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ليلاً ويقتل ما شاء ويخرق المضارب والغساطيط ويعود الى قلعته فلا يقدر على النيل منه وضرب ليلة على دوار السلطان وقتل هنالك جماعة واخذ من عتاق خيله عشرة وعاد الى قلعته فامر السلطان أن تركب فى كل ليلة خمسة آلاف فارس ويصنعون له الكمابين ففعلوا ذلك وخرج على عادته في ماية من اصحابة فضرب على العسكر واحاطت به الكماين وتلاحقت العساكر فقاتلهم وخلص الى قلعته ولم يُصب من أصحابه إلا واحد اوتى به الى السلطان ابى اسحاق فخلع عليه واطلقه وبعث معه امانا المظفر لينزل اليه فابي ذلك ثم وقعت بينهما المراسلة ووقعت له محبة في قلب السلطان ابى اسحاق لما روى من شجاعته فقال

et les pavillons, et retournait dans sa forteresse, sans qu'Abou Ishak pût l'atteindre. Mozhaffer châh fondit une nuit sur les tentes du sultan, y tua plusieurs personnes, prit dix des meilleurs chevaux d'Abou Ishak, et revint dans son château. Le sultan ordonna que cinq mille cavaliers montassent à cheval toutes les nuits, et dressassent des embuscades à Mozhaffer châh. Cela fut exécuté; le prince assiégé fit une sortie, selon sa coutume, avec cent de ses compagnons, et fondit sur le camp ennemi. Les troupes placées en embuscade l'entourèrent, et le reste de l'armée arriva successivement. Mozhaffer châh les combattit, et se retira sain et sauf dans. sa forteresse. Un seul de ses compagnons fut atteint, et on le conduisit au sultan. Celui-ci le revêtit d'une robe d'honneur, le relâcha, et envoya avec lui un sauf-conduit pour Mozhaffer, afin que ce prince vînt le trouver. Mozhaffer refusa; mais ensuite des négociations s'engagèrent entre eux, et une grande amitié pour Mozhaffer prit naissance dans le cœur du sultan Abou Ishak, à cause des actes de bravoure dont il avait été

اريد ان اراه فاذا رايتـه انصرفت عنه فوقف السلطان في خارج القلعة ووقف هو ببابها وسلم عليه فقال له السلطان انزل على الامان فقال له مظفر اني عاهدت الله الا انزل اليك حتى تدخل انت قلعتى وحينئذ انزل اليك فقال له افعل ذلك فدخل اليه السلطان في عشرة من اصحابه الخواص فلما وصل باب القلعة ترجل مظفر وقبل ركابه ومشى بين يديه مترجلا فادخله داره واكل من طعامه ونزل معه الى المحلة راكبا فاجلسه السلطان الى جانبه وخلع عليه ثيابه واعطاه مالاً عظيما ووقع الاتفاق بينهما ان تكون الخطبة باسم السلطان أبي اسحاق وتكون البلاد المظفر وابيه وعاد السلطان الى بلاده

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témoin de la part de ce prince. Il dit : « Je veux le voir; après quoi, je m'en retournerai. » En conséquence, il se posta près du château. Mozhaffer se plaça à la porte de la citadelle, et salua Abou Ishâk. Le sultan lui dit : « Descends, sur la foi de mon sauf-conduit.» Mozhaffer répliqua : «J'ai fait serment à Dieu de ne pas t'aller trouver, jusqu'à ce que tu sois entré dans mon château; alors j'irai. » Abou Ishâk rẻpondit : « Je ferai cela; il entra dans la place, accompagné seulement de dix de ses courtisans. Lorsqu'il fut arrivé à la porte du château, Mozhaffer mit pied à terre, baisa son étrier, marcha devant lui, et l'introduisit dans sa maison. Abou Ishâk y mangea des mets qui avaient été préparés pour Mozhaffer. Après cela, celui-ci se rendit à cheval avec Abou Ishak, dans le camp de ce prince. Le sultan le fit asseoir à son côté, le revêtit de ses propres habits, et lui donna une somme considérable. Il fut convenu entre eux que la khothbah serait faite au nom du sultan Abou Ishak, et que la province appartiendrait à Mozhaffer et à son père. Le sultan retourna dans ses États.

وكان السلطان أبو اسحاق طح ذات مرة الى بناء ايوان كايوان كسرى وامر اهل شیراز ان يتولوا حفر أساسه فاخذوا في ذلك وكان أهل كل صناعة يباهون كل من عداهم فانتهوا في المباهاة الى ان صنعوا القفان لنقل التراب من الجلد وكسوها تياب الحرير المزركش وفعلوا نحو ذلك في برادع الدواب الغضة واوقدوا الشمع من الفوس وأخراجها وصنع بعضهم الكثير وكانوا حين الحفر يلبسون اجمل ثيابهم ويربطون فوط الحرير على أوساطهم والسلطان يشاهد أفعالهم في منظرة له وقد شاهدت هذا المبنى وقد ارتفع عن الارض نحو ثلاثة اذرع ولما بنى اساسه رفع عن اهل المدينة التخديم فيه وصارت الفَعَلة تخدم فيه بالاجرة ويُحشر لذلك آلاف منهم

