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المقدس والشام ومصر وأطال الكلام، وكثر عليه الازدحام ، وقال لى لا بد لك ان تاتى الى دارى فاضيفك فانصرفت عنه ولم الله بعد ،

ذكر الانصراف عن القسطنطينية ولما ظهر لمن كان في محبة الخاتون من الاتراك انها على دين ابيها وراغبة في المقام مـعـه طلبوا منها الاذن في العودة الى بلادهم فاذنت لهم واعطتهم عطاء جزيلا وبعثت معهم من يوصلهم إلى بلادهم امـيـرا يسمى ساروجة الصغير في خمسماية فارس وبعثت عنى فاعطتني ثلاثماية دينار من ذهبهم وهم يسمونه البربرة وليس بالطيب والفي درهم بندقية وشقة مِلَفّ من عمل البنات وهو اجود

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chant Jérusalem, la Syrie et l'Égypte, et prolongea la con

versation. Une foule considérable s'amassa autour de lui. Il me dit enfin : « Il faut absolument que tu viennes à ma maison et je t'y traiterai. » Je le quittai et ne le revis plus.

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RÉCIT DE MON DÉPART DE CONSTANTINOPLE.

Lorsqu'il sembla aux Turcs qui étaient dans la société de la khâtoûn qu'elle professait la religion de son père, et qu'elle désirait rester près de lui, ils demandèrent à cette princesse la permission de retourner dans leur pays. Elle la leur accorda, leur fit de riches présents, et envoya avec eux une personne chargée de les reconduire dans leur patrie. C'était un émir, appelé Sâroûdjah Assaghir (le Petit), qui commandait à cinq cents cavaliers. La princesse m'en voya chercher, et me donna trois cents dînârs en or du pays, qu'on appelle alberbérah (hyperpères); mais cet or n'est n'est pas bon. Elle y joignit deux mille drachmes de Venise, une pièce de drap, de la façon des filles esclaves, et qui était de la

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انواعه وعشرة اثواب من حرير وكتان وصوف وفرسين وذلك عطاء ابيها وأوصت بى ساروجة وودعتها وانصرفت وكانت مده مقامى عندهم شهرا وستة ايام وسافرنا محبة ساروجة فكان يكرمنى حتى وصلنا الى آخر بلادهم حيث تركنا اصحابنا وعرباتنا فركبنا العربات ودخلنا البرية ووصل ساروجة معنا الى مدينة بابا سلطوق وأقام بها ثلاثا في الضيافة وانصرف الى بلاده وذلك فى اشتداد البرد وكنت البس ثلاث فروات وسروالين احدها مبطّن وفى رجلى خـف مـن صـوف وفـوقـه خف مبطن بشوب كتّان وفوقه خفٌ من البرغالى وهو جلد الغرس مبطن بجلد ذيب وكنت أتوضأ بالماء الحار بمقربة من

meilleure espèce, dix vêtements de soie, de toile de lin et de laine, et enfin deux chevaux que me donnait son père. La princesse m'ayant recommandé à Sâroûdjah, je lui fis mes adieux et m'en retournai. J'avais séjourné chez les Grecs un mois et six jours.

Nous voyageâmes en compagnie de Sâroûdjah, qui me témoignait de la considération, jusqu'à ce que nous fussions arrivés à l'extrémité du pays des Grecs, où nous avions laissé nos compagnons et nos chariots. Nous remontâmes dans ceux-ci, et nous entrâmes dans le désert. Sâroûdjah alla avec nous jusqu'à la ville de Bâbâ Salthoûk, et s'y arrêta trois jours, en qualité d'hôte, après quoi il retourna dans son pays.

