Œuvres de Boileau Despréaux, Kolièina 1

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D. F. Changuion, 1772
 

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Stran 141 - De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air, Qui marchent sur la terre, ou nagent dans la mer, De Paris au Pérou , du Japon jusqu'à Rome , Le plus sot animal , à mon avis , c'est l'homme.
Stran 105 - Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne , Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.
Stran 120 - Que dans le marché-neuf tout est calme et tranquille ; Les voleurs à l'instant s'emparent de la ville. Le bois le plus funeste et le moins fréquenté Est, au prix de Paris, un lieu de sûreté. Malheur donc à celui...
Stran 198 - C'est pour elle, en un mot, que j'ai fait vœu d'écrire. Toutefois , s'il le faut, je veux bien m'en dédire, Et , pour calmer enfin tous ces flots d'ennemis , Réparer en mes vers les maux qu'ils ont commis. Puisque vous le voulez, je vais changer de style. Je le déclare donc : Quinault est un Virgile...
Stran 113 - L'un miaule en grondant comme un tigre en furie , L'autre roule sa voix comme un enfant qui crie. Ce n'est pas tout encor : les souris et les rats Semblent, pour m'éveiller, s'entendre avec les chats...
Stran 229 - Mais peut-être j'invente une fable frivole. Démens donc tout Paris , qui , prenant la parole , Sur ce sujet encor de bons témoins pourvu , Tout prêt à le prouver, te dira : Je l'ai vu ; Vingt ans j'ai vu ce couple , uni d'un même vice , A tous mes habitants montrer que l'avarice Peut faire dans les biens trouver la pauvreté, Et nous réduire à pis que la mendicité.
Stran 171 - Assez et trop long-temps ma lâche complaisance De vos jeux criminels a nourri l'insolence; Mais, puisque vous poussez ma patience à bout, Une fois en ma vie il faut vous dire tout.
Stran 187 - Tous les jours à la cour un sot de qualité Peut juger de travers avec impunité ; A Malherbe, à Racan préférer Théophile Et le clinquant du Tasse à tout l'or de Virgile.
Stran 80 - J'ai gagné doucement la porte sans rien dire, Avec un bon serment que, si pour l'avenir, En pareille cohue on me peut retenir, Je consens de bon cœur, pour punir ma folie, Que tous les vins pour moi deviennent vins de Brie ; Qu'à Paris le gibier manque tous les hivers, Et qu'à peine au mois d'août l'on mange des pois verts. SATIRE IV 1664. A M. L'ABBÉ LE VAYER.
Stran 115 - J'entends déjà partout les charrettes courir, Les maçons travailler, les boutiques s'ouvrir ; Tandis que, dans les airs, mille cloches émues, D'un funèbre concert font retentir les nues, Et se mêlant au bruit de la grêle et des vents, Pour honorer les morts font mourir les vivants.

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