Mélanges philosophiques, littéraires, historiques, &c: T. 1Plomteux, 1773 - 584 strani |
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abfolument affez affûrément aftres aifé ainfi auffi avez c'eft c'eſt caufe cent centre chofes compofé confidérer connaiffance corps CU-SU Defcartes DIEU diftance dire efprit enfans enfuite EPICTET eſt éternelle exifte fage faifait fans doute fauffe favez favoir feconde fecret felon femblables femble fens fentiment fept ferait fervir feul fiécle fimple fociété foit foleil folides fommes font fous fouvent fuis fujet fuppofe fuprême fur la terre furface fyftême globe gravitation hommes idées impoffible j'ai jamais jufqu'à jufte Juifs l'ame l'efpace l'efprit l'homme l'univers laiffer Leibnitz loix longtems lumière lune madame MADAME DE MAINTENON MADAME DE POMPADOUR maffe matière fubtile mefure ment mille Molière monde monfieur mouvement n'eft nature néceffaire Newton Pafcal paffe pefanteur pèfe penfer perfonne philofophes phyfique plaifir planètes plufieurs poffible POSSIDONIU préfent prefque puiffance puiffe puifque qu'un quarré raifon rayons refte rien s'eft s'il tems toûjours tourbillons vérité vois Κου
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Stran 529 - II n'était ni trop gras ni trop maigre; il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle; il marchait gravement, avait l'air très-sérieux, le nez gros, la bouche grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts, et les divers mouvements qu'il leur donnait lui rendaient la physionomie extrêmement comique.
Stran 267 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent: la première est la pure ignorance naturelle, où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Stran 526 - Molière, et il ne fit, en changeant de nom, que suivre l'exemple des comédiens d'Italie et de ceux de l'hôtel de Bourgogne. L'un, dont le nom de famille était Le Grand, s'appelait Belleville dans la tragédie, et Turlupin dans la farce, d'où vient le mot de turlupinade.
Stran 534 - Tu réformas et la ville et la cour : Mais quelle en fut la récompense ? Les Français rougiront un jour De leur peu de reconnaissance. Il leur fallut un comédien Qui mît à les polir sa gloire et son étude. Mais, Molière, à ta gloire il ne manquerait rien, Si, parmi les défauts que tu peignis si bien, Tu les avais repris de leur ingratitude.
Stran 252 - ... demeurent inébranlables dans leur conduite, mais que Dieu ne laissera pas éternellement les autres peuples dans ces ténèbres, qu'il viendra un libérateur pour tous, qu'ils sont au monde pour l'annoncer...
Stran 523 - Le goût de bien des lecteurs pour les choses frivoles, et l'envie de faire un volume de ce qui ne devrait remplir que peu de pages , sont cause que l'histoire des hommes célèbres est presque toujours gâtée par des détails inutiles et des contes populaires aussi faux qu'insipides.
Stran 272 - A mesure qu'on a plus d'esprit, on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes.
Stran 526 - Le nouveau Molière fut ignoré pendant tout le temps que durèrent les guerres civiles en France ; il employa ces années à cultiver son talent et à préparer quelques pièces. Il avait fait un recueil de scènes italiennes, dont il faisait de petites comédies pour les provinces.
Stran 369 - Est-il possible qu'un descendant des Sarmates et des Scythes connaisse mieux l'état de l'ancienne Grèce que ne le connaît un Grec moderne? LE RUSSE. Il ya tout au plus cinquante ans que nous avons entendu parler des...
Stran 531 - C'était le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et dans la comédie. Molière en prit soin comme de son propre fils.