Abou Ishak ambitionna un jour la gloire de construire un portique pareil à celui de Cosroës (Kisra), et ordonna aux habitants de Chîrâz de s'occuper à en creuser les fondements. Ils commencèrent ce travail. Les gens de chaque profession luttaient d'émulation avec ceux des autres métiers. La chose alla si loin, qu'ils firent des paniers de cuir pour transporter la terre, et qu'ils les recouvrirent d'étoffes de soie brochées d'or. Ils montrèrent un pareil luxe pour les housses et les bissacs des bêtes de somme. Quelques-uns d'entre eux fabriquèrent des pioches d'argent, et allumèrent de nombreuses bougies. Au moment du travail, ils revêtaient leurs plus beaux habits, et attachaient des tabliers de soie à leur ceinture. Le sultan assistait à leurs travaux, du haut d'un belvédère qui lui appartenait. J'ai vu cette construction, qui était déjà élevée au-dessus de terre d'environ trois coudées. Lorsque les fondements furent bâtis, les habitants de la ville. furent exemptés d'y travailler, et des ouvriers les remplacè

وسمعت والى المدينة يقول أن معظم جباها ينفق في ذلك الفلكي البناء وقد كان الموكل به الامير جلال الدين بن التوريزي وهو من الكبار كان أبوه نايبا عن وزير السلطان أبي سعيد المسمّى على شاه جيلان ولهذا الامير جلال الدين الفلكي أخ فاضل اسمه هبة الله ويلقب بـهـاء المـلك وفد على ملك الهند حين وفودى عليه ووفد معنا شرف الملك امير بخت فخلع ملك الهند علينا جميعا وقدم كل واحد في شغل يليق به وعين لنا المرتب والاحسان وسنذكر ذلك وهاذا السلطان ابو اسحاق يريد التشبه بملك الهند المذكور في الثرا واعظم ما الايثار واجزال العطايا ولاكن اين الثريا

من

rent, moyennant un salaire. Des milliers de ceux-ci furent rassemblés pour cette besogne. J'ai entendu dire, par le gouverneur de la ville, que la majeure partie des tributs de Chîrâz était dépensée pour cette construction. La personne préposée à ces travaux était l'émir Djélâl eddîn ibn Alfeleky attawrîzy, un des grands de Chîrâz, et dont le père avait été substitut du vizir du sultan Abou Sa'id, appelé Aly châh Djilân. Cet émir Djélâl eddîn Alfeleky a un frère distingué, appelé Hibet Allah, et surnommé Béhâ almoulc, qui arriva à la cour du roi de l'Inde en même temps que moi. Cherf almoulc, émir Bakht, nous accompagnait. Le roi de l'Inde nous revêtit tous de robes d'honneur, plaça chacun de nous dans le poste auquel il était propre, et nous assigna un traitement fixe et des gratifications, ainsi que nous le rapporterons ci-après.

Le sultan Abou Ishâk désirait être comparé au susdit roi de l'Inde, sous le rapport de la générosité et de la magnificence de ses dons. « Mais quelle distance n'y a-t-il pas entre les

تعرفناه من عَطِيَّات ابى اسحاق انه أعطى الشيخ زادة الخراساني الذي أتاه رسولا عن ملك هراة سبعين الف دينار وأما ملك الهند فلم يزل يعطى اضعاف ذلك لمن لا يُحصى كثرة من أهل خراسان وغيرهم ،

سكان

حكاية ومن عجيب فعل ملك الهند مع الخراسانيين انه قدم عليه رجل من فقهاء خراسان هروى الدار من خوارزم يسمى بالامير عبد الله بعثته الخاتون ترابك زوج قطلو د مور صاحب خوارزم بهدية الى ملك الهند المذكور

الامير

فقبلها وكافي عنها باضعافها وبعث ذلك اليها واختار رسولها قال المذكور الاقامة عنده فصَيَّره فى ندمائه فلما كان ذات

يوم

Pléiades et la terre!» La plus grande libéralité d'Abou Ishâk dont nous ayons connaissance, c'est qu'il donna au cheïkh Zadeh alkhorâçâny, qui vint à sa cour en qualité d'ambassadeur du roi de Hérât, soixante et dix mille dînârs. Quant au roi de l'Inde, il ne cesse d'en donner plusieurs fois autant à des personnes innombrables, originaires du Khorâçân, ou autres.

ANECDOTE.

Parmi les actions étonnantes du roi de l'Inde envers des Khorâçâniens est la suivante : un des fakîhs du Khorâçân, natif de Hérât, mais habitant à Khârezm, et appelé l'émir Abd Allah, vint trouver ce prince. La khâtoán (princesse) Torâbec, femme de l'émir Kothloûdomoûr, prince de Khârezm, l'avait envoyé, avec un présent, auprès du roi de l'Inde. Ce souverain accepta le cadeau, et le reconnut par un don valant plusieurs fois autant, qu'il envoya à la princesse. L'ambassadeur de celle-ci, l'émir déjà nommé, préféra demeurer auprès du roi, qui le mit au nombre de ses commensaux. Un certain jour, le roi lui dit : « Entre dans

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