Histoire de la littérature française depuis le xvie siècle. Poëtes, xvie, xviie, xviiie siècles, Količina 5

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Stran 329 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive Nul ne viendra verser des pleurs.
Stran 145 - Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres: Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux, sa tombe est près de ce palais; C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie.
Stran 11 - Lui demandait vengeance, et lui tendait les bras. Le héros malheureux, sans armes, sans défense, Voyant qu'il faut périr, et périr sans vengeance, Voulut mourir du moins comme il avait vécu, Avec toute sa gloire et toute sa vertu. Déjà des assassins la nombreuse cohorte, Du salon qui l'enferme allait briser la porte...
Stran 145 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines: C'est le sang de...
Stran 145 - C'est le sang des martyrs... O fille encor trop chère, Connais-tu ton destin? sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée ! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux.
Stran 145 - C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu! Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Stran 67 - Sauvez-moi. Conservez un bras Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge. Mourir sans vider mon carquois! Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois! Ces vers cadavéreux de la France asservie, Égorgée! O mon cher trésor, O ma plume! fiel, bile, horreur, Dieux de ma vie!
Stran 164 - Je sais que toute la pompe de l'appareil ne vaut pas une pensée sublime, ou un sentiment; de même que la parure n'est presque rien sans la beauté. Je sais bien que ce n'est pas un grand mérite de parler aux yeux; mais j'ose être sûr que le sublime et le touchant portent un coup beaucoup plus sensible , quand ils sont soutenus d'un appareil convenable , et qu'il faut frapper l'ame et les yeux à-la-fois.
Stran 70 - J'aime ; je vis. Heureux rivage ! Tu conserves sa noble image , Son nom, qu'à tes forêts j'ose apprendre le soir, Quand , l'âme doucement émue , J'y reviens méditer l'instant où je l'ai vue , Et l'instant où je dois la voir.
Stran 157 - C'est un monstre ennemi des dieux et des humains : Dans le sein de Cresphonte il enfonça ses mains. Cresphonte mon époux , mon appui , votre maître , Mes deux fils sont tombés sous les coups de ce traître.

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