Slike strani
PDF
ePub

وقلعة حلب تسمّى الشهباء ايضا وهذه المُسَمَّطَةُ بديعة مدح بها الملك المنصور سلطان ماردين وكان كريما شهير الصيت ولى الملك بها نحو خمسين سنة وأدرك أيام قازان ملك التتر وصاهر السلطان خدابنده بابنته دنیا خاتون ، ذكر سلطان ماردين في عهد دخولى اليها وهو الملك الصالح ابن الملك المنصور الذي ذكرناه آنا ابية وله المكارم الشهيرة وليس بارض العراق والشام ومصر اكرم منه يقصده الشعراء والفقراء فيُجزل لهم العطايا جَرْيبًا على سَنَن ابيه قصده أبو عبد الله محمد بن جابر الاندلسي الف درهم وله الصدقات عشرين المروى الكفيف مادحا فاعطاه

ورث

الملك

عن

« La citadelle d'Alep est aussi appelée Achchahbâ. Et cette poésie, du genre mouçammath, est admirable; l'auteur l'a composée à la louange du roi victorieux (Almansoûr), sultan de Mâridîn. C'était un prince généreux, d'une grande renommée; il régna dans cette ville près de cinquante années, atteignit l'époque de Kâzân, le roi des Tatars, et s'allia au sultan Khodhâbendeh, en lui donnant sa fille Dounia khâtoûn. (Cf. ci-dessus, p. 117.)

DU SULTAN DE MARIDIN, LORS DE MON ARRIVÉE DANS

CETTE VILLE.

C'était le roi Sâlih, fils du roi Mansoûr (que nous venons de nommer). Il a hérité du royaume de son père, et il a accompli des actes de libéralité qui sont célèbres. Il n'y a point dans l'Irak, la Syrie et l'Égypte, de personnage plus généreux que lui. Les poëtes et les fakîrs vont le trouver, et il leur donne des présents magnifiques, marchant ainsi sur les traces de son père. Il fut visité par Abou 'Abd Allah Mohammed, fils de Djâbir alandalocy almerouy, surnommé Alcafif, qui fit son éloge, et il lui donna vingt mille

والمدارس والزوايا لإطعام الطعام وله وزير كبير القدر وهو الامام العالم وحيد الدهر، وفريد العصر، جمال الدين السنجاري قرأ بمدينة تبريز وادرك العلماء الكبار وقاضي قضاته

الامام الكامل برهان الدين الموصلى وهو ينتسب الى الشيخ أهل الدين والورع الولى فتح الموصلي وهذا القاضى من والفضل يلبس الخشن من ثياب الصوف الذي لا تبلغ قيمته عشرة دراهم ويعم بنحو ذلك وكثيرًا ما يجلس للأحكام بحن مسجد خارج المدرسة كان يتعبّد فيه فاذا رواه من لا بعضَ خُدّام القاضى واعوانه ، ظَنّه يعرفه

حكاية ذُكِرَ لى ان امراة أتت هذا القاضي وهو خارج

dirhems. Il fait beaucoup d'aumônes, et entretient les colléges et les zâouïahs qui fournissent de la nourriture aux étrangers. Son vizir est un homme d'un rang élevé, savoir: le savant imâm, la perle du siècle, le phénix de l'époque, Djamal eddîn Assindjâry. Il a professé dans la ville de Tibrîz, et s'est mis en relation avec les principaux 'oulémâ. Son kâdhi suprême est le parfait imâm Borhân eddîn Almaoussily, qui rapporte sa généalogie au saint cheïkh Fath Almaoussily. Ce kâdhi est pieux, modeste et vertueux ; il porte un grossier habillement de laine, dont le prix n'arrive pas à dix dirhems. Son turban est à peu près du même genre. La plupart du temps il prononce ses jugements dans la cour. de la mosquée, qui est hors du collége, et dans laquelle il fait ses dévotions. Quand une personne qui ne le connaît point le voit, elle pense que c'est quelque serviteur du kâdhi et un de ses aides.

ANECDOTE.

On m'a raconté qu'une femme se rendit près de ce juge, pen

من المسجد ولم تكن تعرفه فقالت له يا شيخ اين يجلس القاضي فقال لها وما تريدين منه فقالت له إن زوج ضربني وله زوجة ثانية وهو لا يعدل بيننا في القسم وقد دعوته إلى القاضي فأبى وانا فقيرة ليس عندى ما أُعطيه لرجال القاضي حتى يحضروه بجلسه فقال لها واين منزل زوجك فقالت بقرية الملاحين خارج المدينة فقال لها انا اذهب معك اليه فقالت والله ما عندى شيء أعطيك اياه فقال لها وانا لا آخذ منكِ شَيْئًا ثم قال لها اذهبي الى القرية وانتظريني خارجها فانّي على اترك فذهبت لما أمرها وانتظرته فوصل اليها وليس معه أحد وكانت عادته ان لا يدع احدا يتبعه فجاءت به الى منزل زوجها فلما رءاه قال لها ما هذا الشيخ النَحْسُ

