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الشافعية الفقيه الامام الفاضل صدر الدين سليمان اللكزى الدين المصري وهو المالكية شمس وبها من المالكية احد الفضلاء وبها من ممن يُطعن في ديانته وبها زاوية الصالح للحاج نظام الدين اضافنا بها واكرمنا وبها زاوية الفقيه الامام العالم نعمان الدين الخوارزمي رايته بها وهو من فضلاء المشايخ حـسـن الاخلاق كريم النفس شديد التواضع شديد السطوة على اهل الدنيا ياتى اليه السلطان اوزبك زايرا في كل جمعة فلا يستقبله ولا يقوم اليه ويقعد السلطان بين يديه ويكلمه الطف كلام ويتواضع له والشيخ بضدّ ذلك وفعله مع الفقراء والمساكين والواردين خلاف فعله مع السلطان فانه يتواضع

au nombre des meilleurs kâdhis. On y trouve aussi, parmi les professeurs des châfeïtes, le docteur, l'imâm distingué Sadr eddîn Soleïmân Alleczy (le Lezgui), qui est un homme de mérite; et, parmi les mâlekites, Chems eddîn Almisry, qui est en butte aux reproches touchant le manque de pureté de sa foi. On voit à Serâ l'ermitage du pieux pèlerin Nizhâmeddîn; il nous y traita et nous montra de la considération. On y voit encore celui du docteur et du savant imâm No'mân eddin Alkhârezmy, que je visitai. Il est au nombre des cheïkhs distingués; c'est un homme doué de belles qualités, d'une âme généreuse, plein d'humilité, mais fort rude envers les riches. Le sultan Uzbec le visite chaque vendredi; mais ce cheïkh ne va pas à sa rencontre et ne se lève pas devant le roi. Celui-ci s'assied vis-à-vis du cheïkh, lui parle du ton le plus doux et s'humilie devant lui, et le cheïkh tient une conduite tout opposée. Sa manière d'agir avec les fakîrs, les malheureux et les étrangers, est le contraire de sa conduite envers le sultan; car il leur témoigne de l'humilité, leur parle du ton le plus doux et les honore. Il me traita

لهم ويكلمهم بالطف كلام ويكرمهم واكــرمـنـى جـزاه الله

خيرا وبعث الى بغلام تركى وشاهدت له بركة ،

كرامة له كنت اردت السفر من السرا الى خوارزم فنهانی ذلك وقال لى اقم أياما وحينئذ تسافر فنازعتنى النفس عن

ووجدت رفقة كبيرة آخذة في السفر فيهم تجار اعرفهم على السفر في محبتهم وذكرت له ذلك فقال لى فاتفقت

معهم

فعزمت على السفر فابق لي غلام اقت الاقامة لا بد لك من بسببه وهاذه من الكرامات الظاهرة ولما كان بعد ثلاث وجد بعض اصحابى ذلك الغلام الابق بمدينة الحاج ترخان فجاء بـه الى فحينئذٍ سافرت الى خوارزم وبينها وبين حضرة السرا محراء

avec considération (que Dieu l'en récompense!) et me fit présent d'un jeune esclave turc. Je fus témoin d'un miracle de sa part.

ACTION MIRACULEUSE DE CE CHEIKH.

J'avais désiré me rendre de Serà à Khârezm; mais le cheikh me le défendit, en me disant : « Attends quelques jours encore, puis mets-toi en route. » Ma volonté s'y opposa. Je trouvai une grande caravane qui se préparait à partir, et parmi laquelle il y avait des marchands de ma connaissance. Je convins que je partirais avec eux, et j'annonçai au cheikh cet accord; mais il me dit : . Tp ne peux te dispenser d'attendre ici. Néanmoins je me disposai au départ; mais un de mes esclaves s'enfuit, et je restai à cause de son évasion. Ce retard est au nombre des miracles évidents. Au bout de trois jours, un de mes compagnons trouva mon esclave fugitif à Haddj Terkhân et me le ramena. Je partis alors pour Khârezm.

Entre cette ville et la résidence royale de Serà, il y a un

مسيرة أربعين يوما لا تسافر فيها الخيل لقلة الكلا وانما العربات بها الجمال،

désert de quarante jours de marche, dans lequel on ne voyage pas avec des chevaux, à cause de la disette du fourrage. Les chameaux seuls y traînent les chariots.

FIN DU TOME DEUXIÈME.

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VARIANTES ET NOTES.

Page 10 (1). Le manuscrit 910 porte ↑ (sic).

P. 17 (1). Le manuscrit 908 donne, le ms. 909 (sic),

. يخدمون et le manuscrit g10

P. 18 (1). Dans ce passage, ainsi que dans un passage antérieur, Ibn Batoutah paraît regarder le Chatth Al'arab, ou grand fleuve des Arabes, nom par lequel on désigne le Tigre et l'Euphrate réunis, comme un golfe ou canal (le mot arabe khalidj comporte ces deux sens) d'eau salée, formé par le golfe Persique ou la mer de Perse des géographes arabes. On voit plus loin (p. 22) que notre voyageur considère le golfe Persique comme une continuation de ce même cours d'eau. C'est ce qui nous a engagés à traduire,dans ce dernier endroit, les mots bahr Fâris, par « océan Indien », pour rendre plus clairement les paroles de l'auteur. Nous devons faire observer qu'Édricy (Géogr. trad. de M. Jaubert, t. I, p. 4 et 158) dit que « de la mer de la Chine et des Indes est dérivé le golfe Vert, qui est le golfe de Perse et d'Abila (lisez Obollah), qui se termine à Abila, près d'Abadan. Quant à ce qui est du goût salé que contractent les eaux du Chatth Al'arab, comme l'atteste Ibn Batoutah, il suffit de faire observer que la marée est fort considérable dans ce grand cours d'eau, et que le flux y monte au delà de Corna, et se fait même sentir à Oumm Aldjemal. (Voyez Otter, Voyage en Turquie et en Perse, t. II, p. 58; et Niebuhr, Voyage en Arabie, t. II, p. 198,note b.)

P. 24 (1). Disboûl, ou mieux Dizfoûl, est le nom d'une ville située à environ dix lieues au nord ouest de Toster, sur la rive d'un fleuve qui porte les noms de rivière de Dizfoûl, d'Abi-zal et de Chatth Aldiz. (Cf. Macdonald Kinneir, A geographical memoir of the persian empire, p. 99; et Layard, dans les Nouvelles annales des voyages, avril 1847, p. 82, 83 et 87.)

P. 31 (1). Le chapitre intitulé: Sur le roi d'Idhedj et de Toster, présente un anachronisme provenant de ce qu'Ibn Batoutah a confondu le souverain du Louristân, à l'époque où il traversa pour la première fois ce pays, en 727 (1327), avec celui qui réguait vingt ans après, lors de son retour en Perse. A la première de ces deux dates, ainsi que nous l'avons indiqué dans une parenthèse (p. 31), le Louristân avait pour atâbec Nosret eddîn Ahmed, qui ne mourut que six ans après, et fut remplacé successivement par ses deux fils, dont le second, Mozhaffer eddîn Afrâciâb, est celui que vit Ibn Batoutah, et à qui notre voyageur reprocha si hardiment

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