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merveille; car il viennent, si grant chemin comme il y a, en .xx. (vingt) jours. Et quant il veulent retourner, si y painnent plus de trois mois. Et c'est pour l'yaue qui leur est contraire, qui tant court fort à midi 3. Et c'est tousjours en toutes saisons que ceste yaue de la mer court à midi si fort que c'est merveilles. Et si dient que en ces autres isles qui sont à midi, que les nefs n'y peuvent' aler, pour paourTM de non pooir" retorner pour la courance de la mer°; que, là, treuvent l'en les oiseaux Grif qui y aperent en certaines saisons de l'an. Mais il dient que il ont autre façon que nous ne disons. Et ceus qui ont esté là et les ont veus, conterent audit messire Marc Pol que il sont de tel façon comme l'aigle; mais il sont grant et desmesuré; car il dient que leur esles 5 cuevrent bien .xxx. (trente) pas, et que leur pennes" cueuvrent, et sont longues bien .xij. (douze)

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la terre, et qui, du fond de l'eau, montent à sa surface. Dieu seul connaît la réalité de ce phé

nomène.

« Tous les marins qui fréquentent ces parages rencontrent ces moussons dont ils connaissent parfaitement les époques. Cette science est chez eux le fruit de l'observation et d'une longue expérience, et ils se la transmettent par l'enseignement et la pratique. Ils se guident d'après certains indices et phénomènes particuliers, pour reconnaître l'approche d'une tempête, les temps de calme et les orages. Ce que nous disons ici à propos de la mer d'Abyssinie est également vrai des marins grecs ou musulmans qui parcourent la Méditerranée, et des Khazars de la mer Caspienne qui font la traversée du Djordjan, du Tabaristan et du Deilem. >>

Ces observations d'un écrivain arabe du dixième siècle de notre ère, sur les « courants » des mers et les «< moussons », sont très-remarquables, quoique l'explication qui y est donnée des « courants produits par les bas-fonds qui seraient comme en ignition, soit une hypothèse gratuite. Il n'est pas douteux que Marc Pol n'ait recueilli de la bouche des navigateurs ou pilotes arabes avec lesquels il dut naviguer dans les mers de

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Le ms. A. ajoute : « si qu'elles

l'Inde les renseignements qu'il nous a donnés sur
les «< courants » et les «< moussons >>
de ces mers,
et sur les îles de l'Afrique qu'il dit ne pas avoir
visitées lui-même.

Voici l'explication qu'a donnée le lieutenant
Maury des « courants » de la mer de l'Inde,
exposée par M. le capitaine Tricault (lieu cité,
p. 136): « On rencontre, parfois au moins, un
autre courant chaud qui prend sa source dans
l'Océan Indien. Il s'avance vers le sud, au mi-
lieu de l'étendue qui sépare l'Afrique de l'Aus-
tralie, et semble se perdre dans une nouvelle
mer de Sargasses qui se présente là comme pour
révéler un lieu d'aboutissement ou de tour-
billonnement des eaux. Il est indiqué par les ba-
leines. Quand on examine les caractères physi-
ques et les conditions géographiques de l'océan
indien; quand on se rappelle que, dans cet océan
fermé au nord, l'évaporation s'élève jusqu'à 15
et 20 pieds par année, et que la température de
l'eau est souvent à 90° F. (32°,2 C.), on cons-
tate sans surprise le mouvement considérable
des eaux chaudes accusé par les trois courants
que nous venons de mentionner (voir plus haut),
et on se dit qu'il doit être compensé par un re-
tour équivalent des eaux froides. >>

pas. Et est si fort que il prent un olifans à 7 ses piés et le porte moult haut; et puis le laisse cheoir, et ainsi le tue, et descent sus lui, et en menjue à sa voulenté. Et l'appellent, les genz de ces isles: Ruc (4);

