Slike strani
PDF
ePub

أخبرنا القاضي أبو بكر احمد بن الحسن الحرشي عن أبي العباس ابن يعقوب الاصم عن الربيع بن سليمان المرادي عن الامام أبي عبد الله الشافعي وسمعت ايضا عن القاضي مجد الدين بهذا المسجد المذكور كتاب مشارق الانوار للامام رضى الدين ابي الفضائل الحسن بن محمد بن الحسن الصغاني بحق سماعه له من الشيخ جلال الدين ابى هاشم محمد بن محمد بن احمد الهاشمي الكوفى بــروايـتـه عن الامام نظام الدین محمود بن المشاهد بها مشهد المُصَنِّف ومن محمد بن عمر الهروى عن الشيخ الصالح زركوب وعليه زاوية لاطعام الطعام وهاذه المشاهد كلها بداخل المدينة وكذلك معظم قبور اهلها فإن

son maître le kâdhi Abou Becr Ahmed, fils d'Alhaçan alharachy, lequel alléguait Abou'l'abbâs, fils de Ya'koûb alaçamm (le sourd), qui citait Arréby', fils de Soleïmân almorâdy, enfin, ce dernier avait entendu professer l'imâm Abou Abd Allah achchâfi'y. J'ai entendu également dans cette mosquée expliquer, par le kâdhi Medjd eddîn, les Méchârik alanwar (les Orients des lumières), composés par l'imâm Radhy eddîn Abou'l fadhâïl alhaçan, fils de Mohammed, fils de Haçan assaghâny. Il avait obtenu le droit d'enseigner cet ouvrage, du cheïkh Djelâl eddîn Abou Hâchîm Mohammed, fils de Mohammed, fils d'Ahmed alhâchimy alcoûfy, qui l'avait entendu lire par l'imâm Nizhâm eddîn Mahmoud, fils de Mohammed, fils d'Omar alherawy, qui lui-même tenait ce droit de l'auteur de l'ouvrage.

On remarque encore à Chîrâz le mausolée du pieux cheikh Zercoûb (en persan, batteur d'or), près duquel se trouve un ermitage, où l'on donne à manger aux pauvres et aux voya geurs. Tous ces monuments sont situés dans l'intérieur de la ville, ainsi que la plupart des tombeaux des habitants.

الرجل منهم يموت ولده او زوجه فيتخذ له تربة من بعض بيوت داره ويدفنه هناك ويفرش البيت بالخصر والبسُط ويجعل الشمع الكثير عند رأس الميت ورجليه ويصنع للبيت بابا الى ناحية الزقاق وشباك حديد فيدخل منه القراء يقرأون بالاصوات الحسان وليس فى معمور الارض احسن اصواتا بالقرآن من اهل شیراز ويقوم أهل الدار بالتربة ويفرشونها ويوقدون السرج بها فكان الميت لم يَبْرَحْ وذكر لى انهم يطبخون في

كل

يوم

نصيب الميت من الطعام ويتصدقون به عنه ، حكاية مررت يوما ببعض أسواق مدينة شيراز فرایت بها مسجدا متقن البناء جيل الغَرْش وفيه مصاحف موضوعة في

Si, par exemple, le fils ou la femme d'un de ceux-ci vient à mourir, il prépare un sépulcre dans une des chambres de sa maison, et y ensevelit le défunt. Il recouvre le plancher de l'appartement de nattes et de tapis, place de nombreuses bougies près de la tête du mort et de ses pieds, et adapte à la chambre une porte et une grille en fer, du côté de la rue. C'est par là qu'entrent les lecteurs du Coran, qui lisent ce livre avec des voix superbes. Il n'y a pas, dans toute la terre habitée, de gens qui aient de plus belles voix pour lire le Coran, que les citoyens de Chîrâz. Les habitants de la maison mortuaire prennent soin du mausolée, le couvrent de tapis et y entretiennent des lampes allumées. C'est comme si la personne morte n'était pas absente: on m'a rapporté que ces gens-là font cuire chaque jour la portion du défunt, et la distribuent comme une aumône à son intention.

ANECDOTE.

Je passai un jour dans un des marchés de Chîrâz, et j'y vis une mosquée élégamment construite et bien pavée. On

خرايط حرير موضوعة فوق كرسى وفي الجهة الشمالية من المسجد زاوية فيها شباك مُفتَح الى جهة السوق وهنالك شيخ جميل الهيئة واللباس وبين يديه مصحف يقرأ فيه فسلمت عليه وجلست اليه فسألني عن مَقْدَمي فاخبرته وسالته عن شان هذا المسجد فاخبرني انه هو الذي عمره ووقف عليه أوقافا كثيرة للقراء وسواهم وان تلك الزاوية التي جلست اليه فيها هي موضع قبره أن قضى الله موته بتلك المدينة ثم رفع

[ocr errors]

