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له ادخل الى الخزانة فارفع منها قدر ما تستطيع ان تحمله من الذهب فذهب الى داره فاتى بثلاث عشرة خريطة وجعل في اعضائه كل خريطة قدر ما وسعته وربط كل خريطة بعضو من وكان صاحب قوة وقام بها فلما خرج عن الخزانة وقع ولم يستطع النهوض فامر السلطان بوزن ما خرج به فكان جملته ثلاثة عشرمَنَّا بمن دهلى والمن الواحد منها خمسة وعشرون رطلا مصرية نامرة ان ياخذ جميع ذلك فاخذه

وذهب به ،

حكاية تناسبها اشتكى مرة امير بخت الملقب بشرف الملك الخراساني وهو الذي تقدم ذكره آنها بحضرة ملك الهند فاتاه الملك عائدا ولما دخل عليه اراد القيام فحلف له الملك أن لا

le trésor, et emportes en la quantité d'or dont tu pourras te charger. » Cet homme retourna à sa maison; puis il se rendit au trésor avec treize sacoches, dans chacune desquelles il plaça tout ce qu'elle pouvait contenir. Il lia chaque sacoche à l'un de ses membres (or il était doué d'une grande force), et se mit en devoir de transporter ce fardeau. Mais lorsqu'il fut sorti du trésor, il tomba et ne put se relever. Le sultan ordonna de peser ce qu'il emportait. Cette somme pesait treize menn, poids de Dihli. Chaque menn équivalait à vingt-cinq rothls (livres) égyptiens. Le roi lui commanda de prendre tout cela; il le prit et l'emporta.

HISTOIRE ANALOGUE À LA PRÉCÉDENTE.

L'émir Bakht, surnommé Cherf almoulc alkhorâçâny, dont il a été fait mention il n'y a qu'un instant, fut indisposé dans la capitale du roi de l'Inde. Le roi alla lui rendre visite. Lorsqu'il entra dans la chambre du malade, celui-ci voulut se lever; mais il l'adjura de ne pas descendre de son

ينزل عن كنه والكت هو السرير ووضع للسلطان متكأة يسمونها المورة فقعد عليها ثم دعا بالذهب والميزان فجيء بذلك وامر المريض أن يقعد في احدى كفتى الميزان فقال يا خوند عالم لو علمت انك تفعل هذا للبست على ثيابا كثيرة فقال له البس الان جميع ما عندك من الثياب فلبس ثيابه المعدة للبرد الحشوة بالقطن وقعد في كفة الميزان ووضع الذهب في الكفة الاخرى حتى رجحه الذهب وقال له خُذ هذا فتصدق به عن راسك وخرج عنه ،

حكاية تناسبهما وفد عليه الفقيه عبد العزيز الاردويلى وكان قد قرأ علم الحديث بدمشق وتفقه فيه فجعل مرتبه

ket (c'est ainsi que l'on appelle le lit, asserir). On plaça pour le sultan un siège, que l'on nomme almorah, et sur lequel il s'assit; puis il demanda de l'or et une balance, et on lui apporta l'un et l'autre. Alors le prince ordonna au malade de s'asseoir dans un des plateaux de la balance. L'émir lui dit : «Omaître du monde, si j'avais prévu que tu fisses cela, certes, j'aurais revêtu un grand nombre d'habits. » Le roi répliqua : Revêts donc maintenant tous les habits que tu possèdes. » L'émir prit des vêtements qui lui servaient à se préserver du froid, et qui étaient ouatés. Puis il s'assit dans un plateau de la balance; et l'or fut placé dans l'autre, jusqu'à ce que son poids l'emportât sur celui de l'individu. Le roi dit à l'émir: « Prends cela et fais-en des aumônes pour préserver ta vie. » Puis il sortit.

"

HISTOIRE ANALOGUE AUX DEUX PRÉCÉDENTES.

Le fakîh Abd Alazîz Alardéwîly arriva auprès du roi de l'Inde. Cet homme avait enseigné la science des traditions à Damas, et il connaissait à fond cette matière. Le roi lui as

ماية دينار دراهم فى اليوم وصرف ذلك خمسة وعشرون دينارا فسأله السلطان عن حديث فسرد ذهبا وحضر مجلسه يوما له احاديث كثيرة فى ذلك المعنى فاعجبه حفظه وحلف له براسه أنه لا يزول من مجلسه حتى يفعل معه ما يرأه ثم نزل الملك عن مجلسه فقبل قدميه وامر باحضار صينية ذهب وهى مثل الطيفور الصغير وأمر أن يُلقى فيها الف دينار من الذهب الصينية لك مع واخذها السلطان بيده نصبها عليه وقال هي

