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خفيف المعروف عندهم بالشيخ وهو قدوة بلاد فارس كلهـا ومشهده معظم عندهم ياتون اليه بكرة وعشيا فيتمسحون به وقد رايت القاضي مجد الدين أتاه زائرا واستلمه وتاتى الخاتون الى هذا المسجد في كل ليلة جمعة وعليه زاوية ومدرسة ويجتمع به القضاة والفقهاء ويفعلون به كفعلهم في مشهد احمد بن موسى وقد حضرت الموضعين جميعاً وتربة الامير محمد شاه ينجوا والد السلطان ابى اسحاق متصلة بهذه التربة والشيخ ابو عبد الله بن خفيف كبير القدر في الاولياء شهير الذكر وهو الذي اظهر طريق جبل سرنديب بجزيرة سيلان من

ارض الهند ،

du pôle, dusaint, Abou Abd Allah, fils de Khafif, connu dans cette ville sous le nom du Cheikh. Cet homme était, de son vivant, le modèle de tout le Fars, et son mausolée est vénéré. Les dévots le visitent matin et soir, et se sanctifient par son moyen. J'ai vu le kâdhi Medjd eddîn venir le visiter et le baiser. La khâtoûn se rend à cette chapelle chaque nuit du jeudi au vendredi. On a construit auprès de cet édifice un ermitage et une medréceh. Les kâdhis, les fakîhs s'y réunissent, et s'y conduisent comme dans le mausolée d'Ahmed, fils de Moûça. J'ai visité ces deux endroits. Le mausolée de l'émir Mohammed châh Indjoû, père du sultan Abou Ishâk, est contigu à ce tombeau. Le cheïkh Abou Abd Allah Mohammed, fils de Khafif, jouit d'un rang élevé, d'une grande réputation parmi les amis de Dieu (les saints). C'est lui qui enseigna le chemin de la montagne de Serendib, dans l'île de Ceylan, qui fait partie de l'Inde.

كرامة لهذا الشيخ يحكى انه قصد مرة جبل سرنديب ومعة نحو ثلاثين من الفقراء فاصابتهم مجاعة في طريق الجبل حيث لا عمارة وتاهوا عن الطريق وطلبوا من الشيخ أن ياذن لهم في القبض على بعض الغيلة الصغار وهي في ذلك المحل كثيرة جدا ومنه تحمل الى حضرة ملك الهند فنهاهم الشيخ عن ذلك فغلب عليهم الجوع فتعدّوا قول الشيخ وقبضوا على فيل صغير منها وذكوة واكلوا لحجمه وامتنع الشيخ من اكله فلما ناموا تلك الليلة اجتمعت الغيلة من كل ناحية واتت اليهم فكانت تشم الرّجُلَ منهم وتقتله حتى انت على جميعهم وشمت الشيخ ولم تتعرض له واخذه فيل منها ولفّ عليه خرطومه ورمی به

AVENTURE MIRACULEUSE DE CE CHEIKH.

On raconte qu'il se dirigea un jour vers la montagne de Serendîb, accompagné d'environ trente fakîrs. La faim les surprit sur la route de la montagne, dans un endroit où il ne se trouvait aucune habitation, et ils s'égarèrent de leur chemin. Ils demandèrent au cheïkh de leur permettre de prendre un des petits éléphants, qui sont en très-grand nombre en ce lieu, et qui de là sont transportés dans la capitale du roi de l'Inde. Il leur défendit de faire cela; mais la faim les vainquit, ils transgressèrent l'ordre du cheïkh, prirent un de ces petits éléphants, lui coupèrent la gorge et mangèrent de sa chair; le cheïkh refusa d'en goûter. Lorsqu'ils furent endormis, dans la nuit suivante, les éléphants se réunirent de tous côtés, et vinrent dans l'endroit où ils se trouvaient. Ils flairaient chacun d'eux et le tuaient ensuite, jusqu'à ce qu'ils les eussent tous exterminés. Ils flairèrent aussi le cheïkh et ne lui firent aucun mal. Un de ces éléphants le prit, en roulant sa trompe

