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by a slow fire, every refinement of cruelty being exhausted without altering the steady smile which remained on his countenance." The only remark made on the excutioners is of an extenuating nature; they were, it seems, "zealous to revenge the personal insult which had been offered to the Emperor." The smile of the patient sufferer is termed "a steady and insulting smile;" and the Christians are sneered at for "the excessive commendations which they lavished on the memory of their hero and martyr." Gibbon's clerical adversaries would have fared much better in their conflict with him had they dwelt rather upon such passages as these, in which he stands self-convicted either of almost incurable prejudice or of bad faith, and not attempted the hopeless task of charging him with ignorance and with false quotation.

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The charge of indecency has often been advanced against Gibbon's History,' and by none more severely than by a writer who was combating on his side, in one, at least, of his theological controversies, and a writer whose own verses, any more than his familiar conversation, gave him but little right to make this complaint. Porson* declares that, "Were the History' anonymous, he should guess that the shameful obscenities which pervade the whole, but especially the last volumes, were written by some debauchee, who, having, from age or excess, survived the practices of lust, still indulged himself in the luxury of speculation, or exposed the impotent imbecility after he had lost the vigour of passion." This censure is certainly much too sharp, and it is truly astonishing that Gibbon felt it not. Delighted with Porson's alliance against Travis, and pleased with the panegyric of his own diligence and accuracy which the great Grecian had penned, he only says that "the sweetness of his praise is tempered by a reasonable mixture of acid." He also

Letters to Archdeacon Travis.' Preface.

defends himself against the charge of indecency as preferred by others, and his principal argument is the exceedingly feeble, and even doubtful one, that his English text is chaste, and that "all licentious passages are left in the obscurity of a learned language." It is undeniable, however, that, after allowing Porson's invective to be exaggerated, there can be no excuse for some of the notes as those on Elagabalus, and Mahomet, and Theodora, which throw little, if any, light upon the subject, and only serve to pander for a prurient imagination.

ADDITIONAL APPENDIX

ΤΟ

THE LIFE OF VOLTAIRE.

DE VOLTAIRE à M. le Président Hénault.

A Potsdam, le 15 août 1752.

Vraiment je reconnais toutes vos graces françaises, et toutte la politesse du plus aimable homme de l'Europe, aux galanteries que vous dites à un pédant prussien dans le temps que ce pédant écrit contre vous. Le roy de Prusse vous rend hommage, et moy je vous contredis; vous m'accablez de bontez dans votre gloire, tant vous êtes au-dessus de mes critiques. Cependant vous vous doutez bien, Monsieur, que je suis votre admirateur pour le moins autant que le roy de Prusse. Il vous lit, il vous estime comme il le doit; mais moy je vous lis, je vous étudie et je vous sçai par cœur; jugez donc, s'il vous plaît, avec quel vrai respect je prends la liberté de n'être pas de votre avis sur deux ou trois bagatelles. Comme il y a grande aparence qu'on imprimera tous les ans votre livre qui est le livre de tous les temps, ainsi que vous êtes l'homme de touttes les heures, je vous prie de mettre huit mille hommes au lieu de vingt à la bataille de Narva. Rien n'est plus vray, rien n'est plus connu. Charles XII., avec vingt mille hommes, n'aurait alors rien fait d'extraordinaire en batant quatre-vingt mille sauvages dont la moitié était armée de batons ferrez. Les choses sont bien changées. Les Russes sont devenus formidables, même par la discipline. Je vous demande encore en grace d'adoucir par un on dit cette réponse étonnante de Louis XIV. aux très justes remontrances du comte de Stair; car le fruit de la conversation

fut de faire cesser les ouvrages de Mardik, démolis depuis dans la régence.

M. de Gourville assure que M. Fouquet sortit de prison quelque temps avant sa mort. Je me souviens de l'avoir entendu dire à feue madame la duchesse de Sully, sa bellefille. C'est un bel exemple du peu de cas qu'on fait des malheureux qu'on n'ait jamais sçu où est mort un homme qui avait été presque le maître du royaume. Voylà mes grands griefs contre un livre, où je trouve plus d'anecdotes vraiment intéressantes, plus de connaissance des loix et des mœurs, plus de profondeur, plus de raison et plus de finesse que dans tout ce qu'on a écrit sur l'histoire de France, et cela avec l'air de donner des dattes, des noms et des colonnes.

Il est vray, Monsieur, que vous valez mieux que votre livre, et c'est ce qui fait que je vous regrette, même dans la cour de Marc Aurèle. Je comptais avoir le bonheur de

vous revoir incessamment et de faire ma cour à madame du Deffant; mais j'ay bien peur que les charmes de mon héros, et quelques études où je me livre ne m'arrêtent. Plus j'avance dans la carrière de la vie, et plus je trouve le travail nécessaire. Il devient à la longue le plus grand des plaisirs, et tient lieu de touttes les illusions qu'on a perdues. Je vous en souhaitte, des illusions. Adieu, Monsieur, conservez-moy une bonté, une amitié qui est pour moy un bien très réel. Je vous supplie d'ajouter à cette réalité celle de me conserver dans le souvenir de madame du Deffant. Nous n'avons pas icy grand nombre de dames; mais mon Marc Aurèle aurait beau rassembler les plus aimables, il n'en trouverait point comme elle. C'est ce qui fait que nous avons pris notre party de renoncer aux femmes. Je n'ose vous supplier de présenter mes respects à M. le comte d'Argenson. Je ne suis pas homme à luy causer le moindre petit regret; mais il m'en cause beaucoup, et il ne s'en soucie guère. Ne faites pas comme luy. Regardez-moi comme l'habitant du Nord qui vous est le plus attaché.

V.

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ADDITIONAL AP

THE LIFE OF V

DE VOLTAIRE à M. le Pré

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justment comme on juge mal des gens. Ne r&Paris huit jours après moy? N'aydus la cour? Naye pas du vous attenja jous? Ne deviez-vous pas plutôt venir Paris? Mais enfin vous êtes avec Buffon. tout vous est pardonné; il vaut mieux que adhd Paris. En attendant le bonheur de le voir, de las de parler de lui avec Montigny, CM Duchâtelet. A propos, vous ale wature de Voltaire; j'en suis au déses d'apparence qu'il puise revenir de Pasaras parlé de vous avec l'abbé Fou einer depuis qu'il vous aime. En je de vie de vous revoir, dussions-nous www.der les yeux en disputant Vous me retrouverez

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Vraiment je reconnais toutes vo toutte la politesse du plus aimable b galanteries que vous dites à un p temps que ce pédant écrit contre v vous rend hommage, et moy je vous cablez de bontez dans votre gloire, t de mes critiques. Cependant vous sieur, que je suis votre admirateur que le roy de Prusse. Il vous lit, il le doit; mais moy je vous lis, je vous par cœur; jugez donc, s'il vous plaît, je prends la liberté de n'être pas de trois bagatelles. Comme il y a grand primera tous les ans votre livre qui les temps, ainsi que vous êtes l'ho heures, je vous prie de mettre hui lieu de vingt à la bataille de Narva vray, rien n'est plus connu. Charles X hommes, n'aurait alors rien fait d'extr quatre-vingt mille sauvages dont la m batons ferrez. Les choses sont bien cha sont devenus formidables, même par la demande encore en grace d'adoucir par ponse étonnante de Louis XIV. aux trances du comte de Stair; car le fruit

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