On était alors au plus fort de l'hiver. Je revêtais trois pelisses et deux caleçons, dont un doublé; je portais aux pieds. des bottines de laine, et par-dessus, une autre paire de toile de lin doublée, et enfin, tout, une troisième par-dessus le paire en borghály (pour bolghâry), c'est-à-dire en cuir de cheval, fourré de peau de loup. Je faisais mes ablutions avec

النار فما تقطر من الماء قطرة الا جمدت لحينها واذا غسلت وجهى يصل الماء الى لحيتى فيجمد فاحركتها فيسقط منها شبه الثلج والماء الذي ينزل من الانف يحمد على الشارب وكنت لا استطيع الركوب لكثرة ما على من الثياب حتى يركبني اصحابي ثم وصلت الى مدينة الحاج ترخان حيث فارقنا السلطان أوزبك فوجدناه قد رحل واستقر بحضرة وهي جامدة ملكه فسافرنا على نهر اتل وما يليه من المياه ثلاثا وكنا اذا احتجنا الماء قطعنا قطعا من الجليد وجعلناه في القدر حتى يصير ماء فنشرب منه ونظـيخ به ووصـلـنـا الى مدينة السرا وضبط اسمها بسين مهمل وراء مفتوحين والف

de l'eau chaude, tout près du feu; mais il ne coulait pas une goutte d'eau qui ne gelât à l'instant. Lorsque je me lavais la figure, l'eau, en touchant ma barbe, se changeait en glace, et si je secouais ma barbe, il en tombait une espèce de neige. L'eau qui dégouttait de mon nez se gelait sur mes moustaches. Je ne pouvais monter moi-même à cheval, à cause du grand nombre de vêtements dont j'étais couvert; en sorte que mes compagnons étaient obligés de me mettre à cheval.

J'arrivai enfin à la ville de Hâddj Terkhân, où nous avions pris congé du sultan Uzbec. Nous apprîmes qu'il en était parti, et qu'il habitait en ce moment la capitale de son royaume. Nous marchâmes pendant trois jours sur le fleuve Itil (Volga) et sur les rivières voisines, qui étaient alors gelés. Lorsque nous avions besoin d'eau, nous cassions des morceaux de glace, et nous les mettions fondre dans un chaudron; puis nous buvions de cette eau, et nous nous en servions pour faire notre cuisine. Nous arrivâmes ensuite à la ville de Serâ, qui est aussi connue sous le nom

وتعرف بسرا بركة وهى حضرة السلطان أوزبك ودخلنا على السلطان فسألنا

عن كيفية سفرنا وعن ملك الروم ومدينته فاعلمناه وأمر بإجراء النفقة علينا وانزالنا ومدينة السرا من احسن المدن متناهية الكبر فى بسيط من الارض تغص باهلها

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كثرة حسنة الاسواق متسعة الشوارع وركبنا يوما مع بعض كبرائها وغرضُنا التطوّف عليها ومعرفة مقدارها وكان منزلنا في طرف منها فركبنا منه غدوة ما وصلنا لآخرها الا بعد الزوال فصلينا الظهر واكلنا طعاما فما وصلنا الى المنزل الا عند المغرب ومشينا يوما عرضها ذاهبين وراجعين في نصف يوم وذلك في عمارة متصلة الدور لا خراب فيها ولا بساتين وفيها

de Serâ Berekeh (le palais de Berekeh), et c'est la capitale du sultan Uzbec. Nous visitâmes ce souverain; il nous innotre voyage, touchant le roi des Grecs et sa capitale. Nous l'instruisîmes de ce qu'il désirait savoir. Il ordonna de nous loger et de nous fournir les objets nécessaires à notre entretien.

terrogea touchant les événements de

Serâ est au nombre des villes les plus belles, et sa grandeur est très-considérable; elle est située dans une plaine et regorge d'habitants; elle possède de beaux marchés et de vastes rues. Nous montâmes un jour à cheval, en compagnie d'un des principaux habitants, afin de faire le tour de la ville et d'en connaître l'étendue. Notre demeure était à l'une de ses extrémités. Nous partîmes de grand matin, et nous n'arrivâmes à l'autre extrémité qu'après l'heure de midi. Alors nous fimes la prière et prîmes notre repas. Enfin nous n'atteignîmes notre demeure qu'au coucher du soleil. Nous traversâmes aussi une fois la ville en largeur, aller et retour, dans l'espace d'une demi-journée. Il faut observer que les maisons y sont contigues les unes aux autres, et qu'il n'y a ni

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