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الياقوت لا مثل لها وهى عند ملوكهم في التاج يتوارثونها وقد دخلت جزيرة سيلان هذه وهم مقيمون على الكفر الا انهم يعظمون فقراء المسلمين وبأوونهم الى دورهم ويطعمونهم الطعام ويكونون في بيوتهم بين أهليهم واولادهم خلافا لساير كفار الهند فانهم لا يقربون المسلمين ولا يطعمونهم في آنيتهم ولا يسقونهم فيها مع أنهم لا يُؤذونهم ولا يعجـونـهـم ولـقـد كنا نضطر الى ان يطبخ لنا بعضُهم اللحم ثياتون به في قدورهم ويقعدون على بعد منا ويأتون باوراق الموز فيجعلون عليها الارز وهو طعامهم ويصبون عليه الكوشان وهو الإدام ويذهبون فناكل منه وما فضل علينا تاكله الكلاب والطير وان أكل منه

sans pareils, qui sont encore en la possession des rois de ce pays, et sont places sur la couronne. Ces princes se transmettent ces joyaux par héritage.

Je suis entré dans cette île de Ceylan; les habitants persistent dans leur idolâtrie, mais ils vénèrent les fakirs musulmans, leur donnent l'hospitalité dans leurs maisons et leur ser vent de la nourriture, tandis qu'ils sont dans leurs demeures, au milieu de leurs femmes et de leurs enfants. Ils en usent ainsi, contrairement aux autres infidèles de l'Inde. Ceux-ci n'approchent pas des musulmans, et ne leur servent point à manger ou à boire dans leurs vases, quoiqu'ils ne les vexent ni ne les offensent. Nous étions obligés de faire cuire pour nous de la viande par quelqu'un d'entre ces gens. Ils l'apportaient dans leurs marmites, et s'asseyaient à quelque distance de nous. Ils apportaient aussi des feuilles de bananier, sur lesquelles ils plaçaient le riz, qui forme leur nourriture. Ils répandaient sur ce riz du couchân (cf. ci-après, à l'article de Makdachaou), qui sert d'assaisonnement, et s'en allaient. Nous mangions de cet aliment, et ce qui en restait était dé

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الولد الصغير الذى لا يعقل ضربوه واطعموه روت البقر وهو الذي يُظهر ذلك في زعمهم ومن المشاهد بها مشهد الشيخ الصالح القطب روزجهان القبلى من كبار الاولياء وقبره في مسجد جامع يخطب فيه وبذلك المسجد يصلّى القاضي مجد الدين الذي تقدم ذكره رضى الله عنه وبهذا المسجد سمعت عليه كتاب مسند الامام أبي عبد الله محمد بن ادريس الشافعي قال اخبرتنا به وزيرة بنت عمر بن المنجا قالت اخبرنا ابو عبد الله الحسين بن ابى بكر بن المبارك الزبيدي قال أخبرنا أبو زرعة طاهر بن محمد بن طاهر المقدسى قال أخبرنا ابو الحسن المكي

مجد

بن

بن

منصور بن علان العرضي قال

voré par les chiens et les oiseaux. Si un petit enfant, n'ayant point encore l'âge de raison, mangeait de ces restes, ils le battaient et lui faisaient avaler de la bouse de vache, ce qui, selon leur croyance, purifie de cette souillure.

Parmi les mausolées de Chîrâz, on remarque encore celui du pieux cheikh, Kothb eddîn Roûz Djihân alkabaly, un des principaux saints, ou amis de Dieu. Son tombeau se trouve dans une mosquée djâmi', où l'on fait la khothbah. C'est dans cette mosquée que prie le kâdhi Medjd eddîn, dont il a été fait mention plus haut. Dans la même mosquée, j'ai

1 expliquer par ce cheïkh le Mosned de l'imâm Abou Abd Allah Mohammed, fils d'Idris achchâfi'y. Il disait que ce livre lui avait été enseigné par Wezîrah, fille d'Omar, fils d'Almoneddja. Wezîrah disait avoir été instruite par Abou Abd Allah alhoceïn, fils d'Abou Becr, fils d'Almobârec azzobeïdy. Celui-ci citait comme son maître Abou Zer'ah Thâhir, fils de Mohammed, fils de Thâhir almokaddecy, qui avait eu pour professeur Abou'lhaçan almekky, fils de Mohammed, fils de Mansour, fils d'Allan al'ourdhy. Almekky nommait pour

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