بساطا كان تحته والقبر مغطى عليه الواح خشب وارانى صندوقا كان بازائه فقال في هذا الصندوق كفنى وحنوطى ودراهم كنت استاجرت بها نفسى في حفر بئر لرجل صالح فدفع لي هذه

y apercevait des Corans enfermés dans des bourses de soie, et placés sur une estrade. Au côté septentrional de la mosquée était un ermitage, où se trouvait une jalousie qui s'ouvrait sur le marché. Un cheïkh, d'une jolie figure et couvert de beaux vêtements, se tenait en cet endroit, et avait devant lui un Coran, dans lequel il lisait. Je le saluai et m'assis à son côté; et il m'interrogea touchant mon arrivée. Je répondis à sa demande, et le questionnai au sujet de cette mosquée. Il m'apprit qu'il l'avait fondée, et qu'il y avait joint, par un wakf (fondation pieuse), des propriétés considérables, pour servir à l'entretien de lecteurs du Coran, et d'autres personnes. Quant à cet ermitage, dans lequel j'étais assis près de lui, c'était le lieu destiné à sa sépulture, si Dieu le faisait mourir dans cette ville. Ensuite il souleva un tapis placé sous ses pieds, et il y avait là son tombeau, qui était recouvert de planches. Il me fit voir une caisse qui se trouvait du côté opposé et me dit : «Dans ce coffre sont mon linceul, les aromates déstinés à parfumer mon corps, ainsi que des pièces d'argent, pour le prix desquelles j'ai

الدراهم فتركتها لتكون نفقة مواراتي وما فضل منها يتصدق بها فعجبت من شانه واردت الانصراف فحلف على واضافني بذلك الموضع ومن المشاهد بخارج شيراز قبر الشيخ الصالح المعروف بالسعدى وكان اشعر اهل زمانه باللسان الفارسي وربّما المع في كلامه بالعربي وله زاوية كان قد عمرها بذلك الموضع حسنة بداخلها بستان مليح وهى بقرب راس النهر الكبير المعروف برکن آباد وقد صنع الشيخ هنالك احواضا صغارا من المرمر لغسل الثياب فيخرج الناس من المدينة لزيارته وياكلون من سماطه ويغسلون ثيابهم بذلك النهر وينصرفون وكذلك

loué mes services à un homme pieux, afin de lui creuser un puits. Il m'a compté ces dirhems, et je les ai mis de côté, pour qu'ils servent aux frais de mon enterrement. Le surplus sera distribué en aumônes. » J'admirai sa conduite, et je voulus m'en retourner; mais il m'adjura de rester, et me traita dans cet endroit.

Parmi les mausolées situés hors de Chîrâz, est le tombeau du vertueux cheïkh connu sous le nom de Sa'dy. C'était le premier poëte de son temps en langue persane, et il a souvent déployé beaucoup de talent dans ses compositions en arabe. De ce tombeau dépend un bel ermitage, que Sa'dy a élevé en cet endroit, et dans l'intérieur duquel se trouve un joli jardin. Cet ermitage est situé dans le voisinage de la source du grand fleuve, connu sous le nom de Rocn Âbâd. Le cheikh avait construit en ce lieu de petits bassins de marbre, pour laver les vêtements. Les citoyens de Chîrâz sortent de la ville, afin de visiter ce mausolée; ils mangent des mets (préparés dans l'ermitage), et lavent leurs habits dans ce fleuve; puis ils s'en retournent. C'est ainsi que j'en usai près de cet endroit. Que Dieu ait pitié de ce cheïkh!

هذه الزاوية زاوية أخرى رحمة الله وبمقربة من فعلت عنده تتصل بها مدرسة مبنيتان على قبر شمس الدين السمناني وكان من الامراء الفقهاء ودفن هنالك بوصية منه بذلك وبمدينة شيراز من كبار الفقهاء الشريف مجيد الدين وأمره في الكرم عجيب وربّما جاد بكل ما عنده وبالثياب التي كانت عليه ويلبس مُرقَعةً له فيدخل عليه كبراء المدينة فيجدونه يوم من السلطان خمسون على تلك الحال فيكسونه ومرتبه في كل دينارا دراهم ثم كان خروج من شيراز برسم زيارة قبر الشيخ الصالح أبى اسحاق الكازرونى بكازرون وهي على مسيرة يومين من شیراز فنزلنا أول يوم ببلاد الشول وهم طائفة من الاعاجم يسكنون البرية وفيهم الصالحون

6

Dans les environs de cet ermitage il s'en trouve un autre, auquel est contigu un collége. Ces deux derniers sont construits près du tombeau de Chems eddîn Assemnâny, un des émirs versés dans la jurisprudence. Il a été enseveli en cet endroit, d'après ses dernières volontés.

Parmi les principaux fakîhs de la ville de Chîrâz, est le ché rîf Medjîd eddîn, dont la libéralité est étonnante. Souvent il a donné en présent tout ce qu'il possédait, et jusqu'aux vêtements qu'il portait sur lui; il revêtait alors un habit tout rapiécé. Les grands de la ville venaient le voir, le trouvaient en cet état, et lui donnaient d'autres habits. La pension journalière qu'il reçoit du sultan se monte à cinquante dînârs d'argent.

Je sortis de Chîrâz afin de visiter le tombeau du pieux cheikh Abou Ishak alcâzéroûny, à Câzéroûn. Cette ville est située à deux journées de marche de Chîrâz. Nous campâmes le premier jour dans le pays des Choùl, tribu persane qui habite le désert, et qui renferme des gens pieux.

[ocr errors]
« PrejšnjaNaprej »