7 Avec, au moyen de; dans le sens spécial de la préposition latine à ou ab, d'où à dérive.

(4) Rakkh, dit Golius (Lexicon arabicolatinum, col. 962), nomen avis, quæ integrum rhinocerota rapit asportatque.—C'est l'oiseau gigantesque dont il est tant parlé dans les voyages de Sindbad le Marin, et dans les Mille et une Nuits où les voyages de Sindbad sont aussi racontés. C'est très-vraisemblablement de quelque navigateur arabe que Marc Pol apprit l'histoire merveilleuse de l'oiseau Ruc. M. Lane, dans les notes de sa belle traduction anglaise des « Mille et une Nuits » (vol. III, p. 90 et suiv.) a donné la figure de l'oiseau rukh, enlevant trois éléphants, un dans chacune de ses griffes, et l'autre dans son bec; cette figure a été gravée d'après une peinture orientale appartenant à la Société asiatique de Londres, et portant le titre de Tas'wer Simourgh ya Roukh, « peinture du Simourgh ou Roukh. »>

On trouve aussi dans une Encyclopédie chinoise intitulée San-thsai thoi hoei, Section de la Zoologie (k. 2, fol. 16) la figure du même oiseau, nommé · phéng par les Chinois. L'auteur de cette encyclopédie, Wang-khi, dont la préface est datée de l'année 1607 de notre ère, dit, à propos de cet oiseau : « Tous les êtres qui existent dans l'univers, qu'ils soient grands ou petits, peuvent être étudiés et connus; il n'y a que le Hia-ki, « changement de l'été » comme on le surnomme, lequel est une transformation de la baleine, qui fasse exception: c'est le Phéng. » Le philosophe Tchouang-tseu, qui écrivait dans le quatrième siècle avant notre ère, parle déjà de l'oiseau Roukh, en ces termes :

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se rencontre dans les eaux profondes et azurées des mers méridionales; il en bat une étendue de trois mille li; l'agitation qu'il produit à la surface de ces mers s'étend à 90,000 li. »

Le Phéng est considéré ici dans son état primitif de cétacé ou baleine gigantesque, existant dans les mêmes mers où l'oiseau Roukh a été placé.

Ce dernier est vraisemblablement le même que le Garoud'a, oiseau que les poëtes indiens représentent comme servant de monture au dieu Vichnou, et qu'ils décrivent tantôt comme étant une grue gigantesque, un vautour ou un aigle. C'est le « maître ou chef de ceux qui vont dans l'air» khagais' vara. Voici le portrait qu'en fait l'auteur du Harivansa (t. I, p. 208 de la traduction de A. Langlois):

<< Hari, au moment du combat, est monté sur cet oiseau, frère aîné d'Arouna (le conducteur du char du soleil), et fils de Casyapa, ornement des airs qu'il parcourt avec orgueil et puissance. Garouda porte, comme collier, un des noirs serpents ses ennemis. Il enleva jadis l'astre qui est le réservoir de l'ambroisie (la lune, Soma), et il garde encore la trace de la foudre d'Indra irrité contre le ravisseur, auquel Vichnou seul put reprendre sa proie. Sa hauteur égale celle de Mandara, et sa force a cent fois paru dans les disputes des Dèvas (dieux) et des Asouras (démons). Une aigrette surmonte sa tête, ceinte d'un diadème, et ornée de pendants d'oreilles magnifiques. Son plumage varié brille comme une montagne féconde en minéraux divers. Ses serres et son bec sont aigus; un duvet blanc comme les rayons de la lune couvre sa gorge parée du trophée conquis sur les serpents, lequel est pour lui la plus brillante des pierres précieuses. Quand il s'amuse à déployer dans le ciel ses ailes peintes de riches couleurs, on dirait deux nuages, pareils à ceux que, vers la fin des saisons, sillonne l'arc d'Indra (l'arc-enciel). Son grand corps est un étendard resplen

et n'a autre nom. Pourquoi je ne say se il sont autres manières d'oiseaux aussi grans, ou se il sont les oiseaux Grif. Mais je vous di

dissant, où se déploient les trois couleurs : le produisent sur terre, à mesure qu'on en appronoir, le rouge et le jaune. »

