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و اصحابي ثم سافرت ووصلت الى جزيرة الوزير على فاصابت زوجتى اوجاع عظيمة واحبت الرجوع فطلقتها وتركتها هنالك وكتبت للوزير بذلك لانها ام زوجة ولده وطلقت التي كنت ضربت لها الاجل وبعثت عن جارية كنت احبها وسرنا في تلك الجزائر من اقليم الى اقليم،

ذكر النساء ذوات الثدى الواحد وفي بعض تلك الجزائر رایت امراة لها ثدى واحد في صدرها ولها بنتان احداها كمثلها ذات ثدى واحد والاخرى ذات ثديين الا ان احدها كبيرفيه اللبن والآخر صغير لا لبن فيه فعجبت من شانهن ووصلنا الى جزيرة من تلك الجزائر صغيرة ليس بها الا دار واحدة

lui-même sur l'île, de peur que mes parents par alliance et mes compagnons ne se soulevassent contre lui.

Enfin je partis et arrivai à l'île du vizir 'Aly. De grandes douleurs atteignirent ma femme, et elle voulut s'en retourner. Je la répudiai et la laissai là, et j'écrivis cette nouvelle au vizir, car cette femme était la mère de l'épouse de son fils. Je répudiai aussi l'épouse à laquelle j'avais fixé un terme (pour mon retour), et mandai une jeune esclave que j'aimais. Cependant nous naviguâmes au milieu de ces îles, passant d'une région (ou groupe) dans une autre.

DES FEMMES QUI NONT QU'UNE SEULE MAMELLE.

Dans une de ces îles je vis une femme qui n'avait qu'une seule mamelle. Elle était mère de deux filles, dont l'une lui ressemblait en tout, et dont l'autre avait deux mamelles, sauf que l'une était grande et renfermait du lait; l'autre était petite et n'en contenait pas. Je fus étonné de la conforma tion de ces femmes.

Nous arrivâmes ensuite à une autre de ces îles, qui était petite et où il n'y avait qu'une seule maison, occupée

فيها رجل حائك له زوجة واولاد ونخيلات نارجيل وقارب صغير يصطاد فيه السمك ويسير به الى حيث أراد من الجزائر وفي جزيرته أيضا شجيرات موز ولم نرفيها من طيور البر غير غرابين خرجا الينا لما وصلنا الجزيرة وطافا بمركبنا فغبطت والله ذلك الرجل ووددت ان لو كانت تلك الجزيرة لى فانقطعت فيها الى ان ياتيني اليقين ثم وصلت الى جزيرة ملوك حيث المركب الذى للناخودة ابراهيم وهو الذى عرمت على السفر فيه الى المعبر فجاء الى ومعه اصحابه واضافونى ضيافة حسنة وكان الوزير قد كتب لي أن أعطى بهذه الجزيرة ماية وعشرين بستوا من الكودة وهي الودع وعشرين قدحا من الاطوان وهو.

par un tisserand, marié et père de famille. Il possédait de petits cocotiers et une petite barque, dont il se servait pour prendre du poisson et se transporter dans les îles où il voulait aller. Sur son îlot il y avait encore de petits bananiers; nous n'y vimes pas d'oiseaux de terre ferme, à l'exception de deux corbeaux, qui volèrent au-devant de nous à notre arrivée et firent le tour de notre vaisseau. J'enviais vraiment le sort de cet homme et formais le vœu, dans le cas où son île m'eût appartenu, de m'y retirer jusqu'à ce que le terme inévitable arrivât pour moi.

Je parvins ensuite à l'île de Moloûc, où se trouvait le navire appartenant au patron Ibrâhîm et dans lequel j'avais résolu de me rendre à la côte de Coromandel. Cet individu vint me trouver avec ses compagnons, et ils me traitèrent dans un beau festin. Le vizir avait écrit en ma faveur un ordre prescrivant de me donner dans cette île cent vingt bostoú (voy. ci-dessus, p. 122) de cauris, vingt gobelets d'athouân, ou miel de coco, et d'y ajouter chaque jour une

يوم

النارجيل وعددًا معلوماً من التنبول والفوفل والسمك في كل واقت بهذه الجزيرة سبعين يوما وتزوجت بها امراتين وهى من احسن الجزائر خضرة نضرة رايت من عجائبها ان الغُصن يقتطع من شجرها ويُركز فى الارض أو الحائط فيورق ويصير شجرة ورايت الرمان بها لا ينقطع له ثمر بطول السنة وخان أهل هذه الجزيرة من الناخودة ابراهيم أن ينهبهم عند سفره سفره فوقعت فارادوا امساك ما في مركبه من السلاح حتى

يوم

المشاجرة بسبب ذلك وعدنا الى المهل ولم ندخلها وكتبت وعدنا الى الوزير معلما بذلك فكتب أن لا سبيل لاخذ السلاح

