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العسكرى دخل ذلك المسجد وغاب فيه وأنه سيخرج وهو الامام المنتظر عندهم وقد كان غلب على مدينة الحلة بعد موت السلطان ابي سعيد الامير احمد بن رميثة بن ابى نمى امير مكة وحكمها اعواما وكان حسن السيرة يحمده اهل العراق الى ان غلب عليه الشيخ حسن سلطان العراق فعذبه وقتله واخذ الاموال والذخاير التي كانت عنده ثم سافرنا منها الى مدينة كربلاء مشهد الحسين بن على عليهما السلام وفي مدينة صغيرة تحقها حدائق النخل ويسقيها ماء الفرات والروضة المقدّسة داخلَها وعليها مدرسة عظيمة ، وزاوية كريمة ، فيها الطعام للوارد والصادر وعلى باب الروضة الجاب والقومة لا يدخل الفضة وعلى احد إلا عن إذنهم فيقبل العتبة الشريفة وهي من

est entré dans cette mosquée et s'y est caché; mais qu'il en sortira. C'est l'imàm qu'ils attendent.

Après la mort du sultan Abou Sa'id, la ville de Hillah. avait été conquise par l'émir Ahmed, fils de Romaïthah, fils d'Abou Nemy, prince de la Mecque. Il la posséda quelques années, et tint une excellente conduite; aussi les habitants de l'Irak le louaient. Plus tard, il fut vaincu par le cheikh Haçan, sultan de l'Irak, qui le soumit à la torture, le tua, et s'empara de ses biens et de ses trésors.

Nous partîmes de Hillah et nous allâmes à la ville de Kerbélà, lieu de sépulture d'Alhoçaïn, fils d'Aly. La place est petite, entourée d'enclos plantés de palmiers, et arrosée par l'eau de l'Euphrate. Le saint mausolée est dans l'intérieur de la ville, et à côté de celui-ci sont un grand collège et une illustre zâouïah, qui distribue de la nourriture à tout venant. A la porte du mausolée se tiennent les chambellans et les gardiens, et personne n'entre sans leur permission. L'on baise

الضريح المقدس قناديل الذهب والفضة وعلى الابواب استار الحرير واهل هاذه المدينة طائفتان اولاد رخيـك وأولاد فايز وبينهما القتال ابدا وهم جميعا إمامية يرجعون الى ان واحد ولاجل فتنهم تخرّبت هاذه المدينةُ ثُم سافرنا منها الى بغداد، مدينة بغداد مدينة دار السلام، وحضرة الاسلام، ذات القدر الشريف ، والفضل المنيف، مثوى الخلفاء ، ومقر العلماء، قال ابو الحسين بن جبير رضى الله عنه وهاذه المدينة العتيقة وإن لم تزل حضرة الخلافة العباسية، ومثابة الدعوة الإمامية القرشيّة، فقد ذهب رسمها ، ولم يبق إلا اسمها، وهي بالاضافة إلى ما كانت عليه قبل انحاء الحوادث عليها، والتفـات اعـين

:

le noble seuil, qui est d'argent. Au-dessus de la sainte tombe, se voient des lampes d'or et d'argent, et aux portes, des rideaux de soie. Les habitants de cette ville se divisent en deux groupes les uns sont appelés Fils de Rakhîc, et les autres Fils de Fâïz. Il existe entre eux une guerre perpétuelle, quoique tous soient imâmiens et qu'ils tirent leur origine du même père. C'est à cause de leurs querelles que la ville est ruinée.

VILLE DE BAGHDAD.

Nous arrivâmes ensuite à la ville de Baghdâd, demeure de la paix, capitale de l'islamisme, qui possède un noble pouvoir, un mérite éminent, séjour des khalifes, et siége des

savants.

Voici ce que dit Abou'lhoçaïn, fils de Djobeïr : « Bien que cette ville illustre n'ait pas cessé d'être la demeure du khalifat abbâcide, et le lieu de concours pour la prière des imâms koraïchites, ses traces sont pourtant détruites, et il ne reste debout que son nom. Elle est, par rapport à son état, avant que les malheurs fondissent sur elle, et que les

النوائب اليها، كالطلل الدارس، أو تمثال للخيال الشاخص، فلا حسن فيها يستوقف البصر، ويستدى من المستوفز الغفلة والنظر، إلّا دجلتها التي هي بين شرقيها وغربتها كالمرأة الحلوة بين صحتين، أو العقد المنتظم بين لبتين ، فهي تردها ولا تظماً ، وتتطلّع منها في مرآة صقيلة لا تصدأ، والحسن الحريمى بين هوائها ومائها ينشأ، قال ابن جزي وكأن أبا تمام أوس اطلع على مآل اليه امرها حين قال فيها (بسيط) حبيب بن لقد اقام على بغداد ناعيها فلييكها لخراب الدهر باكيها كانت على مائها والحرب مُوقَدَةُ والنارُ تُطْفَا حُسنا في نواحيها

yeux des calamités se tournassent vers elle, elle est, dis-je, comme un vestige oblitéré, ou pareille à un spectre qui s'évanouit. Elle ne possède aucune beauté capable d'arrêter les regards, ou d'inviter l'homme pressé à la négligence de ses occupations et à l'examen, si ce n'est le fleuve, le Tigre, qui se trouve entre son levant et son couchant (c'est-à-dire entre le quartier oriental de Baghdad et le quartier occidental), comme un miroir brillant entre deux bordures, ou un collier de perles entre deux seins. Elle s'abreuve de son eau et ne souffre pas de la soif; elle se regarde dans ce miroir poli qui ne se ternit pas (litt. ne se rouille pas); et la beauté féminine fleurit grâce à son atmosphère et à son eau. »