Ibn Batoutah raconte ainsi une apparition de l'oiseau roukh dont il fut témoin dans les mers de l'Inde (trad. citée, t. IV, p. 305) : « Au quarantetroisième jour (de navigation dans ces mers), nous vimes après l'aurore une montagne, dans la mer, à environ vingt milles de distance, et le vent nous portait tout droit contre elle. Les marins furent surpris et dirent : « — Nous ne sommes pas dans le voisinage de la terre ferme, et l'on ne connaît point de montagne dans cette mer. Si le vent nous force à heurter contre celle-ci, nous sommes perdus. Alors tout le monde eut recours aux humiliations, au repentir, au renouvellement de la résipiscence. Nous nous adressâmes tous à Dieu par la prière, et cherchâmes un intermédiaire dans son prophète Mahomet. Les marchands promirent de nombreuses aumônes que j'inscrivis pour eux de ma propre main sur un registre. Le vent se calma un peu; nous vimes, au lever du soleil, ce mont qui était très-haut dans l'atmosphère ou les airs, et nous distinguâmes le jour qui brillait entre lui et la mer. Nous fùmes étonnés de cela; j'aperçus les marins qui pleuraient, se disant mutuellement adieu, et je fis : « Qu'avez-vous done? » - Ils me répondirent : Certes, ce que nous avions pris pour une montagne, c'est le Rokkh

الرح)

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el rukkh, le Roukh); s'il nous voit, il nous fera périr. » Il était, à ce moment, à moins de dix milles de la jonque. Ensuite le Dieu trèshaut nous fit la grâce de nous envoyer un bon vent, qui nous détourna de la direction du Rokkh; nous ne le vîmes donc pas, et ne connumes point sa véritable forme.

De toutes les citations qui précèdent, puisées chez trois peuples différents, il est facile de s'apercevoir que l'existence supposée de cet oiseau fabuleux est due à un phénomène physique qui se produit aux yeux des navigateurs dans les mers équatoriales, et dans le Grand Océan austral, là même où toutes ces traditions placent l'oiseau Roukh, Garouda, et le Phéng. Ce phénomène doit être un mirage sur mer, comme ceux qui se

che.

Ainsi, d'après les récits faits à Marc Pol, ce n'était point à Madagascar, mais dans des îles plus éloignées vers le sud, que l'oiseau Ruc avait été vu. La découverte d'œufs monstres faite, il y a une douzaine d'années, sur les côtes du sudouest, et à l'extrémité nord-ouest de cette île, et dont l'Académie des sciences de Paris s'est occupée, a pu faire croire un instant que ces œufs, envoyés à Paris, était ceux de l'oiseau Roukh, dont avait parlé Marc Pol. M. Isidore GeoffroySaint-Hilaire en fit une étude particulière, et il en présenta les résultats à l'Académie des sciences le 27 janvier 1851. La capacité de l'Épyornis (nom donné par M. I. Geoffroy-Saint-Hilaire à l'oiseau encore inconnu dont ils proviennent), est d'environ 8 litres 3/4; c'est presque la dimension d'un décalitre. Sa taille devait s'élever à environ 3 mètres 6 ou 8 centimètres ; il devait encore vivre à une époque peu éloignée de la nôtre. Peut-être même n'a-t-il pas disparu de la création; la tribu malgache des Sakalawas prétend que l'épyornis existe encore à Madagascar. Quand bien même il en serait ainsi, le fameux oiseau «< Roukh» n'en serait pas plus retrouvé pour cela. L'épyornis serait encore loin d'atteindre à ses dimensions gigantesques, auxquelles d'ailleurs l'imagination des poëtes orientaux et des marins a dû avoir une grande part. Marc Pol a bien soin de nous dire que le roukh n'a rien de commun avec le griffon des peuples de l'Asie occidentale, moitié aigle et moitié lion, et qu'il ressemble complétement à l'aigle, mais dans des proportions tout à fait gigantesques. La figure qui en est donnée dans l'Encyclopédie chinoise, citée ci-dessus, confirme tout à fait le dire de Marc Pol; c'est un animal qui tient de l'aigle et de la chauve-souris, tandis que le « Garouda des Indiens est représenté ayant un bec d'aigle avec un corps et des jambes d'homme. Malgré cette différence, due au génie des différents peuples, il est à présumer que l'idée d'un oiseau gigantesque, le roi de tous les êtres volants, provient de la même source, et qu'il a eu pour type un oiseau de dimension colossale pour nous,

