres liturgiques ornés de peintures, reliés en argent doré et qui faisaient autrefois l'orgueil de l'abbaye guelfe de Weingarten.

Séance du 10 août. M. Louis Léger lit un travail sur les relations de la France et de la Bohême au moyen âge. Au cours de cette étude, il fait remarquer que c'est un prélat français, Philibert de Coutances, qui fut chargé de rétablir à Prague l'unité religieuse.

M. Léopold Delisle, examinant la diplomatique de la chancellerie d'Henri II Plantagenet, prouve que le protocole de cette chancellerie a été changé entre le mois de mai 1172 et le printemps de 1173. Jusqu'à la première de ces deux dates, les actes royaux contenaient la formule Henricus rex Anglorum. Depuis le printemps de 1173 ces actes sont au nom de Henricus Dei gratia rex Anglorum. Le changement a coïncidé sans que l'on puisse dire s'il y a eu là simple coïncidence avec l'absolution de la complicité de Henri II dans le

meurtre de Thomas Becket.

Séance du 24 août 1906. — M. Cagnat, président, donne lecture de deux lettres de M. Holleaux, directeur de l'École française d'Athènes. Parmi les résultats des fouilles de Délos qui y sont signalés, mentionnons la découverte d'une statue de la Muse Polymnie et d'une magnifique tête de Dionysos dont le type rappelle la manière de Scopas.

M. G. Perrot présente les photographies d'une statuette de marbre qui

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