الى ملوك وسافرنا منها في نصف ربيع الثاني عام خمسة واربعين

certaine quantité de bétel, de noix d'arec et de poisson. Je passai à Moloûc soixante et dix jours, et j'y épousai deux femmes. Moloûc est au nombre des îles les plus belles, étant verdoyante et fertile. Parmi les choses merveilleuses que l'on y voit, je remarquai qu'un rameau qui aura été coupé sur un de ses arbres, et planté en terre ou dans une muraille, se couvrira de feuilles et deviendra lui-même un arbre. Je vis aussi que le grenadier ne cesse d'y porter des fruits durant toute l'année. Les habitants de cette île craignirent que le patron Ibrâhîm ne les pillât au moment de son départ. En conséquence ils voulurent se saisir des armes que contenait son vaisseau, et les garder jusqu'au jour de son départ. Une dispute s'engagea pour ce motif, et nous retournâmes à Mahal, où nous ne débarquâmes pas. J'écrivis au vizir pour lui faire savoir ce qui avait eu lieu. Il envoya un écrit portant qu'il n'y avait pas de raison de prendre les armes de l'équipage. Nous retournâmes donc à Moloûc, et nous en repartîmes au milieu du mois de rébi' second de l'année 745 (26 août 1344). Dans le mois de cha'ban de

وفى شعبان من هذه السنة توفى الوزير جمال الدين رحمه الله وكانت السلطانة حاملاً منه فولدت اثر وفاته وتزوجها الوزير عبد الله وسافرنا ولم يكن معنا رائس عارف ومسافة ما بين الجزائر والمعبر ثلاثة ايام فسرنا نحن تسعة ايام وفي التاسع منها خرجنا الى جزيرة سيلان وراينا جبل سرنديب فيها ذاهباً في السماء كانه محمود دخان ولما وصلناها قال البحرية ان هذا المرسى ليس في بلاد السلطان الذى يدخل التجار الى بلاده في بلاد السلطان ايرى شكروتي وهو من آمنين أنما هذا مرسی

العناة المفسدين وله مراكب تقطع في البحر تخفنا ان ننزل تخفنا الغرق فقلت للنأخودة انزلني

اشتدت الريح بمرساه ثم

cette même année (décembre 1344), mourut le vizir Djemâl eddîn. La sultane était enceinte de lui et accoucha après sa mort. Le vizir 'Abd Allah l'épousa. Quant à nous, nous naviguâmes, n'ayant pas avec nous de capitaine instruit. La distance qui sépare les Maldives de la côte de Coromandel est de trois jours. Cependant nous voguâmes pendant neuf jours, et le neuvième nous débarquâmes à l'île de Ceylan. Nous aperçûmes la montagne de Sérendîb, qui s'élève, dans l'air comme si c'était une colonne de fumée. Quand nous arrivâmes près de cette île, les marins dirent: . Ce port n'est pas dans le pays d'un sultan dans les États duquel les marchands entrent en toute sûreté; mais il se trouve dans ceux du sultan Aïry Chacarouaty, qui est au nombre des hommes injustes et pervers. Il a des vaisseaux qui exercent la piraterie sur mer. En conséquence, nous craignîmes de descendre dans son port; mais, le vent ayant augmenté, nous redoutàmes d'être submergés, et je dis au patron: Mets-moi à terre, et je prendrai pour toi un sauf

هذا السلطان ففعل ذلك إلى الساحل وأنا آخذ لك الأمان

من

وانزلنى بالساحل فاتانا الكفار فقالوا ما أنتم فأخبرتهم أني سلف سلطان المعبر وصاحبه جبت لزيارته وان الذي في المركب هدية له فذهبوا الى سلطانهم فاعلموه بذلك فاستدعاني فذهبت له الى مدينة بطالة وضبط اسمها بفتح الباء الموحدة والطاء المهمل وتشديدها وهي حضرته مدينة صغيرة حسنة عليها خشب وابراج خشب وجميع سواحلها محلوة باعواد القرفة سور تاتى بها السيول فتجتمع بالساحل كانها الروابي ويحملها اهل المعبر والمليباردون ثمن الا انهم يهدون للسلطان في مـقـابـلة ذلك الثوب ونحوه وبين بلاد المعبر وهذه الجزيرة مسيرة وليلة وبها ايضا من خشب البقم كثير ومن العود يوم

.

conduit de ce sultan. Il fit ce que je lui demandais et me déposa sur le rivage. Les idolâtres s'avancèrent au-devant de nous et dirent : « Qui êtes-vous?» Je leur appris que j'étais beau-frère et ami du sultan du Coromandel, que j'étais parti pour lui rendre visite, et que ce qui se trouvait à bord du vaisseau était un présent destiné à ce prince. Les indigènes allèrent trouver leur souverain et lui firent part de ma réponse. Il me manda, et je me rendis près de lui dans la ville de Batthâlah (Putelam), qui était sa capitale. C'est une place petite et jolie, entourée d'une muraille et de bastions de bois. Tout le littoral voisin est couvert de troncs de cannelliers entraînés par les torrents. Ces bois sont rassemblés sur le rivage et y forment des espèces de collines. Les habitants du Coromandel et du Malabar les emportent sans rien payer; seulement, en retour de cette faveur, ils font cadeau au sultan d'étoffes et de choses analogues. Entre le Coromandel et l'île de Ceylan, il y a une distance d'un jour et d'une nuit. On trouve aussi dans cette île beaucoup de bois de brésil, ainsi

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