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bien il n'ont que la forme faite de demi lyon comme nous pas disons, et demi oisiau. Mais moult sont de grant façon, et ressamblent à aigle tout droit.

Le grant Kaan envoya en ces montaignes pour savoir de ces diversisités; si que ceus qui y alerent conterent ce. Et si les y envoya aussi pour delivrer un sien message qu'il y avoit pieça envoyé, et qu'il li avoient retenu; si que il le delivrerent et conterent au grant Kaan moult d'estranges choses; et de ces oiseaux aussi. Et si li aportèrent deux des dens de sengliers, dont chascune estoit si grant qu'elle pesoit plus de .xiiij. (quatorze) livres; si que le senglier, qui avoit eu telz' dens, avoit esté moult grant et moult desmesuré. Car il distrent 9 qu'il en y avoit de si grans comme uns grant bugle. Il ont aussi girofles to assez, et asnes sauvages'. Et si ont tant de bestes sauvages et si estranges à veoir que c'est merveilles.

Autre chose n'y a qui à conter face. Si irons avant, et vous conterons de l'isle de Zanquibar.

P Ms. A. Le ms. B. écrit fourme. q Ms. B. oisel. — r Id. poisoit.

t Ms. B. sauvaiges.

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8 Il ༡་ a longtemps = piece a. « Et cil qui l'ont reconneu, qui piecha ne l'orent veu. » (Roman de la Violette.) — 9 Dirent. Le ms. B. porte; dient.

peut-être antidéluvien, et dont l'organisation n'a pu encore bien être définie jusqu'à ce jour.

Cependant les dimensions que Marc Pol donne aux ailes de l'oiseau Roukh (12 pas) et à son envergure (30 pas) ne sont pas encore tellement extraordinaires que l'on ne puisse en admettre aujourd'hui même l'existence. Selon l'illustre D' Larrey, qui ne peut être accusé de crédulité, un vautour barbu tué pendant l'expédition d'Égypte, et mesuré en présence de Monge et de Berthollet, aurait excédé quatorze pieds d'envergure, ou près de cinq mètres. Il est vrai qu'il y a encore loin de la à « trente pas », mais cette différence pourrait bien ne pas excéder les bornes de la création contemporaine.

Au surplus Marc Pol ne prend pas sur lui la responsabilité de ce qu'il dit sur l'île de Madagascar; il a soin de nous prévenir que ce qu'il en rapporte, c'est d'après le récit que lui en firent,

10 Girafes.

à lui, messire Marc Pol, les envoyés du grand Khaân, qui s'étaient rendus dans cette île pour réclamer la délivrance d'un messager de ce souverain qui y était retenu prisonnier. Cela est exprimé en termes fort clairs. Le texte français publié par la Société de Géographie dit aussi (p. 233): « Mès selone qe celz qe le ont veu « content... mès voz di qe il dient celz qe le « ont veu... et voz en diviserai de ce qe dient «< celz qe l'ont veu; et encore voz en dirai ce qe « je en oï. Il dient..... il dient encore celz qe les « ont veu... Or voz ai contés de l'oisiaus grifons « ce qe celz qe l'ont veu le content... » Croiraiton après cela que, dans l'édition francisée des Voyageurs anciens et modernes » on fasse dire

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CHAPITRE CLXXXVI.

