Collection compléte des mémoires relatifs á l'histoire de France, depuis le régne de Philippe Auguste jusquáu commencement du dix-septiéme siécle

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Stran 258 - Dieu seul, il n'ya puissance en terre, quelle qu'elle soit, spirituelle ou temporelle, qui ait aucun droit sur son royaume, pour en priver les personnes sacrées de nos Rois...
Stran 261 - Et il sembloit que le parlement l'approuvast aussy, ayant sur l'heure mesme donné un arrest confirmatif de plusieurs autres donnés anciennement sur ceste matiere, par lequel il estoit déclaré que le Roy ne reconnoist aucun supérieur au temporel de son royaume, sinon Dieu seul; et que nulle autre puissance n'a droit ny pouvoir de dispenser ses subjets du serment de...
Stran 441 - M. de Luçon , comme un homme capable de ruiner le crédit de l'un et de l'autre, et duquel il se pouvoit assurer. Et encore que, s'en estant ouvert à ses plus confidents et aux ministres mesme, ils essayassent de l'en destourner, prévoyant bien ce qui en arriveroit , et qu'il n'en auroit pas sy bon marché que des autres , il s'y opiniastra néanmoins sy fort, qu'après avoir pris de luy, comme il est bien vraysemblable , toutes les seuretés qu'il peust, il le fist partir.
Stran 401 - Rohan l'avoit tousjours prétendu , et disoit qu'il luy appartenoit mieux qu'aux filles de Savoye , de Lorraine et autres , puisqu'il estoit prince du sang de Navarre , et le plus proche heritier de ceste couronne , sa grand'mere et le bisayeul du Roy estant enfants de Jean d'Albret et de Catherine de Foix, roy et reine de Navarre ; et qu'ils auraient certainement esté traités comme tels du temps des autres roys, sans la religion , qui les avoit tousjours tenus eslongnés, et mal à la cour. Mais...
Stran 430 - C'est pourquoy M. de Ruccelaï, voyant les choses en estat de se pouvoir conclure, apprehenda sy fort qu'un autre n'en eust la gloire, que, surmontant toutes ses aversions et ses craintes, il se résolust d'aller luymesme à Metz pour les achever : mais cela faillist à les rompre : car M. d'Espernon voyant venir un nouvel entremetteur, Italien aussy bien que l'autre, et qui, n'ayant aucun subject de l'aimer, pourroit bien vouloir faire sa fortune à ses despens, en prist un tel ombrage qu'il fust...
Stran 192 - La maison est petite, comme le sontaussy celles du Pardo et de Casa del Campo. Le palais de Madrid a deux cours basties de tous costés, et au devant une grande place sans autre chose de remarquable que l'escurie du roy, qui est à un des bouts, et fort belle. Les Espagnols ne font point d'autre trafic que celuy des Indes : de sorte que personne, hors le petit peuple, ne demeurant que dans les villes, où il ne se fait aucun (•) Le Tajo : le Tage.
Stran 78 - ... sans difficulté devant eux. Or icy, comme si la France et les François estoient quelque chose de moins que tous les autres pays et tous les autres hommes du monde, on souffre que, prenant toute leur grandeur de leur origine, ils mettent sous les pieds les plus grandes dignités et les plus grandes maisons du royaume, et (ce qui est très important) qu'ils fassent tenir à leurs cadets, dont le nombre à la fin peust devenir infiny, le mesme rang qu'aux aisnés, et qu'ils prétendent les plus...
Stran 32 - ... atendoit quelque secours de ces pays là, comme il est bien vraysemblable , puisqu'il faisoit porter grande quantité d'armes avec l'armée qu'il y envoyoit, que ce pouvoit estre de ceux de Navarre; car je trouvay, passant à Pampelune quand j'alois en Espagne en l'année 1612, qu'il y estoit...
Stran 96 - ... semblent estre plus subjectes dans la paix que dans la guerre , comme en effet ils ne furent pas longtemps sans en avoir une fort dangereuse; mais que les Espagnols ne pouvant pas tousjours faire des efforts semblables à ceux des deux dernières années, ils auroient assurément esté contraints de prendre quelque relasche, pendant quoy assistant les Hollandois conformément au besoin, et leur donnant, au lieu des quatre ou cinq cent mille escus tous les ans qu'il avoit accoutumé, les huit...
Stran 153 - ... continuation des places de seureté pour cinq ans, une augmentation de quarante-cinq mille livres par an pour leurs ministres, assurance qu'il seroit envoyé des commissaires de l'une et de l'autre religion dans les provinces pour informer des contraventions à l'édit et y...

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