Slike strani
PDF
ePub

الصفاء ويحيط بها النهر المعروف بالازرق وهو عجيب في نهاية من

شديد البرودة في أيام الحرّ ولم ار كررفته الا نهر بدخشان ولها

(1)

باب واحد للمسافرين يسمى دروازة دسبول والدروازة عندهم الباب ولها ابواب غيره شارعة الى النهر وعلى جانبي النهر البساتين والدواليب والنهر عميق وعلى باب المسافرين مـنـه جسر على القوارب كجسر بغداد والحلة قال ابن جزي وفي هذا النهر يقول بعضهم

انظر لشادروان تستر واعتجب

من جمعه ماء لرى بلاده

مليك قوم جمعت امواله

فغدايـفـرقـهـا على اجـنـاده

(کامل)

rak, c'est-à-dire le Caroûn) fait le tour de Toster. C'est un fleuve admirable, extrêmement limpide et très-froid pendant le temps des chaleurs. Je n'ai pas vu d'autre rivière dont les eaux soient aussi bleues, si ce n'est celle de Balakhchân (ou Gueuktcheh, la bleuâtre). Toster possède une porte destinée aux voyageurs (qui arrivent par terre). On l'appelle Derwâzeh Disboul; car derwâzeh, dans ce pays, est synonyme de báb (porte, en arabe). Toster a d'autres portes qui conduisent au fleuve. Sur les deux rives de celui-ci se trouvent des vergers et des roues hydrauliques, et la rivière est profonde. A la porte des voyageurs, on a établi sur le Nahr alazrak un pont de bateaux, semblable à celui de Baghdâd et à celui de Hillah. La remarque suivante appartient à Ibn Djozay: « C'est au sujet de ce fleuve qu'un poëte a dit : »

Regarde le château d'eau de Toster, et admire la manière dont il réunit les eaux, afin d'arroser abondamment la contrée environnante. Il ressemble au roi d'un peuple dont les tributs ont été recueillis, et qui les partage aussitôt entre ses soldats.

[graphic]
[ocr errors]

والثالث خديم السماط بين ايدى الواردين ومرتب الطعام لهم والرابع موكل بالطباخين والسقائين والفراشين فاقمت عنده ستة عشر يوما فیلم از اعجب من ترتيبه ولا ارغد من طعامه يقدم بين يدى الرجل ما يكفى الاربعة من طعام الارز المفلفل المطبوخ في السمن والدجاج المقلي والخبز واللحم والحلواء وهذا الشيخ من احسن الناس صورة ، وأقومهم سيرة ، وهو يعظ الناس بعد صلاة الجمعة بالمسجد الجامع ولما شاهدت مجالسه في الوعظ صغر لدى كل واعظ رايته قبله بالحجاز والشام ومصر ولم الق فيمن لقيتهم مثله حضرت يوما عنده ببستان له على شاطئ النهر وقد اجتمع فقهاء المدينة وكبراؤها

tage. Le second s'occupe des dépenses nécessaires de chaque jour. Le troisième a dans ses attributions le service de la table dressée pour les arrivants, et c'est lui qui leur fait servir de la nourriture. Le quatrième a la surveillance des cuisiniers, des porteurs d'eau et des valets de chambre. Je séjournai près de ce cheikh pendant seize jours; je n'ai rien vu de plus surprenant que le bon ordre établi par lui, ni de table plus abondamment fournie que la sienne. On servait devant chaque convive ce qui aurait suffi à quatre personnes du riz poivré et cuit dans le beurre, des poulets frits, du pain, de la viande et des sucreries.