Cy dit de l'isle de Zanquibar.

Zanquibar (1) est une grant isle et noble, et dure bien environ deux mille milles. Et si sont tuit ydolastre; et ont royaume et langage par eus ; et ne font treu à nullui. Les gens sont grans et

CLXXXVI.. — a Ms. B. langaige.

b Id. treuage = tribut.

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al Zindj, ou le « pays des Zendj, » que les Européens nomment Zanguebar. « Ce pays, dit Bakouï, a d'étendue deux mois de marche; au nord est l'Yemen; au midi la contrée nommée Alphiani; à l'orient la Nubie, et à l'occident l'Éthiopie. Ses habitants sont noirs et brûlés par la grande ardeur du soleil. Ils descendent de Kousch, fils de Kanaan, et sont très-mauvais; ils different des autres hommes par la couleur noire, le nez écrasé, la grosseur des lèvres, l'épaisseur de la main, par le talon, par la puanteur, par la promptitude à la colère, par le peu d'esprit, par l'habitude de se manger les uns les autres, et par celle de manger leurs ennemis. Ils ont un roi qu'ils nomment Aklim ; ils montent des bœufs pour faire la guerre, parce qu'ils n'ont point de chevaux. L'étoile de Sohail (Canope) paraît toutes les nuits chez eux. Ils ont beaucoup d'or, vont à la chasse des éléphants qni sont en grand nombre, et ils font commerce d'ivoire qu'ils ont en quantité, et qui est le plus estimé. Malgré leurs richesses ils ne portent que des ornements de fer. >>

Cet auteur arabe, originaire de la ville de Bakou, près de la mer Caspienne, comme l'indique son nom de Bakoui, et qui vivait dans le commencement du quinzième siècle, avait dû tirer ses renseignements sur les nègres du Zanguebar, des mêmes sources que Marc Pol; c'està-dire des navigateurs et voyageurs arabes dans les mers de l'Inde; aussi les peintures qu'ils font

de ces mêmes nègres ont-elles une grande ressemblance; seulement Bakouï, mieux renseigné (il vivait plus d'un siècle après Marc Pol), parle du « Zendj » non comme d'une grande ile « semblable à celle de Madagascar », mais comme d'un grand pays en terre ferme. Le marchand Soleyman, qui se rendit en Chine dans le neuvième siècle de notre ère, parle aussi du « pays de Zendj » ou des nègres de la côte de Zanguebar, comme d'une terre ferme. « Le pays des Zendj est vaste, dit-il (trad. de M. Reinaud, t. I, p. 137). Les plantes qui y croissent, telles que le dorra, qui est la base de leur nourriture, la canne à sucre et les autres plantes, y sont d'une couleur noire. Les Zendj ont plusieurs rois en guerre les uns avec les autres; les hommes ont à leur service des hommes connus sous le titre de almokhazzamoun (ceux qui ont la narine percée), parce qu'on leur a percé le nez. Un anneau a été passé dans leur narine, et à l'auneau sont attachées des chaines. En temps de guerre, ces hommes marchent à la tête des combattants; il y a pour chacun d'eux quelqu'un qui prend le bout de la chaîne et qui la tire, en empêchant l'homme d'aller en avant. Des négociateurs s'entremettent auprès des deux partis; si l'on s'accorde pour un arrangement, on se retire; sinon, la chaîne est roulée autour du cou du guerrier; le guerrier est livré à luimême; personne ne quitte sa place; tous se font tuer à leur poste. Les Arabes exercent un grand ascendant sur ce peuple; quand un homme de cette nation aperçoit un Arabe, il se prosterne devant lui et dit : « Voilà un homme du pays qui produit la datte ; » tant ce peuple aime la datte, et tant les cœurs sont frappés. »

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