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a) Forecastle Une portion de cet espace mesurée à partir de l'intérieur de l'étrave et dont la longueur, prise à mi-hauteur du forecastle, sera le huitième de la longueur totale du navire;

b) Poop: Une portion de cet espace mesurée à partir de l'allonge du tableau d'arrière et dont la longueur, prise à mi-hauteur du poop, sera le dixième de la longueur totale du navire;

.

c) Bridge: La portion de cet espace exactement limitée par l'avant des aérations de la chambre de chauffe et l'arrière des aérations de la chambre des machines principales, sans toutefois que l'on puisse prendre en considération la partie de ces ouvertures qui s'étendrait en avant de la cloison avant de la chambre de chauffe ou en arrière de la cloison arrière de la chambre des machines.

III. - Navires où le poop et le bridge, ou le forecastle et le bridge sont combinés et d'un seul tenant. Dans l'un et l'autre cas, et pourvu que les ouvertures dans la cloison délimitant l'espace de pont soient telles que celles décrites ci-dessus (II), la seule portion de cet espace de pont susceptible d'être exemptée du mesurage sera la portion comprise entre les cloisons des aérations des espaces machine et chaufferie. ainsi qu'il a été expliqué plus haut (II c). Il reste entendu que si, à un moment quelconque, un navire effectue son transit avec de la cargaison ou des approvisionnements dans une portion quelconque d'un espace de pont exempté, la totalité de cet espace sera immédiatement ajoutée au tonnage net et ne sera jamais plus exemptée du mesurage.

IV.

Je vous prie d'adresser au service des instructions en conséquence.

Le Conseiller d'État, Directeur général,

Signé F. BRUNET.

IMPRIMERIE CHAIX, RUE BERGÈRE, 20, PARIS. - 14781-6-04.

(Encre Lorilleux).

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Le COMITÉ CENTRAL DES ARMATEURS DE FRANCE appelle d'une façon toute particulière l'attention de ses adhérents sur les communications suivantes relatives à l'établissement de services nouveaux de navigation.

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Mon Département vient d'être informé que, comme conséquence de l'ouverture récente au trafic de la première section du chemin de fer grec Pirée-Larissa et frontière turque, le Gouvernement hellène se préoccupe d'assurer, dès maintenant, les communications entre Chalcis, point extrême atteint en ce moment par la voie ferrée, et Salonique, au moyen d'un service de prolongation maritime. A cet effet, le Ministre des Finances du Cabinet Theotokis a engagé, avec une Compagnie de navigation allemande, des négociations qui, d'après le Ministre de la République à Athènes, n'auraient pas encore abouti.

Aussi, le Comte d'Ormesson est-il d'avis que nos Sociétés de transport maritime pourraient, utilement peut-être, étudier sans retard la question au moyen des renseignements qu'il s'empresse

rait, sur leur demande, de leur fournir. Ces Sociétés se mettraient ainsi en mesure de faire ensuite au Gouvernement grec des offres de concours qui pourraient être favorablement accueillies.

Ces indications m'ayant paru de nature à intéresser tout particulièrement le COMITÉ DES ARMATEURS DE FRANCE, je m'empresse de vous en faire part en vous priant de vouloir bien me faire connaître les observations qu'elles pourront vous suggérer.

Recevez, monsieur le Président, l'assurance de ma considération très distinguée.

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J'ai l'honneur de vous accuser réception de votre lettre en date du 9 Juin, par laquelle vous voulez bien me faire connaître que le Gouvernement hellène se préoccupe d'assurer les communications entre Chalcis et Salonique au moyen d'un service de prolongation maritime.

Bien que le COMITÉ CENTRAL DES ARMATEURS DE FRANCE ne puisse pas prendre lui-même l’initiative de l'étude d'un service de navigation, je vous suis extrêmement reconnaissant de lui avoir signalé ce projet, et je m'empresse de transmettre à nos adhérents les renseignements contenus dans votre lettre, afin qu'ils puissent examiner, chacun en ce qui les concerne, l'opportunité de formuler leurs propositions.

Permettez-moi de vous exprimer, monsieur le Ministre, en même temps que mes remerciements, le désir de recevoir de votre Département, le cas échéant, les informations de ce genre propres à intéresser nos adhérents et à leur suggérer de nouvelles entreprises. Le COMITÉ CENTRAL DES ARMATEURS DE FRANCE étant aujourd'hui la représentation à peu près intégrale de l'armement français, se trouve en mesure d'atteindre par les circulaires qu'il publie toutes les personnes qui, sous une forme quelconque, se livrent en France à la navigation commerciale maritime. Veuillez agréer, monsieur le Ministre, les assurances de ma haute considération.

Le Président,
Signé: ANDRÉ LEBON.

D'autre part, M. A. Lefeuvre-Méaulle, consul de France à Dublin, vient de publier un rapport très intéressant sur la possibilité de développer les relations commerciales de l'Irlande avec la France (1) et a signalé à M. le Président du COMITÉ CENTRAL les éléments de fret qui pourraient alimenter un service reliant ces deux pays.

Actuellement les principales marchandises exportées de France en Irlande sont les autɔmobiles, le foin et la paille, les pianos, les vins.

Cent automobiles environ sont vendus annuellement par des maisons françaises à Dublin, cinquante à Belfast. Le type le plus recherché est l'auto de 12 chevaux. Les quantités de foin et de paille importées en Irlande s'élèvent à 4.000 tonnes annuellement pour Dublin et Belfast. Une partie importante provient du nord de la France. 300 pianos de fabrication étrangère entrent en Irlande, 25 seulement sont français. Enfin les vins de France trouvent en Irlande

(1) V. Supplément au Moniteur Officiel du Commerce, du 26 Mai 1904.

une nombreuse clientèle, malgré la concurrence des vins d'Espagne et de Portugal. L'ensemble des vins étrangers qui arrivent à Dublin s'élève en moyenne annuelle à 1.500 hectolitres.

Mais un courant commercial beaucoup plus actif pourrait être établi entre la France et l'Irlande en substituant des marchandises françaises aux marchandises similaires allemandes, autrichiennes, américaines, qui atteignent le marché irlandais, malgré leur éloignement.

Le sucre figure en tête de cette catégorie. Il provient en majeure partie d'Autriche. Dublin, Belfast et Waterford en reçoivent ensemble plus de 70.000 tonnes par an. Le sucre autrichien descend par l'Elbe jusqu'à Hambourg où il est embarqué sur navires de mer. Une partie des 70.000 tonnes relevées par la statistique vient d'Amsterdam et est probablement d'origine allemande. Le fret moyen acquitté pour le transport maritime de ces sucres de Hambourg et d'Amsterdam a été de 13 francs la tonne en 1900. Nos raffineurs français pourraient lutter contre leurs concurrents autrichiens et allemands. Une importante maison de Paris pressentie à ce sujet serait, paraît-il, disposée à tenter un essai.

D'excellents éléments de fret se trouveraient aussi en France dans nos ardoises, nos farines et nos ciments.

Dublin a reçu en 1903 plus de 16.000 tonnes d'ardoises, presque toutes de provenance américaine, 37.000 tonnes de ciment, d'origine allemande en général, et 70.000 tonnes de farines américaines. Pareille quantité de farines a été importée des États-Unis à Belfast. Sur cet ensemble de 193.000 tonnes, l'industrie française pourrait se faire une part sérieuse.

Il est à souhaiter qu'une initiative intelligente de nos négociants permette d'établir entre la France et l'Irlande un courant commercial dont l'armement français serait à même de profiter.

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