dant qu'il se trouvait hors de la mosquée. Or elle ne le connaissait pas; elle lui dit : « Ô cheïkh, où siége le kâdhi?» Il lui répondit : . Que lui veux-tu ? » Elle reprit : « Certes, mon mari m'a battue; de plus, il a une seconde épouse et ne fait point la part égale entre nous, en ce qui concerne la cohabitation nocturne. Je l'avais cité devant le kâdhi; mais il a fait défaut. Pour moi, je suis pauvre et n'ai rien à donner aux gens du kâdbi, afin qu'ils l'amènent à son tribunal. » Il dit: Et où est située la demeure de ton mari? » La femme répondit : « Dans le village des Matelots, bors de la ville. Il reprit : « J'irai avec toi chez lui. » La femme dit : « Par Dieu, je n'ai rien à te donner ! » Et il répliqua : « Et moi, je n'accepterai rien de toi. » Puis il ajouta : « Dirige-toi vers le village, et attends-moi à l'extérieur, car je te suivrai. » Elle partit, ainsi qu'il le lui avait ordonné, et l'attendit. Le kâdhi arriva, sans que personne fût avec lui, car c'était son habitude de ne se laisser suivre par aucun individu. La femme entra avec le juge dans le logement de son mari, et lorsque

[ocr errors]

الذي معك فقال له نعم والله انا كذالك ولاكن أرض زوجتك فلما طال الكلامُ جاء الناسُ فعرفوا القاضى وسلموا عليه وخان ذالك الرجل وخجل فقال له القاضى لا عليك أصلح ما بينك وبين زوجتك فارضاها الرجل من نفسه واعطاها القاضي نفقة ذالك اليوم وانصرف لقيت هذا القاضي واضافني بداره ثمّ رحلت عائدا الى بغداد فوصلت الى مدينة الموصل التي ذكرناها فوجدتُ رَكْبَها بخارجها متوجهين الى بغداد وفيهم امراة صالحة عابدة تُسمّى بالست زاهدة وهي من ذرية الخلفاء حَجَتْ مرارًا وهى ملازمة الصوم سلمت عليها وكنت في من الفقراء يخدمونها وفي هذه الوجهة جوارها ومعها جملة من

je

ce dernier l'aperçut, il dit : « Quel est ce malheureux cheïkh qui t'accompagne?» Le kâdhi répartit : « Oui, par Dieu, suis tel que tu le dis; mais contente ta femme.» Leur entretien s'étant prolongé, des personnes survinrent, qui reconnurent le juge et le saluèrent. Alors le mari eut peur et fut couvert de confusion. Mais le juge lui dit : « Ne crains rien, et répare le tort que tu as envers ta femme. » Le mari donna satisfaction à son épouse; le kâdhi leur fournit la somme nécessaire à la dépense de ce jour-là, et il partit. J'ai vu ce kâdhi, qui me donna l'hospitalité dans sa maison.

Je me remis en route pour retourner à Baghdâd, et arrivai à la ville de Mossul, que nous avons déjà mentionnée. Je trouvai hors de ses murailles sa caravane, qui se dirigeait vers Baghdad. Parmi les pèlerins, il y avait une femme. pieuse, servante de Dieu, appelée « la Dame dévote », et qui descendait des khalifes. Elle avait fait plusieurs fois le voyage de la Mecque, et elle jeûnait assidûment. Je la saluai, et me mis sous sa protection. Elle était accompagnée d'une troupe de fakirs qui la servaient; mais elle mourut

توقيت رحمة الله عليها وكانت وفاتها بزرود ودفنت هنالك ثمّ وصلنا الى مدينة بغداد فوجدتُ الحاج في أُهبة الرحيل فقصدت امیرها معروف خواجه فطلبت منه ما أمر لى به السلطان فعيّن لى شِقَةً مَحارَة وزاد اربعة من الرجال وماءهم وكتب لي بذالك ووجه عن أمير الركب وهو البهلوان محمد الحويج فأوصاه بي وكانت المعرفة بيني وبينه متقدمة فزادها تأكيدا ولم أزل في جواره وهو يحسن الى ويزيدني على ما أمر

لى به واصابني عند خروجنا من الكوفة إسهال فكانوا ينزلونني

109

من أعلى التحمل مرّات كثيرة فى اليوم والامير يتفقد حالى الله تعالى ويوصى بى ولم أزل مريضا حتى وصلتُ مَكَّةَ حرم

dans ce voyage: que Dieu ait compassion d'elle! Et son décès eut lieu à Zaroûd, où elle fut enterrée.

Nous arrivâmes à Baghdâd, où je rencontrai les pèlerins au milieu des préparatifs du départ. J'allai trouver le gouverneur de la ville, Ma'roûf khodjah, et je réclamai de lui l'exécution de ce que le sultan avait prescrit en ma faveur. Il m'assigna la moitié d'une double litière et les provisions de route, ainsi que l'eau, nécessaires pour quatre personnes. Il écrivit pour moi (un ordre mentionnant) tout cela, et envoya chercher le commandant de la caravane, qui était Albahluwân Mohammed alhaouîh, et me recommanda à lui. Notre connaissance remontait à une époque précédente; mais il en accrut l'intimité. Je ne cessai, en effet, d'être sous sa protection, et toujours il me comblait de bienfaits, et faisait plus encore en ma faveur qu'on ne lui avait ordonné. A notre sortie de Coûfah, je fus atteint de dévoiement, et l'on me descendait de la litière un grand nombre de fois chaque jour. L'émir s'informait de mon état, et faisait des recommandations en ma faveur. Ma maladie continua jus

« PrejšnjaNaprej »