Le cheïkh est au nombre des hommes les plus beaux et les plus vertueux. Il prêche les fidèles après la prière du vendredi, dans la mosquée djâmi'. Lorsque j'eus assisté aux réunions qu'il tint pour prêcher, les prédicateurs que j'avais vus auparavant dans le Hidjâz, la Syrie et l'Égypte, furent rabaissés à mes yeux je n'ai point rencontré son pareil. Je me trouvais un jour auprès de lui dans un verger qui lui appartenait, sur le bord du fleuve. Les jurisconsultes et les

صلاة بهم واتى الفقراء من كل ناحية فاطعم الجميع ثم صلّى الظهر وقام خطيبا وواعظا بعد ان قرأ القراء امامه بالتلاحين المبكيّة، والنغمات الحركة المهيجة، وخطب خطبة بسكون ووقار وتصرف في فنون العلم من تفسير كتاب الله و ایراد حديث رسول الله والتكلم على معانيه ثم ترامت عليه الرقاع من كل ناحية ومن عادة الاعاجم ان يـكـتـبـوا المسائل في رقاع ويرمونها الى الواعظ فيجيب عنها فلما رمى الله بتلك الرقاع جمعها في يده واخذ يجيب عنها واحدة بعد واحدة بابدع جواب واحسنه وحان وقت صلاة العصر فصلّى بالقوم وانصرفوا وكان مجلسه مجلس علم ووعظ وبركة وتبادر التائبون

grands de la ville étaient réunis en cet endroit, et les fakîrs y étaient venus de tous les côtés. Il fit manger tout ce monde, puis il récita avec eux la prière de midi; il remplit l'office de khathîb et prêcha, après que les lecteurs du Coran eurent fait une lecture devant lui, avec des intonations qui arrachaient des larmes, et des modulations qui remuaient l'âme. Le cheikh prononça une khothbah (discours) pleine de gravité et de dignité. Il y excella dans les diverses branches de la science, comme d'interpréter le Coran, de citer les hadiths (traditions) du Prophète, et de disserter sur leurs différentes significations.

Ensuite on lui jeta de toutes parts des morceaux de papier, car c'est la coutume des Persans d'écrire des questions sur des morceaux de papier, et de les jeter au prédicateur, qui y fait une réponse. Lorsqu'on lui eut lancé les billets, il les rassembla dans sa main et commença d'y répondre successivement, dans le style le plus remarquable et le plus beau. Sur ces entrefaites, le temps de la prière de l'asr arriva. Le cheïkh la récita avec les assistants, qui s'en retour

فاخذ عليهم العهد وجز نواصيهم وكانوا خمسة عشر رجلا ذلك وعشرة رجال من من الطلبة قدموا من البصرة برسم

عوام تستر ،

حكاية لما دخلت هذه المدينة اصابني مرض الحمى وهذه البلاد يحمر داخلها في زمان الحر كما يعرض في دمشق وسواها من البلاد الكثيرة المياه والفواكه واصابت الحمّى اصحابي ايضا فات منهم شيخ اسمه يحيى الخراساني وقام الشيخ بتجهيزه من كل ما يحتاج اليه الميّت وصلى عليه وتركت بها صاحبا لي يدعى لا بهاء الدين الختنى فات بعد سفرى وكنت حين مرضى

nèrent après cela. Le salon de ce personnage fut, ce jourlà, un lieu sanctifié par la science, la prédication et les bénédictions; les gens repentants s'y présentèrent à l'envi l'un de l'autre. Il prit d'eux des engagements, et coupa leurs cheveux sur le devant de la tête. Ces individus consistaient en quinze étudiants, qui étaient venus de Basrah pour cet objet, et en dix hommes du peuple de Toster.

ANECDOTE.

Lorsque je fus entré dans cette ville, la fièvre me prit. Cette maladie attaque quiconque pénètre dans cette contrée durant la saison chaude, ainsi qu'à Damas et dans d'autres villes, abondantes en eau et en fruits. La fièvre atteignit aussi mes compagnons. Un cheikh d'entre eux, nommé Yahia alkhorâçâny, vint à mourir. Le cheïkh (Cherf eddîn Moûça) se chargea de le faire inhumer, avec toutes les cérémonies nécessaires, et fit la prière sur son corps. Je laissai à Toster un de mes compagnons qui s'appelait Béhâ eddîn Alkhotény. Il mourut après mon départ. Pendant ma ma

« PrejšnjaNaprej »