Oeuvres comprenant l'Histoire de Saint Louis, le Credo et la Lettre à Louis X.: Avec un texte rapproché du français moderne

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A. Le Clere et cie, 1867 - 576 strani
 

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Stran 293 - Sénéchal , vous favez que je vous ai toujours beaucoup aimé; & mes gens me difent qu'ils vous trouvent dur; comment eft-ce? » — « Sire, fis-je, je n'en puis mais : car vous favez que je fus pris fur l'eau, & qu'il ne me demeura rien, mais que je perdis tout ce que j'avais. » Et il me demanda ce que je demandais. Et je lui dis que je demandais deux mille livres jufques à Pâques (i) pour les deux tiers de l'année, « Or, dites-moi, fit-il, avezvous marchandé aucuns chevaliers? » Et je...
Stran 169 - ... de logement qu'ils font avec des cercles de tonneaux liés à des perches, comme sont les chars des dames, et sur ces cercles ils jettent des peaux de moutons, que l'on appelle peaux de Damas, apprêtées à l'alun; les Bédouins eux-mêmes en ont de grandes pelisses, qui leur couvrent tout le corps, les jambes et les pieds. Quand il pleut le soir et qu'il fait mauvais temps la nuit, ils s'enveloppent dans leurs pelisses et ôtent les freins de leurs chevaux, et les laissent paître près d'eux.
Stran 476 - Boilyaue , lequel maintint et garda si la prevosté , que nul malfaiteur , ne liarre, ne mortrier n'osa demeurer à Paris , qui tantost ne feust pendu ou destruit ; ne parent, ne lignage , ne or, ne argent, ne le pot garantir. La terre le roy commença à amender , et le peuple y vint pour le bon droit que en y fesoit.
Stran 51 - Bretaigne à la merci le roy : dont il leffa au roy,par paixfaifant, la de France. Et parce que les barons de France virent le roi enfant & la reine fa mère, femme étrangère, ils firent du comte de Boulogne (i), qui était oncle du roi, leur chef, & ils le tenaient tout comme pour leur feigneur. Après que le roi fut couronné, il y eut des barons qui demandèrent à la reine qu'elle leur donnât de grandes terres; & parce qu'elle n'en voulut rien faire, tous les barons faflemblèrent à Corbeil...
Stran 41 - Et quand il voyait quelque chose à amender dans les paroles de ceux qui parlaient 'pour autrui, lui-même l'amendait de sa bouche. Je vis quelquefois en été que, pour expédier ses gens...
Stran 477 - Boileau, lequel maintint et garda si bien la prévôté, que nul malfaiteur, larron ni meurtrier n'osa demeurer à Paris, qui ne fût tantôt pendu ou exterminé : ni parenté, ni lignage, ni or, ni argent ne le purent garantir. La terre du roi commença à s'amender et le peuple y vint pour le bon droit qu'on y faisait.
Stran 19 - Quand les moines furent partis il m'appela tout feul, me fit affeoir à fes pieds & me dit : « Comment me dîtesvous hier cela ? » Et je lui dis que je le difais encore. Et il me dit : « Vous parlâtes en étourdi & en fou ; car il n'ya pas de lèpre fi laide que d'être en péché mortel, parce que l'âme qui eft en péché mortel eft femblable au diable; c'eft pourquoi il ne peut y avoir de lèpre fi laide.
Stran 459 - Seigneurs, je suis certain que les devanciers du roi d'Angleterre ont perdu tout à fait justement la conquête que je tiens; et la terre que je lui donne, je ne la donne pas comme chose dont je sois tenu à lui ou à ses héritiers, mais pour mettre amour entre mes enfants et les siens, qui sont cousins germains. Et il me semble que ce que je lui donne je l'emploie bien, parce qu'il n'était pas mon homme et qu'il entre par là en mon hommage.
Stran 37 - Dieu en fes flancs & en fes bras, ait enfanté vierge & qu'elle foit mère de Dieu. » Et le Juif répondit que de tout cela il ne croyait rien. Et le chevalier lui répondit qu'il avait vraiment agi en fou quand, ne croyant en elle ni ne l'aimant, il était entré en fon églife & en fa maifon. « Et vraiment, fit le chevalier, vous le payerez. » Et alors il leva fa béquille & frappa le Juif près de l'oreille, & le jeta par terre. Et les Juifs fe mirent en fuite, & emportèrent leur maître tout...
Stran 13 - Dieu mourut pour l'amour qu'il avait de fon peuple, lui aufïi mit fon corps en aventure plufieurs fois pour l'amour qu'il avait de fon peuple, & il fen fût bien difpensé fil eût voulu, ainfi que vous l'entendrez ci-après. L'amour qu'il avait de fon peuple parut à ce qu'il dit à fon fils aîné dans une trèsgrande maladie qu'il eut à Fontainebleau : « Beau fils, dit-il, je te prie que tu te...

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