ووفد عليه مرة رجل خراسانى يعرف بابن الشيخ عبد الرحمن الاسفراينى وكان ابوه نزل بغداد فاعطاه خمسين الف دينار دراهم وخيلا وعبيدا وخلعا وسنذكر كثيرا من اخبار هذا الملك عند ذكر بلاد الهند وانما ذكرنا هذا لما قدمناه من

signa un traitement quotidien de cent dînârs d'argent, équivalant à vingt-cinq dînårs d'or. Le fakih se présenta un jour à l'audience du prince, et celui-ci l'interrogea touchant un hadith. Il lui cita promptement de nombreuses traditions sur le même sujet. Sa mémoire étonna le sultan, il lui jura sur sa tête qu'il ne le laisserait pas sortir de son salon, jusqu'à ce qu'il eût fait envers lui ce qu'il jugerait à propos. Puis il descendit de son siége, baisa les pieds du fakîh, et ordonna d'apporter un plat d'or, qui ressemblait à un petit thaifoûr (plat creux, gamelle); il y fit jeter mille dinars d'or, prit le plat de sa propre main, répandit les ducats sur le fakîh et lui dit : « Ils t'appartiennent, ainsi que le plat. »

Un homme du Khorâçân, nommé Ibn achcheikh Abd errahmân alisferâïny, dont le père s'était établi à Baghdâd, ar riva un jour à la cour du sultan. Celui-ci lui donna cinquante mille dînârs d'argent, des chevaux, des esclaves et des khil'ahs. Nous raconterons beaucoup d'histoires relatives à ce roi, lorsque nous traiterons de l'Inde. Nous avons rap

ان السلطان أبا إسحاق يريد التشبه به في العطايا وهو وإن كان كريما فاضلا فلا يلحق بطبقة ملك الهند في الكرم والسخاء ،

ذكر بعض المشاهد بشیراز فمنها مشهد احمد بن موسى

على

بن

الحسين

بن انى الرضا على بن موسى بن جعفر بن محمد عند بن على بن أبي طالب رضى الله عنهم وهو مشهد معظم اهل شيراز يتبركون به ويتوسلون الى الله بفضله وبَنَتْ عليه طاش خاتون ام السلطان ابى اسحاق مدرسة كبيرة وزاوية فيها الطعام للوارد والصادر والقراء يقرءون القرآن على التربة عادة الخاتون انها تاتى الى هذا المشهد في كل ليلة دائما

ومن

porté ce qui précède, uniquement à cause de ce que nous avons allégué, à savoir que le sultan Abou Ishâk désirait être comparé à ce roi, sous le rapport de la générosité. Or, bien qu'il soit un prince généreux et distingué, il n'atteint pas le rang du roi de l'Inde, en fait de générosité et de libéralité.

DESCRIPTION DE QUELQUES-UNS DES MAUSOLÉES DE CHIRAZ.

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On voit dans cette ville: d'abord le mausolée d'Ahmed, fils de Mouça et frère d'Arridha Aly, fils de Moûça, fils de Dja'far, fils de Mohammed, fils d'Aly, fils de Hoçaïn, fils d'Aly, fils d'Abou Thâlib. C'est un sépulcre vénéré des habitants de Chîrâz ils sont heureux par ses mérites, et recherchent la faveur de Dieu, grâce à la sainteté de ce monument. Thâch khâtoûn, mère du sultan Abou Ishâk, a construit auprès du mausolée une grande médréceh et un ermitage, où l'on trouve des aliments pour les voyageurs; il y a aussi des lecteurs du Coran, qui lisent continuellement ce livre près du mausolée. La khâtoûn a coutume de venir à cette chapelle sé

اثنين ويجتمع في تلك الليلة القضاة والفقهاء والشرفاء وشيراز من أكثر بلاد الله شرفاء سمعت من الثقات أن الذين لهم بها المرتبات من الشرفاء الف واربعماية ونيف بين صغير وكبير ونقيبهم عَضُد الدين الحسيني فاذا حضر القوم بالمشهد المبارك المذكور ختموا القرآن قراءة فى المصاحف وقرا القراء بالاصوات الحسنة واوتى بالطعام والفواكه والحلواء فاذا اكل القوم وعظ الواعظ ويكون ذلك كله من بعد صلاة الظهر الى العشي والخاتون في غرفة مطلة على المسجد لها شباك ثم تضرب الطبول والانفار والبوقات على باب التربة كما يُفْعَل عند ابواب الملوك ومن المشاهد بها مشهد الامام القطب الولى أبي عبد الله بن

pulcrale, le soir du dimanche au lundi de chaque semaine. Les kâdhis, les fakihs et les chérifs se réunissent dans cette même soirée. Or Chîrâz est une des villes qui possèdent le plus de chérîfs; et j'ai appris de personnes dignes de confiance, que ceux d'entre eux qui reçoivent des pensions à Chîrâz sont au nombre de plus de quatorze cents, tant petits que grands. Leur nakib (chef) est Adhoud eddîn Alhoçaïny. Lors donc que cette assemblée est réunie dans le mausolée béni, on lit d'un bout à l'autre le Coran dans des exemplaires de ce livre. De leur côté, les lecteurs du Coran le récitent avec leurs belles voix. On apporte des mets, des fruits, des sucreries; et lorsque l'assistance a fini de manger, le prédicateur prêche. Tout cela a lieu après la prière de midi et avant celle de la nuit (entre midi et neuf heures du soir environ). Pendant ce temps, la khâtoûn se tient dans une chambre haute, dominant la mosquée, et munie d'une jalousie. Ensuite on bat les timbales, et l'on sonne du clairon et de la trompette près de la porte de la chapelle, ainsi que l'on fait aux portes des rois.

Parmi les autres mausolées de Chîrâz est celui de l'imâm,

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