Ibn Djozay ajoute : « L'on dirait vraiment qu'Abou Tammâm Habib, fils d'Aous, a connu le terme où devait aboutir cette ville, lorsqu'il a écrit à son sujet : »

Le messager de la mort s'était déjà levé contre la ville de Baghdad; or, que celui qui la pleure verse des larmes sur elle à cause de la dévastation du temps!

Elle était placée sur le courant de son fleuve et la guerre était allumée; mais par une bonté toute spéciale, le feu sera éteint dans ses districts.

ترح لها عودة في الدهر صالحة فالآن اضمر منها اليأس راجيها مثل العجوز التي ولّت شبيبتها وبان عنها جمال كان يُحظيها

وقد نظم الناسُ في مدحها وذكر محاسنها فاطنبوا ووجدوا مكان القول ذا سعة فاطالوا وأطابوا وفيها قال الامام القاضي أبو محمد عبد الوهاب بن على بن نصر المالكي البغدادي وانشدنيه (بسيط) والدي رحمه الله مرات

طيب الهواء ببغداد يشوقنى

قربا اليها وإن عاقت مقادير

(طويل)

وكيف أرحل عنها اليوم إذ جمعت

طيب الهوائين محدود ومقصور

الله تعالى ورضى عنه رجمه وفيها يقول ايضا

On espérait à son égard un retour heureux de la fortune; et maintenant, le désespoir a fait disparaître celui qui espérait pour elle.

Il en est ainsi de la vieille femme dont la jeunesse s'est enfuie, et qu'abandonne une beauté qui d'abord l'avait favorisée.

« Les gens ont composé des poésies à l'éloge de Baghdad, ils ont mentionné ses beautés, et ils ont été prolixes. Car, ils ont trouvé le sujet digne qu'on s'y arrêtât, ils ont été longs, et ils ont bien parlé. - Voici ce qu'a écrit l'imâm, le kâdhi, Abou Mohammed 'Abd Alouahhâb, fils d'Aly, fils de Nasr, le mâlikite, de Baghdad. Ce sont des vers, que feu mon père m'a récités plus d'une fois.

D

La température excellente de Baghdâd m'excite à demeurer au sein de cette ville, bien que les destinées y mettent obstacle.

Et comment la quitterais-je maintenant, vu qu'elle réunit un doux climat et un ravissant attrait? (Cf. t. I, p. 190.)

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سلام على بغداد في كل موطن وحق لها مِنى السلام المضاعف فوالله ما فارقتها عن قبلى لها وأنّى بِشَطَّى جانبيها لعارِفُ

ولاكنها ضاقت على برحبها ولم تكن الاقدار فيها تساعفُ واخلاقه تنأى به وتخالف وكانت كل كنتُ أهْوَى دُنَوَّة وفيها يقول أيضا مغاضبا لها وانشدنيه والدي رحمه الله غير

ما مرة

(بسيط)

بغداد دار لأهل المال واسعة

وللصعاليك دار الضنك والضيق

ظللت امشى مضاعا في أَرْقَتِهَا

كانني مصحف في بيت زندیق

وفيها يقول القاضي أبو الحسن على بن النبيه من قصيدة (خفيف)

Que la paix soit sur Baghdâd, dans chaque demeure! et cette ville mérite en effet de ma part un salut redoublé.

Par Dieu! je ne l'ai point quittée par haine pour elle, et je connais fort bien les bords de ses deux quartiers.

Mais, toute vaste qu'elle est, elle a été trop étroite pour moi, et les destins n'y ont pas été favorables.

Elle ressemblait à un ami dont l'approche m'était agréable, mais dont les belles qualités s'éloignaient de lui et devenaient rebelles.

. Il dit encore, transporté de colère contre cette ville, les vers qui suivent, et que feu mon père m'a déclamés plusieurs fois : »

les

Baghdad est une demeure, vaste pour les personnes riches; mais pour pauvres, c'est l'habitation de la gêne et de l'angoisse.

J'errais égaré dans ses rues, comme si j'eusse été un exemplaire du Coran dans la maison d'un athée.

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• Voici, au sujet de Baghdad, des vers du kâdhi Abou'lhaçan Aly, fils d'Annabih, qui font partie d'un poëme (il s'agit ici probablement de sa chamelle):

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