La moraleC. Delagrave, 1874 - 616 strani |
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absolue abstraite acte actions appelle Aristote beau bilité bonheur bonne bouddhisme brahmane c'est-à-dire carac casuistique causalité chose Cicéron Confucius conscience conséquent considérer consiste contraire degré déterminé devoirs envers devoirs larges Dieu dignité dire distinction divine doctrine doit doute effet elle-même Épictète essence essentielle état évident exemple Fichte force général hommes idéal idées individuelle instincts jansénistes justice l'acte l'action l'agent l'âme l'amour l'autre l'essence l'état l'être l'excellence l'homme l'homme idéal l'humanité l'idée l'individu l'un Leibniz liberté libre arbitre loi du devoir loi morale lois lui-même Malebranche maxime Mencius ment mesure métaphysique nature humaine naturel nécessaire nirvâna non-seulement noumène objet obligatoire pable passions pensée perfection personnel phénomène philosophie plaisir plaisirs Platon pratique précisément principe probabilisme probable propre pure qu'un question raison rale règle religion rien s'il sacrifier savoir Schopenhauer science sens sensibilité sentiment serait seul Socrate sorte Spinoza stoïciens subjective supérieur suppose théorie tion valeur vérité vertu vice volonté vrai
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Stran 61 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue , parce qu'il sait qu'il meurt ; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Stran 389 - Certainement s'il la connaissait, il n'aurait pas établi cette maxime, la plus générale de toutes celles qui sont parmi les hommes, que chacun suive les mœurs de son pays ; l'éclat de la véritable équité aurait assujetti tous les peuples, et les législateurs n'auraient pas pris pour modèle, au lieu de cette justice constante, les fantaisies et les caprices des Perses et Allemands.
Stran 389 - Trois degrés d'élévation du pôle renversent toute la jurisprudence. Un méridien décide de la vérité; en peu d'années de possession, les lois fondamentales changent; le droit a ses époques. L'entrée de Saturne au Lion nous marque l'origine d'un tel crime. Plaisante justice qu'une rivière borne * ! Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au delà.
Stran 455 - L'on voit donc que la liaison des causes avec les effets, bien loin de causer une fatalité insupportable, fournit plutôt un moyen de la lever.
Stran 59 - De même il est vrai qu'une bête est plus estimable qu'une pierre, et moins estimable qu'un homme, parce qu'il ya un plus grand rapport de perfection de la bête à la pierre, que de la pierre à la bête, et qu'il ya un moindre rapport de perfection entre la bête comparée à l'homme, qu'entre l'homme comparé à la bête. Et celui qui voit ces rapports de perfection, voit des vérités qui doivent régler son estime, et par conséquent cette espèce d'amour que l'estime détermine.
Stran 389 - On la verrait plantée par tous les états du monde, et dans tous les temps, au lieu qu'on ne voit rien de juste ou d'injuste qui ne change de qualité en changeant de climat, trois degrés d'élévation du pôle renversent toute la jurisprudence, un méridien décide de la vérité. En peu d'années de possession...
Stran 429 - La règle de conduite morale, dit-il, est tellement obligatoire qu'on ne peut s'en écarter d'un seul point un seul instant. Si l'on pouvait s'en écarter, ce ne serait plus une règle de conduite immuable.
Stran 601 - Qu'on suppose donc un honnête homme (comme Spinoza, par exemple) * fermement convaincu* qu'il n'ya pas de Dieu, et qu'il n'ya pas non plus de vie future (puisque l'objet de la moralité) se trouve enveloppé dans la même conséquence);: comment jugera-t-il la destination intérieure que.• lui assigne la loi morale, qu'il révère dans ses ac-.: tions?
Stran 403 - ... oreille pouvait encore entendre sa voix. Cette scène touchante, ajoute le voyageur, me convainquit pleinement que, quelle que soit la différence qui existe entre le nègre et l'Européen dans la conformation des traits et dans la couleur de la peau, il n'y en a aucune dans les douces affections que la nature inspire aux uns et aux autres.
Stran 164 - Aux dernières limites du monde intellectuel, est l'idée du bien qu'on aperçoit avec peine , mais qu'on ne peut apercevoir sans conclure qu'elle est la cause de tout ce qu'il ya de beau et de bon ; que dans le monde visible, elle produit la lumière et l'astre de qui elle vient directement ; que dans le monde invisible...